Fûka Vol.19 - Manga

Fûka Vol.19 : Critiques

Fuka

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Mars 2020

Un certain nombre d'artistes, dont la célébrissime Shelly Hornet, ont décidé de répondre présent à l'appel en forme de défi de Yû en vue du festival en plein air organisé par Amaya et les Blue Wells, et ainsi l'événement va bel et bien pouvoir se tenir... quand bien même la détestable Ikoma, patronne de Zeta Music ayant pris en grippe nos héros, s'acharne à tout faire pour briser leur jeune carrière, quitter à organiser son propre festival à côté de celui des Blue Wells aux même dates ! Nos héros pourront-ils résister face à l'artillerie lourde d'Ikoma et parvenir à attirer plus de public que leur ennemie ? C'est qu'avec une star comme Shelly ou certains groupes bien décidés à montrer ce qu'ils valent, leur festival pourrait montrer beaucoup de bonnes choses... d'autant plus que de grosse surprises pourraient venir s'ajouter !

Point d'orgue annoncée de cette dernière ligne droite de la série, le festival arrive donc enfin, et dans un premier temps Kouji Seo n'oublie pas d'en rappeler la symbolique, à travers le souvenirs qu'a laissé Fûka Akitsuki en ce lieu et la manière dont la défunte jeune fille a, à tout jamais, laissé son empreinte chez Yû et ses compagnons, y compris Fûka Aoi. Un joli moment, quand bien même le mangaka décide d'y balance sa régulière pointe de fan-service, qui certes flatte l'oeil, mais qui est un brin lourdingue dans un instant pareil.

Quand bien même, une fois le festival pleinement lancé, le mangaka n'hésite pas, certes, à aller dans les grosses ficelles concernant l'irruption de certains groupes/chanteurs/musiciens, mais il le fait franchement bien ! Réservant pas mal de surprises et d'imprévus au fil de cet événement jamais statique, Kouji Seo prend soin de refaire appel à nombre de visages ayant eu leur importance (plus ou moins forte) au fil de la série, faisant alors sonner ce concert comme une véritable concrétisation dans tout ce que l'oeuvre a pu montrer, et allant aussi jusqu'à montrer aussi l'évolution qu'ont pu avoir certains personnages secondaires... et on n'en dira pas plus pour ne pas trop en révéler !

Qui plus est, une autre bonne idée vient du désir de l'auteur d'offrir plus que jamais une connexion entre ses séries, chose qui ne peut que faire plaisir à celles et ceux suivant l'auteur depuis longtemps. C'est quelque chose qui s'est imposé dès le début de la série puisque Fûka Akitsuki était la fille des héros de Suzuka, puis ça s'est déjà vu à travers différents petits éléments: apparition des héros d'A town where you live, lien de parenté de Shiori Amaya avec une demoiselle de cette même série... Ici, le côté crossover, sans être d'une importance capitale, prend une ampleur encore différentes avec la venue de Yamato et Suzuka au festival pour rendre hommage à ce que leur défunte fille à permis, et le fait que Haruto, Yuzuki et Rin d'A town where you live tiennent un resto ambulant sur la plage du festival. Les personnages des séries se rencontrent, se croisent dans cet ambiance de festivités musicales, et le résultat est on ne peut plus sympa, d'autant que ça donne également lieu à un petit chapitre bonus amusant où le mangaka se moque lui-même des ressemblances physiques entre certains personnages de Fûka et d'A town where you live.

Assez classique, donc, mais rythmé et plein de bonnes intentions (et attentions), cet avant-dernier volume de la série remplit donc bien son rôle en nous laissant espérer un final à la hauteur. C'est tout ce que l'on souhaite pour cette série qui, la plupart du temps, aura plutôt bien fait le job.
    

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs