Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 17 Décembre 2015
Pendant que le voyage de Wataru, Saki et Sakuya à Las Vegas se poursuit avec une rencontre opportune, Nishizawa, Hinagiku et leurs amies se sont mises en route pour leur voyage qui les emmènera jusqu'à Mykonos en passant par la Turquie, et Hayate, Nagi ainsi que Maria s'apprêtent eux aussi à partir pour la Grèce.
Concrètement, il faut attendre les derniers chapitres de ce tome pour vraiment voir se concrétiser le voyage en Grèce, où bon nombre de nos héros se retrouvent pour un résultat plutôt sympathique, où se mêlent les aventures étranges dans un labyrinthe antique sous terre, les petites jalousies entre les filles amoureuses de Hayate, les relations entre ces personnages... L'humour est toujours là et reste plaisant, porté par les jalousies des filles, par leur caractère, ou par quelques running gags de plus en plus amusants (celui sur la faculté d'Isumi à se perdre dans des lieux improbables est excellent depuis deux tomes), tandis que les relations Hina/Nishizawa ou Nishizawa/Nagi, bien que mignonnes, donnent l'impression de faire un peu trop de surplace cette fois-ci. Reste que ces derniers chapitres sous terre restent intrigants principalement pour ce qu'ils laissent deviner quant à l'intrigue principale, que ce soit via les pierres des Sanzenin, la salle du trésor aboutissant sur ce labyrinthe, et les fresques antiques se trouvant sous terre et où l'on note un château ressemblant beaucoup au lieu où Hayate a vécu avec A-tan... On sent bien, doucement mais sûrement, que certaines pistes se rejoignent petit à petit, doucement présentées au gré des habituels moments comiques... La concrétisation sera-t-elle pour le prochain tome ? On a plutôt hâte de le savoir.
Avant ces derniers chapitres, hé bien on ne peut pas dire que le tome soit au même niveau d'excellence que certains volumes précédents. Intéressant principalement pour la rencontre avec la mère de Wataru qui aura visiblement un rôle important plus tard, le voyage à Las Vegas s'achève avec quelques bonnes idées (en tête, la façon dont est exploitée la malchance de Hayate), mais sans passionner tant tout cela se boucle sans panache, et les préparatifs du voyage ne comportent rien de spécial, hormis quelques notes d'humour là aussi bien trouvées (décidément, le pauvre Klaus, oublié de tous, s'en prend plein la figure !).