GTO - Paradise Lost Vol.11 - Actualité manga
GTO - Paradise Lost Vol.11 - Manga

GTO - Paradise Lost Vol.11 : Critiques

GTO - Paradise Lost

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Décembre 2018

Pour pouvoir se payer ses soirées VIP et espérer devenir une star autant en lumière que son amie Ayu Sakura, Hitomi Tani tâche de réunir autant d'argent que possible... quitte à devoir exercer un petit boulot peu recommandable. C'est, du moins, ce que pensent Ayu et Onizuka, et c'est pour en apprendre plus que le Great Teacher se met à pister son élève... jusqu'à tomber sur un lieu coquin où des lycéennes se laissent mater par de vieux pervers. Est-ce là que Hitomi travaille ? Comment va se finir l'affaire liée à cette fille de caractère ?

Le cas Hitomi Tani occupe encore environ un tiers de ce 11e volume, et autant le dire clairement: sans être mauvaise, elle déçoit un peu, en s'offrant une dernière ligne droite très banale, plutôt facile, manquant un peu de peps, et exploitant beaucoup moins le caractère de Hitomi. Cela dit, même si le résultat apparaît un peu lisse, cela permet au moins à Onizuka d'exploiter ses nouvelles activités acquises dans le tome précédent, et la manière dont les rêves de succès de Hitomi renaissent et se reconstruisent sont plutôt bien tournés, tant cette attachante adolescente semble se plaire dans le nouvel avenir qui se dessine pour elle.

Dans les deux derniers tiers du volume, place à un nouveau problème, où Onizuka va devoir se mêler des affaires de Kazuki Mihara, un élève qui a pour père un acteur très connu doublé d'un Dom Juan baisant toutes les femmes qui passent à sa portée. L'homme paraît bien irresponsable, Kazuki ne supporte plus du tout sa vie avec lui car il a sans cesse l'impression de payer les pots cassés... Onizuka pourra-t-il faire quelque chose pour l'aider ? Sur le papier, ce nouveau problème aurait pu être intéressant en évoquant les problèmes des enfants de stars, mais au final Tôru Fujisawa livre à nouveau une petite histoire qui ne va vraiment pas chercher loin. Son humour un peu beauf est bien présent avec le petit comique de répétition autour de la manière dont le père fornique systématiquement avec les femmes qu'il rencontre, c'est un humour qui plaira ou non selon les goûts même si c'est concrètement un peu lourdingue. Quant à l'avancée de l'histoire, concrètement Onizuka n'y sert pas à grand chose, hormis pour conduire Kazuki à Hokkaidô: après ça, l'affaire se résout tout naturellement via les retrouvailles et explications parents/enfant. Et on aurait pu y trouver un message intéressant sur les différentes manières dont on peut être une famille, si tout ne semblait pas se résoudre de façon lisse, facile et convenue.

Tout ceci n'est donc pas mauvais, mais paraît très banal et basique, Tôru Fujisawa ne montrant guère beaucoup d'inspiration. Ce n'est d'ailleurs probablement pas pour rien qu'après la sortie de ce tome, la série a été mise en hiatus au Japon par l'auteur. La toute dernière page du présent volume, elle, nous laisse sur un "fin de la première partie", sauf qu'ici rien ne sonne particulièrement comme une fin de partie. Aurons-nous donc la chance, à l'avenir, de retrouver de nouvelles aventures d'Onizuka plus réussies, avec aux manettes un Fujisawa plus inspiré ? Seul l'avenir nous le dira, mais on espère évidemment que ce sera le cas...
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction