Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Novembre 2021
Les Peek-A-Boo sont bien arrivés à Okinawa, et chacun tâche d'en profiter sans oublier l'objectif principal: la certification de plongée que Iori, Kôhei et Aina, les trois nouveaux membres, devront passer pour l'occasion ! En plus des moments de détente typiques de nos joyeux larrons, le petit groupe a donc également entamé des séquences de plongée qui,d ans le tome précédent, ont donné lieu à quelques très chouettes moments, notamment pour l'évolution d'Aina qui semble bien s'adapter, peu à peu, à ce club où elle est bien mieux acceptée que dans son club précédent... Mais dans tout ça, qu'en est-il pour Iori ? Notre héros a beau s'appliquer et passer lui aussi de bons moments, c'est Nanaka qui, presque trop innocemment, vient soudainement casser ses ardeurs: d'après elle, il pourrait bien être le seul, parmi les trois débutants, à être recalé à la certification de plongée ! La raison ? Ses difficultés à évacuer l'eau de son masque. Il entreprend alors de s'entraîner sans relâche, en secret des deux autres débutants pour ne pas se payer la honte, quitte à demander l'aide de Chisa... à ses risques et périls.
Alors, Iori, mais aussi Kôhei et Aina, obtiendront-ils leur certification ? La réponse arrive assez vite dans ce tome, et on ne va évidemment pas vous la gâcher. Contentons-nous simplement de souligner que, au vu de l'importance de l'événement pour les trois débutants, on aurait pu s'attendre à ce que les auteurs effectuent là-dessus un travail un peu plus prégnant, or il n'en est rien: tandis que l'on n'assiste me^me pas aux épreuves de Kôhei et d'Aina pour la certification, le cas d'Iori, lui, tourne plus à l'humour qu'autre chose, le jeune homme allant de mal en pis de manière assez prodigieuse. L'amoindrissement de l'aspect plongée, à un moment si important qu'est la certification, pourra éventuellement décevoir un petit peu une part du lectorat... En revanche, s'il y a un autre aspect où Kenji Inoue et Kimitake Yoshioka continuent d'assurer, c'est bel et bien l'humour !
Ce tome, en effet, confirme encore un peu plus que le leitmotiv principal de la série, jusqu'à présent, reste avant tout l'aspect comique. Et de ce côté-là, la petite bande assure toujours le spectacle, dès les débuts du volume où des quiproquos hilarants s'enchaînent de très bonne manière, un quiproquo en entraînant un autre encore plus gros (n'est-ce pas Kôhei ?). Mais les deux mangakas excellent également dans l'exploitation des traits de caractère de leurs personnages, que ce soit Azusa et son côté très libéré, ou encore et toujours les délires alcooliques du duo Kotobuki/Tokita. Mieux, on pourra découvrir certains éléments insoupçonnés sur certains personnages, notamment sur la situation amoureuse de Tokita, ou sur la transformation radicale de notre chère Aina quand elle a trop bu. Enfin, même les moments éventuellement plus sérieux ou touchants (Chisa qui s'inquiète de voir Iori déprimé, Iori qui lui fait remarquer qu'elle est vraiment une fille bien, notre héros et Kôhei profitant du spectacle nocturne étoilé...) se voient systématiquement pris à contrepied par une chute qui est tout autre.
Résultat: même si l'on pouvait attendre un peu plus du passage de la certification de plongée, la lecture amuse toujours autant (à condition d'être réceptif à ce type de ressorts comiques, bien sûr), portée par son humour omniprésent et débridé que la traduction vivante et inspirée de Célia Chinarro sert toujours aussi bien.
Notons, enfin, que l'histoire principale se voit ici un petit peu écourtée pour laisser place, après environ 150 pages, à un chapitre spécial d'une quarantaine de pages où Iori et ses potes de fac, fidèles à eux-mêmes côté sales coups, vont tout faire pour casser le coup de Mitarai... le résultat étant un petit peu plus lourd mais souvent drôle, en plus de mettre un petit peu plus en avant les camarades d'université de notre héros.
Alors, Iori, mais aussi Kôhei et Aina, obtiendront-ils leur certification ? La réponse arrive assez vite dans ce tome, et on ne va évidemment pas vous la gâcher. Contentons-nous simplement de souligner que, au vu de l'importance de l'événement pour les trois débutants, on aurait pu s'attendre à ce que les auteurs effectuent là-dessus un travail un peu plus prégnant, or il n'en est rien: tandis que l'on n'assiste me^me pas aux épreuves de Kôhei et d'Aina pour la certification, le cas d'Iori, lui, tourne plus à l'humour qu'autre chose, le jeune homme allant de mal en pis de manière assez prodigieuse. L'amoindrissement de l'aspect plongée, à un moment si important qu'est la certification, pourra éventuellement décevoir un petit peu une part du lectorat... En revanche, s'il y a un autre aspect où Kenji Inoue et Kimitake Yoshioka continuent d'assurer, c'est bel et bien l'humour !
Ce tome, en effet, confirme encore un peu plus que le leitmotiv principal de la série, jusqu'à présent, reste avant tout l'aspect comique. Et de ce côté-là, la petite bande assure toujours le spectacle, dès les débuts du volume où des quiproquos hilarants s'enchaînent de très bonne manière, un quiproquo en entraînant un autre encore plus gros (n'est-ce pas Kôhei ?). Mais les deux mangakas excellent également dans l'exploitation des traits de caractère de leurs personnages, que ce soit Azusa et son côté très libéré, ou encore et toujours les délires alcooliques du duo Kotobuki/Tokita. Mieux, on pourra découvrir certains éléments insoupçonnés sur certains personnages, notamment sur la situation amoureuse de Tokita, ou sur la transformation radicale de notre chère Aina quand elle a trop bu. Enfin, même les moments éventuellement plus sérieux ou touchants (Chisa qui s'inquiète de voir Iori déprimé, Iori qui lui fait remarquer qu'elle est vraiment une fille bien, notre héros et Kôhei profitant du spectacle nocturne étoilé...) se voient systématiquement pris à contrepied par une chute qui est tout autre.
Résultat: même si l'on pouvait attendre un peu plus du passage de la certification de plongée, la lecture amuse toujours autant (à condition d'être réceptif à ce type de ressorts comiques, bien sûr), portée par son humour omniprésent et débridé que la traduction vivante et inspirée de Célia Chinarro sert toujours aussi bien.
Notons, enfin, que l'histoire principale se voit ici un petit peu écourtée pour laisser place, après environ 150 pages, à un chapitre spécial d'une quarantaine de pages où Iori et ses potes de fac, fidèles à eux-mêmes côté sales coups, vont tout faire pour casser le coup de Mitarai... le résultat étant un petit peu plus lourd mais souvent drôle, en plus de mettre un petit peu plus en avant les camarades d'université de notre héros.
17/10/2023 