GTO Shonan 14 Days Vol.2 - Actualité manga
GTO Shonan 14 Days Vol.2 - Manga

GTO Shonan 14 Days Vol.2 : Critiques

GTO Shonan 14 Days

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 09 Novembre 2011

Suite à un nouveau plan de Miki qui appelle toute une bande de loubards, Onizuka se retrouve entouré de toutes parts. Mais face à leurs battes cloutées, pas question pour Eikichi de se laisser faire, et c'est dans la pagaille générale que notre héros va régler ça, enchaînant les frasques délirantes et survoltées tout en rappelant le Eikichi surhumain des derniers tomes de GTO, qui étaient loin d'être les plus convaincants.
Fort heureusement, Tôru Fujisawa ne rallonge pas cet aspect, l'expédie même puisqu'il n'occupe même pas l'ensemble du premier chapitre, et enchaîne directement sur la volonté d'Eikichi de faire changer la mentalité de Miki, à sa manière, c'est à dire avec son franc-parler et en lui faisant découvrir une petite partie de son univers.

En résulte une Miki qui change d'opinion sur Onizuka, mais qui conserve ses problèmes liés à son père qui la délaisse complètement au profit de son travail. Tout en continuant de présenter au second plan les problèmes de certains autres élèves, Fujisawa met ici en avant un problème de relation père-fille tout ce qu'il y a de plus classique, mais qui se règlera visiblement d'une manière tout sauf banale, l'auteur empruntant ici la voie de l'action, via un rebondissement qui arrive pile poil au bon moment, comme un cheveu sur la soupe, mais qui assure indéniablement la dynamique du volume : alors qu'elle décide de s'éloigner de tout le monde, Miki est kidnappée par des individus aux motivations bien peu glorieuses, et alors qu'Eikichi fait tout pour la retrouver, y compris tenter de secouer le père de la jeune fille, ce sont tous ses vieux camarades de Shônan qui viennent lui prêter un coup de main, pour quelques retrouvailles qui feront plaisir à quiconque suit les aventures d'Onizuka depuis Young GTO.

Pour le reste, difficile de bouder son plaisir. On retrouve un Onizuka capable d'enchaîner les conneries amusantes (le coup des fourmis, par exemples), mais n'hésitant pas à foncer tête baissée dans le tas, au risque de se mettre à dos les flics, pour sauver son élève, aidé de ses anciens amis loubards. En résulte un fond classique, très classique, mais qui ne gâche aucunement une lecture très dynamique et survoltée, jouissive dans ce rythme haletant et dans les manières toujours aussi peu orthodoxes qu'a Eikichi de régler les problèmes. La lecture est classique mais redoutablement efficace, et si l'on n'a aucun doute quant à la conclusion que va avoir la première grande partie de cette série, on a pourtant hâte de voir cela tant le plaisir de lecture est là. Qu'on se le dise, Onizuka reste bel et bien la valeur sûre de Fujisawa !

En guise de bonus, signalons un court chapitre spécial centré sur le sous-directeur Uchiyamada, désireux de se débarrasser du démon Onizuka qui le hante lors de vacances à... Shônan ?! Un petit plus amusant, dont on se demande s'il est destiné à être récurrent ou pas.

Du côté de l'édition, Pika continue de bichonner cette série vouée au succès en lui offrant un papier et une impression de qualité, là où l'éditeur bâcle le travail au niveau de la couverture, qui, à l'instar de celle du premier volume, a le droit à une censure faite à l'arrache, supprimant la cigarette d'Onizuka tout en laissant la fumée derrière...


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs