Hayate the combat butler Vol.1 - Actualité manga
Hayate the combat butler Vol.1 - Manga

Hayate the combat butler Vol.1 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 01 Juillet 2015

Critique 1

Dans la vie, on ne peut pas dire que Hayate Ayasaki soit vraiment gâté, car ce lycéen de 16 ans est, depuis ses 9 ans, obligé d'enchaîner les petits boulots pour pallier les manques de ses parents totalement irresponsables, qui passent leur temps à dépenser tout ce qu'il gagne dans les jeux de hasard et autres choses. L'adolescent est un peu leur sbire, leur bon à tout faire, à tel point que quand ses parents s'endettent d'une somme colossale auprès de yakuzas, ils choisissent le plus aisément du monde de leur revendre leur enfant pour qu'ils y prélèvent les organes qu'ils veulent ! Bien évidemment, Hayate n'est pas trop chaud pour se laisser charcuter, et il s'enfuit en s'enfonçant dans le crâne un plan un peu extrême pour s'en sortir : kidnapper quelqu'un au pif et demande rune rançon ! Et ça tombe bien, car dans la nuit, près d'un distributeur, il tombe sur une fillette qui semble bien frêle, et la prend pour cible... Mais une succession de quiproquos inverse complètement la donne, et au lieu de le voir comme un kidnappeur, la jeune fille le voit comme un sauveur épris d'elle ! Voici alors notre cher Hayate devenu majordome pour Nagi Sanzenin, jeune et richissime héritière orpheline !


Publiée au Japon depuis 2005, la série Hayate no Gotoku est devenue l'un des piliers du magazine Shônen Sunday de Shôgakukan où elle régale toujours ses lecteurs, à tel point qu'elle a eu droit à un artbook, à une série animée de 77 épisodes, et qu'en cet été 2015 elle compte désormais 45 tomes dans son pays ! Quel est le secret d'une telle longévité ?


En premier lieu, l'humour, sans aucun doute ! Un humour complètement burlesque et décalé, qui se ressent dès le premier chapitre avec ces parents complètement indignes qui revendent leur enfant sans problème, puis ce quiproquo improbable de Nagi qui, dès le départ, en dit assez long sur ce qui nous attend. Et la suite ne fait guère baisser les choses, avec, entre autres, la découverte d'autres personnages déjà hauts en couleur. La douce Maria, autre domestique de Nagi qui rend déjà Hayate un peu gaga, cache néanmoins quelques côtés sombres, surtout dès qu'on touche à son précieux jardin ! Quant à l'intendant Klaus, sous ses allures de vieil homme sérieux et autoritaire, il cache lui aussi des facettes aussi drôles qu'inattendues. Sans oublier Tama, le gros (très gros) "chat" de Nagi qui pose bien des problèmes... Quant à Nagi elle-même, elle nous amuse beaucoup dans ce quiproquo qu'elle se fait sur Hayate (et ce dernier n'y capte quasiment rien) et dans son caractère de gamine un peu capricieuse.


Ensuite, il y a l'action ! Entre le statut de riche et jeune orpheline de Nagi et la traque de Hayate par les yaluzas, on sent dès le premier volume que nombre de menaces surgiront sur nos héros... Mais attention, l'ensemble reste traité dans le ton de la série, c'est-à-dire de façon burlesque est décalé. Pour s'en convaincre, il suffira de voir les affrontements contre Tama, également la façon dont ce dernier se retrouve à combattre un serpent géant improbable... et, surtout, la nature d'un Hayate qui semble étonnamment résistant. Il a beau passer sous des voitures, se faire tabasser parfois violemment, le jeune garçon résiste vraiment bien.


Enfin, il y a tout simplement les personnages en eux-mêmes, vraiment bien campés. Kenjirô Hata les fait entrer en scène de façon claire et leur offre très vite des caractéristiques plaisantes et amusantes, mais il n'en oublie pas pour autant de commencer à distiller d'autres éléments, surtout autour de Nagi, dont on découvre notamment le côté un peu otaku (elle dessine des mangas qu'elle a honte de montrer)... mais aussi une certaine solitude. Car elle beau avoir un caractère pas facile et posséder un animal de compagnie peu banal qui a valu aux précédents majordomes de décamper, n'oublions pas qu'elle reste une jeune fille de 13 ans sans parents et esseulée dans une gigantesque demeure...


Les dessins sont dans la lignée de la plupart des séries que l'on aime trouver dans le Shônen Sunday. Il y a un côté clairement old school efficace, couplé à un graphisme qui, malgré ses inégalités (cela reste un premier tome), se veut plutôt mignon et très expressif. Le rythme est entraînant, les nombreux gags bien amenés sans laisser de temps morts. On s'amuse et on ne s'ennuie aucunement.


