Dorohedoro Vol.20 - Manga

Dorohedoro Vol.20 : Critiques

Dorohedoro

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 31 Janvier 2017

La couverture de ce vingtième opus s’avère déjà bien assez évocatrice comme cela pour avoir besoin d’en dire beaucoup plus. Tout le monde est toujours plus ou moins éparpillé dans le Grand magasin central, chacun plus ou moins en mauvais état, et les uns comme les autres plutôt pressés d’en finir une fois pour toutes avec leurs soucis respectifs. Pour le reste, mieux vaut ne pas trop en dire, ce serait gâcher de bien bonnes surprises !

Après un dernier opus qui s’était montré, pour la première fois depuis longtemps, un peu en dessous de ce que Q-Hayashida à l’habitude de nous fournir d’un point de vue qualitatif, ce nouveau volume de Dorohedoro était attendu au tournant. Commençant à s’étirer en longueur, l’arc au sein du Grand Magasin Central se prolonge donc ici au travers des nombreux intervenants présents. La première chose que l’on pourra remarquer est l’impeccable gestion de tout ce beau monde. Les transitions s’avèrent toujours aussi fluide, on n’est à aucun moment perdu, on peut pleinement se concentrer sur l’avancée de l’intrigue. Et l’intrigue, justement, qu’en est-il ? Fondamentalement, il ne se passe sans doute pas un nombre invraisemblable de choses dans ce présent tome. Mais, et c’est là toute la différence, ce qu’il s’y passe s’avère rudement important… Décisif même ! Retour de certains personnages, révélations, confirmations, surprises improbables, mais diablement intrigantes… C’est comme cela qu’on aime la série, et c’est là qu’elle est la meilleure. Surtout quand, en marge de cela, on retrouve l’humour décalé et incisif de l’auteur, notamment dans le chef de personnages comme Ebisu. Cette dernière s’avère d’ailleurs un baromètre toujours aussi juste de l’état de forme de Q-Hayashida.

Bref, on sent que la mangaka a retrouvé toute son énergie habituelle. Les changements liés aux magasins de prépublication de l’œuvre ont peut-être joué un rôle dans sa méforme passagère, et ont peut-être redistribué les cartes par rapport au déroulement de l’intrigue. En tout cas, cette fois-ci, on la sent à nouveau pleinement maitresse de son sujet et c’est dans ces moments-là que Q-Hayashida est véritablement irrésistible. D’autant plus qu’il va sans dire que l’univers graphique du titre est toujours aussi riche et inspiré.

En définitive, la série est de retour. Q-Hayashida est en forme. L’apogée de l’intrigue est au coin de la rue. Tout ça, dans le plus grand des chaos, saupoudrés de savoir-faire et allant directement puiser sa source dans un puits d’inspiration sans fond. Et vas-y de finir avec un fichu cliffhanger qui va faire baver pendant six mois. C’est vraiment honteux. C’est vraiment délicieux !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs