Elden Ring - Le chemin vers l'Arbre-Monde Vol.4 : Critiques

Sans-Nom reçoit une mission des plus délicates de la part de Ranni: elle lui révèle que la souveraine de l'académie de Raya Lucia n'est autre que sa mère et lui demande de récupérer sa rune majeure sans la tuer... Sans-Nom n'a pas idée de l'épreuve qui l'attend...ni des suivantes car il va être amené à rencontrer encore d'étranges individus dans son périple...

L'aventure se poursuit, toujours dans la même veine, toujours tournée à fond dans la dérision et la légèreté, et je confirme qu'une fois qu'on l'a pleinement accepté, la lecture se veut bien plus agréable (mais je ne peux m’empêcher de me demander ce que cela aurait pu donner abordé de façon totalement différente avec un tel dessinateur).

Sans-Nom va donc devoir se confronter à une sorcière toute puissante, à ses enfants malsains et à son chevalier surpuissant...bien évidemment tout sera pris avec humour et dérision et l'affrontement avec le chevalier va s'avérer être un moment vraiment très agréable: on a un personnage grandement charismatique, possédant une puissance inhumaine, mais qui apparaît comme un bouffon voulant contenter sa maîtresse sans la vexer (et il n'en faut pas beaucoup) et qui donne la réplique à un personnage principal qui malgré son aspect clownesque va ici démontrer les résultats de ses efforts! Sa progression est réelle (comme elle pourrait l'être dans le jeu) et bien marquée.
Le combat va rapidement tourner en séance de psychanalyse pour Rennala la sorcière et tout se finira bien...mais avec une nouvelle quête pour notre héros.
Son aventure se poursuit donc, il va rencontrer différents personnages étonnants et globalement les interactions vont être assez efficaces, ici l'humour va fonctionner. Comme par exemple sa rencontre avec une créature qui pour le remercier de l'avoir aidé (là encore un moment assez amusant) va lui proposer de lui confectionner une tenue (parce que Sans-Nom va de nouveau se retrouver à moitié à poil)... Là, force est de constater qu'on ne peut s’empêcher de rire lorsqu'on découvre que Sans-Nom est contraint d'invoquer Ranni pour lui emprunter de l'argent suite à l'escroquerie du tailleur.

La suite, au grès des différentes rencontres va permettre de continuer à développer le lore avec d'un coté une secte macabre et de l'autre un samouraï qui traque ses membres; ajoutez à cela un dragon gigantesque et vous obtenez une aventure digne des plus grandes saga de fantasy, à ceci près qu'ici c'est de la parodie.

Et justement, force est constater que cette parodie se montre efficace, même si je reste convaincu que ce n'est pas forcément ce que les fans de la saga seraient venu chercher en priorité...mais ça fonctionne!

Un tome plaisant, peut être moins lourd à lire que les précédents, plus fluide et moins dense. Peut être pas le meilleur objectivement (car l'aventure a mal commencé pour moi, rappelons le), mais celui qui pour lequel j'ai pris le plus de plaisir.