C'est donc, concrètement, un premier tome rudement efficace qui nous attend... Alors, pourquoi seulement 13/20 dans la note ? Hé bien, parce que tout aussi plaisants soient l'humour et les personnages, l'édition française souffre d'une traduction complètement à la ramasse.


En plus des personnages aux caractères burlesques, Hayate est une série dont l'humour repose beaucoup sur les quiproquos, sur les jeux de mots et références, or la traduction de Guillaume Abadie passe complètement à côté de tout ça. Les références sont occultées, les quiproquos ont beaucoup de mal à être parfaitement mis en valeur (à tel point que certaines situations semblent arriver de nulle part), les dialogues ne suivent parfois aucune logique et, pire, sont parfois inversés entre les protagonistes. Un travail indigne, qui plombe en partie une série qui a pourtant un fort potentiel. Heureusement, l'oeuvre changera de traducteur à partir du volume 9. Mais il faudra quand même se taper 8 volumes ainsi...






Critique 2


Hayate Ayasaki enchaîne les petits boulots pour subvenir à ses besoins, ses parents étant totalement irresponsables financièrement. Lorsque ces derniers vendent leur fils à des Yakuza, Hayate s'échappe, décidant de capturer une jeune fille pour demander rançon, payer sa dette aux Yakuza et ainsi retrouver sa liberté. Seulement, il ne s'attendait pas à ce que sa tentative de kidnapping de la jeune Nagi allait faire entraîner des quiproquos et faire de lui un majordome...


Les séries basées sur les majordomes sont la nouvelle mode éditoriale du manga depuis l'apparition du très bon Black Butler chez nous. Kana nous propose ainsi une nouvelle série, intitulée Hayate, the combat butler, traitant aussi de majordomes, mais quelque peu différent de la première série citée...


D'emblée, un premier constat s'impose : Le trait de la série se montre très "kawaii". Les personnages sont dessinés de manière très simple et épurée, et le coup de crayon est vraiment maîtrisé ce qui rend le tout plutôt agréable pour peu qu'on ne soit pas allergique à ce style graphique mignon.


L'histoire, elle, commence dans un Japon très moderne où nous faisons la connaissance du jeune Hayate, un personnage présenté de manière banale : Le jeune homme enchaîne les boulots pour subvenir à ses besoins et se retrouvera très rapidement dans des situations totalement loufoques. C'est par la suite que le jeune homme sera montré comme plus robuste que prévu, le rendant assez spécial. Il fallait bien ça pour faire du personnage un majordome d'exception, même si cela tend à le rapprocher de Sebastian de Black Butler, le charisme en moins. Gageons tout de même que le personnage, bien que moins sérieux, se montre très sympathique.


Les autres personnages présentés sont hauts en couleur ! Nagi est une gamine au caractère assez particulier ce qui la rend beaucoup moins nunuche que ce que pourrait laisser entendre la couverture. Les autres personnages ne sont pas en reste et s'éloignent assez des caricatures du genre, tous se montre plutôt humains et crédibles dans leurs mentalités et leurs actions.


Ce premier volume est bien sûr une introduction, mais là où en règle générale le scénario d'un manga est présenté dans le premier chapitre, il faudra ici pas moins de cinq chapitres pour que tout soit correctement introduit, et de manière vraiment délirante puisque le jeune Hayate va enchaîner les situations loufoques et improbables. Sans parler de fous rires, il faut reconnaître que cette introduction se suit avec un certain plaisir, et on est curieux de savoir comment notre héros va officialiser son statut de majordome.


Pour la suite du tome, on rentre dans le vif du sujet, mais le tout redevient beaucoup plus classique. On a affaire à des histoires respectant le schéma 1 chapitre = 1 histoire, ce qui n'est pas des plus passionnants. Ça reste amusant, mais inspire surtout la crainte de retrouver une série tournant en rond avec uniquement des histoires du genre. Espérons que l'auteur parviendra à surprendre et créer des arcs scénaristiques sérieux.


Quant à l'édition de Kana, elle est tout à fait correcte, et l'éditeur évite certains défauts présents sur quelques volumes comme le décalage des tranches, ce qui a tendance à briser l'harmonie d'une collection sur les étagères.


En définitive, ce premier tome de Hayate, the combat butler, a de quoi plaire. La mise en bouche est plaisante et amusante, les personnages attachants, et il ne reste plus qu'à espérer que la série ne se mettra pas à tourner en rond, que le scénario sera étoffé et que d'autres personnages aussi intéressants seront intégrés à l'histoire !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs