Goddesses Cafe Terrace Vol.9 - Manga

Goddesses Cafe Terrace Vol.9 : Critiques

Megami no Cafe Terrace

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 06 Janvier 2025

Alors que les fêtes de fin d'année battent leur plein et que le réveillon de Noël vient d'avoir lieu, Shiragiku en a profité pour voler son premier baiser à Hayato... mais maintenant, il faut réussir à lui faire comprendre que cette fois-ci, elle n'a pas agi de façon perverse à cause de l'ivresse, et que son acte est tout ce qu'il y a de plus sérieux ! Voici donc la troisième prétendante au coeur de notre héros pleinement déclarée, ce qui risque bien de semer encore plus de trouble qu'avant dans les petits coeurs d'Akane et Riho...

Le franchement sympathique tome 8 nous laissait, ainsi, sur des considérations sentimentales un peu plus prégnantes, et cela se confirme dès le début de ce 9e opus avec l'affirmation attendue de Shiragiku en tant que prétendante au coeur de Hayato. Forcément, on attendait alors de voir l'aspect sentimental de Goddesses Cafe Terrace gagner un peu plus en consistance, mais c'est hélas un peu le contraire qui se produit puisque, au lieu de tirer vraiment partie de cet événement, Kouji Seo campe sur ses acquis en se contentant ensuite de généralement jouer sur son humour typique, tantôt assez plaisant tantôt très beauf et sans queue ni tête. Ainsi, tandis que les événement typiques de la fin d'année et du début de l'année suivante arrivent (le réveillon, la première visite au sanctuaire, la symbolique du premier rêve de l'année...), le mangaka alterne entre des séquences assez amusantes (à l'image de la petite parodie de procès) et 'autres désespérément lourdes, surtout dès qu'il est à nouveau question, avec trop d'insistance, du "gros champignon" de Hayato et du désir des filles de le voir de plus près. Si l'on excepte quelques petites séquences bien trop brèves mais quand même attachantes (notamment autour de Riho, de l'état de santé de sa mère et de son rapport nouveau avec cette figure maternelle), l'auteur reste plutôt en roue libre et n'offre quasiment aucune profondeur supplémentaire à ses héroïnes, à l'image d'une Akane initialement si classe et élégante mais tombant elle aussi ici dans certains délires qui ne lui vont pas.

Alors, que retenir réellement de ce volume qui ne fait quasiment rien avancer ? Eh bien, sans doute l'entrée en scène d'un nouveau personnage féminin qui devrait prendre a priori une certaine importance (et qui amène déjà son petit lot de quiproquos improbables, typiques du mangaka), et son coup de théâtre des toutes dernières pages qui, comme sait très bien le fait Seo de temps en temps, nous laisse sur de fortes attentes, d'autant qu'il s'agit de l'unique chose que le mangaka a su assez subtilement préparer au fil des pages dans ce tome.

A l'arrivée, cet opus est un nouvel exemple de la faculté qu'a Kouji Seo à sans cesse osciller en qualité dans ses oeuvres: après un tome 8 qui était parmi les meilleurs de la série à ce jour, on a droit ici à l'un des volumes les plus inutiles, si l'on excepte les quelques éléments évoqués dans le paragraphe précédent. Pourtant, il ne fait quasiment aucun doute que les fans les plus fervent du style Kouji Seo y trouveront encore leur compte, car ce n'est jamais vraiment mauvais. Juste, on pouvait clairement attendre plus de choses de ce volume de remplissage.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction