Don't worry, Be happy Vol.2 - Actualité manga
Don't worry, Be happy Vol.2 - Manga

Don't worry, Be happy Vol.2 : Critiques

Hoshi to Kuzu - Don't Worry, Be Happy

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 08 Mars 2021

Chronique 2 :

Anzu s'est bien acclimatée au BDE, mais elle ne semble pas totalement insensible aux charmes d'un Seiji qui s'avère beaucoup plus attentionné qu'il n'en n'a l'air de prime abord. Mais l'adolescente ne doit pas perdre de vue sa réussite, ni les opportunités pour économiser. Aussi, lorsqu'un concours de stand met en jeu des tickets cantine, le BDE redouble d'effort pour remporter la compétition. Mais un mystérieux expéditeur de lettre n'est pas de cet avis...

Sur une histoire plutôt ordinaire au sein d'un BDE, ponctuée d’interactions a priori sans nouveauté entre ses personnages clés, Kaori Hoshiya réussissait à planter un premier volume réussi, notamment grâce à sa bienveillance et des personnages assez humain pour s'écarter des stéréotypes qu'ils pouvaient représenter. Avec ce deuxième opus (sur quatre), la mangaka continue sur une lancée similaire, tout en profitant pour étoffer doucement mais sûrement son intrigue.

Alors, si le volume se découpe en plusieurs histoires qui semblent indépendantes les unes des autres, l'entrée en scène de nouveaux personnages va mettre le feu aux poudres d'un scénario un peu plus dense qui va se développer au fil des pages. La petite routine d'Anzu est ainsi chamboulée, aussi bien par l'apparition des élèves du lycée Suisei Gakuin que par les doutes qu'elle éprouve quant à ses sentiments et vis à vis du passé de Seiji. Tout un mystère qui pique forcément notre curiosité, et qui se dévoile peu à peu jusqu'à ce que le lecteur et l'héroïne obtienne le fin mot de l'histoire sur les dernières pages du titre. La mangaka surprend même en abordant légèrement les questions de classe sociale sur fond d'une jeunesse qui refusent certaines injustices d'adultes. Il faut voir où tout cela nous mènera, mais l'idée est intéressante, et on ne l'attendait pas forcément dans un titre comme Don't worry be happy, dont l'amorce se révélait particulièrement douce.

Pourtant, le côté feel-good du titre n'est jamais écarté du tome, ce malgré quelques séquences un peu plus sérieuses, liées au récit central. L'écriture de Kaori Hoshiya reste globalement bienveillante, les personnages toujours assez humains dans leurs actions et jamais caricaturaux, tandis que les nouvelles figures de l'intrigue correspondent elles aussi à ce parti-pris. Ce n'est donc pas la forte présence de beaux éphèbes qui vient dénaturer l'atmosphère de l’œuvre, ni l'enfoncer dans les carcans du genre de manière exagérée. Tout est doux, vivant et bienveillant, aussi l'ensemble est toujours plaisant et efficace.

Le seul petit regret que nous pouvons avoir vient de l'effacement un peu trop prononcé des autres membres du BDE, Masaki et Karen en premier plan. Même si cette dernière a droit à un tout petit focus dans le chapitre qui ouvre ce second opus, cela reste bien minime, et on aimerait que ces personnages se dévoilent davantage à nous. On espère que ce sera le cas dans les deux tomes suivants, qui boucleront aussi la série.


Chronique 1 :

Tantôt gentil et très attentif et observateur, tantôt plus désagréable et égoïste, Seiji, le président de BDE, intrigue toujours plus Anzu de par ses différentes facettes. Mais une chose est sûre: depuis qu'elle est vice-présidente du bureau des élèves, la jeune fille voit petit à petit son monde changer. Elle devient un peu plus ouverte aux autres, n'est pas loin de se faire une amie en la personne de Yuri qui est devenue assistante du BDE, s'intéresse à des problèmes qui ne la concernent pas directement...

Dans ce deuxième volume, l'adolescente continue dans cette voie, que ce soit au contact de ses camarades, ou en veillant au bon déroulement de la fête culturelle du lycée. Cette fête amène quelques petits problèmes finalement très légers, tout en entretenant un certain humour (par exemple avec la perspective d'avoir des tickets de cantine gratuits, ce qui ne peut qu'éveiller l'intérêt de notre héroïne pauvresse). On pouvait en attendre un peu plus, mais il en résulte quand même de bonnes petites choses, comme le rôle un tout petit peu plus appuyé de Karen (même si finalement ça manque encore d'approfondissement), et la prise de conscience d'Anzu qu'elle est de moins en moins seule, y compris pour déjeuner. Mais surtout, les différentes facettes de Seiji continuent de l'intriguer... et depuis les dires de Yuri dans le premier tome, elle en a désormais conscience: il n'est pas impossible qu'elle soit réellement tombée amoureuse du président !

Par rapport aux avancées du tome 1, cette fois Kaori Hoshiya va un petit peu vite dans la prise de conscience sentimentale d'Anzu, mais aussi dans son ouverture aux autres et dans sa façon de réaliser qu'il faut aussi profiter des petits plaisirs temporaires de la vie au quotidien. Il y a le sentiment qu'il manque quelques étapes, mais au moins ça ne traîne pas, et le récit se relance de plus belle dès lors qu'apparaît un nouveau personnage important en la personne de Motoi Umezawa, adolescent aux allures de bad boy, mais étant en réalité tout autre. Autant le dire tout de suite, la première apparition du garçon est très grosse, avec cette rencontre au bon moment juste avant une autre au lycée. Et son lien avec Seiji est tout aussi gros. Néanmoins, on prend plaisir à découvrir cet adolescent et ses problèmes, même s'il court déjà dans le rôle classique de prétendant/rival amoureux sans le moindre étonnement. Et surtout, son lien avec Seiji permet d'éclairer toute une facette du passé de ce dernier, expliquant même un peu plus pourquoi il a un te comportement.

C'est évidemment très prometteur pour la suite, et la lecture, même si elle saute quelques petites étapes et qu'elle n'exploite toujours pas pleinement certains personnages, reste un excellent moment de fraîcheur.
  


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs