Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 16 Avril 2024
Sans se douter une seule seconde que Kiriwo vient de recruter Amduscias de façon inquiétante, Iruma et ses camarades profitent de quelques moments de répit après avoir réussi à cartonner au récital de musique, à tous passer au moins au rang 4, et à conserver la salle du trône. Mais il va de soi que dans le petits monde imaginé par Osamu Nishi, ces fameux moments de répit n'en sont jamais totalement et ont toujours de chouettes petits choses à nous montrer !
Ainsi, quand il n'est pas question d'instants purement légers et amusants, à l'image de la façon dont Lied et les autres garçons érigent toujours leur belle Eliza sur un piédestal, les autres moments de la première partie de ce 21e volume viennent, une fois de plus, souligner avec animation et réussite les liens forts qui se son bâtis entre Iruma et ses camarades de classe: notre jeune héros a l'occasion d'affirmer qu'ils sont bel et bien de vrais amis pour lui, ceux-ci le lui rendent bien en lui offrant une fête d'anniversaire suivant les us démoniaques... mais on retiendra plus particulièrement tout un passage mettant en avant le lien à-part que notre héros a, mine de rien, bâti avec celle qui s'affiche sur la jaquette: Amélie. Tout en cernant de plus belle tout ce que le jeune garçon peut représenter pour la démone d'élite, souvent si seule au sommet, la mangaka prend également soin de semer un petit peu le trouble chez notre héros: dans le fond, que représente vraiment Amélie pour lui ? Il peine encore à bien le définir, et il faut avouer qu'on suit cela avec un certain attachement.
Mais à peine ces moments plus calmes sont-ils passés que, déjà, un nouvel événement d'ampleur se met en place dans la dernière partie du volume: le grand tournoi des diablodoles, qui va être l'occasion pour Iruma de tenir une promesse faite à Keroli il y a quelque temps,quitte à emporter aussi Lied dans leur sillage ! Avec la perspective de revoir la fameuse "Irumi" après un très long moment, l'apparition de quelques nouveaux visages secondaires sympathiques (comme Chima, l'excessivement adorable petite soeur de Keroli), et l'entrée en scène d'une rivale réservant quelques petites surprises croustillantes quant à ses vraies intentions, on reste facilement accroché à cette nouvelle partie, et de manière générale à cette série qui ne perd décidément rien de son capital-sympathie.