Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 12 Octobre 2020
Tama est désormais à temps complet dans les bureaux de P-Design depuis qu'elle a terminé son stage au pachinko, et même si elle regrette de ne pas avoir pu dire au revoir convenablement à Miyashita, elle s'applique du mieux qu'elle peut dans son travail... quand bien même ledit travail se veut éreintant en empiétant largement sur ce qui devrait être du temps de repos.
Dans les débuts de ce troisième volume, Nemu Yoko prend le temps de s'intéresser un tout petit peu plus à certains des collègues que notre héroïne côtoie, que ce soit Nanase qui évoque ses désirs d'être illustratrice (ce qui impliquerait peut-être de quitter la boîte, chose à laquelle elle ne peut pas vraiment penser faute de temps), ou Tanabe qui est en retard pour la première fois et dont le comportement habituellement si irréprochable a, cette fois-ci, peut-être des choses à véhiculer lui aussi. Quant à Tama, la voici qui enchaîne les nuits dans l'agence avec les autres, et qui n'a pas beaucoup l'occasion de profiter de son temps libre quand elle rentre chez elle pour son jour de congé. La mangaka profite de tout ceci pour évoquer certaines conditions de travail éreintantes: des horaires largement dépassés si on veut finir ses projets, des heures supplémentaires non-payées, la difficulté de trouver le temps d'aller voir un médecin en cas de maladie... Cependant, l'autrice évoque tout ceci sans lourdeur ni gros approfondissement, et en profite surtout pour installer en Dômoto une nouvelle idée d'avenir. reste à voir si elle se concrétisera dans le 4e et dernier tome...
A part ça, la suite du volume est surtout dominée par une sorte d'"inversion des rôles": cette fois-ci, sous la demande de Wajima, c'est Miyashita qui vient faire un stage dans l'agence ! L'occasion pour Tamako de le revoir enfin, de consolider en quelque sorte son amitié avec lui, et même d'entrevoir plus que jamais ses tourments intérieurs, le jeune homme gardant encore de profonds complexes liés à son apparence passée, à tel point qu'il se demande toujours comment une fille aussi canon qu'Akiho peut sortir avec lui. A partir de là, le récit va accorder un petit peu plus d'importance aux relations potentiellement amoureuses (notamment entre collègues), que ce soit la difficulté de la relation Miya/Akiho, l'apparente rupture de Mano avec un Dômoto qui la cherche encore du regard, le quiproquo de Wajima concernant Tama et Miya, ou bien sûr les sentiments de notre héroïne pour Dômoto, avec en toute dernière page un bon petit rebondissement à ce sujet. La lecture reste plaisante car la mangaka a un ton assez enlevé, mais ses petits rebondissements plus ou moins sentimentaux restent plutôt classiques, sont simples, et jouent parfois sur des petites situations faciles.
En somme, l'incursion dans le monde du travail laisse parfois un peu plus la place aux considérations sentimentales de certains personnages, pour un résultat assez classique mais plutôt plaisant, surtout du fait que l'intrigue évolue dans un cadre assez sympathique autour de ces jeunes adultes.
Dans les débuts de ce troisième volume, Nemu Yoko prend le temps de s'intéresser un tout petit peu plus à certains des collègues que notre héroïne côtoie, que ce soit Nanase qui évoque ses désirs d'être illustratrice (ce qui impliquerait peut-être de quitter la boîte, chose à laquelle elle ne peut pas vraiment penser faute de temps), ou Tanabe qui est en retard pour la première fois et dont le comportement habituellement si irréprochable a, cette fois-ci, peut-être des choses à véhiculer lui aussi. Quant à Tama, la voici qui enchaîne les nuits dans l'agence avec les autres, et qui n'a pas beaucoup l'occasion de profiter de son temps libre quand elle rentre chez elle pour son jour de congé. La mangaka profite de tout ceci pour évoquer certaines conditions de travail éreintantes: des horaires largement dépassés si on veut finir ses projets, des heures supplémentaires non-payées, la difficulté de trouver le temps d'aller voir un médecin en cas de maladie... Cependant, l'autrice évoque tout ceci sans lourdeur ni gros approfondissement, et en profite surtout pour installer en Dômoto une nouvelle idée d'avenir. reste à voir si elle se concrétisera dans le 4e et dernier tome...
A part ça, la suite du volume est surtout dominée par une sorte d'"inversion des rôles": cette fois-ci, sous la demande de Wajima, c'est Miyashita qui vient faire un stage dans l'agence ! L'occasion pour Tamako de le revoir enfin, de consolider en quelque sorte son amitié avec lui, et même d'entrevoir plus que jamais ses tourments intérieurs, le jeune homme gardant encore de profonds complexes liés à son apparence passée, à tel point qu'il se demande toujours comment une fille aussi canon qu'Akiho peut sortir avec lui. A partir de là, le récit va accorder un petit peu plus d'importance aux relations potentiellement amoureuses (notamment entre collègues), que ce soit la difficulté de la relation Miya/Akiho, l'apparente rupture de Mano avec un Dômoto qui la cherche encore du regard, le quiproquo de Wajima concernant Tama et Miya, ou bien sûr les sentiments de notre héroïne pour Dômoto, avec en toute dernière page un bon petit rebondissement à ce sujet. La lecture reste plaisante car la mangaka a un ton assez enlevé, mais ses petits rebondissements plus ou moins sentimentaux restent plutôt classiques, sont simples, et jouent parfois sur des petites situations faciles.
En somme, l'incursion dans le monde du travail laisse parfois un peu plus la place aux considérations sentimentales de certains personnages, pour un résultat assez classique mais plutôt plaisant, surtout du fait que l'intrigue évolue dans un cadre assez sympathique autour de ces jeunes adultes.