Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 23 Juillet 2009
Une scène de ce tome 5 résume plutôt bien la série : le personnage de Ryugu perd son masque pour en passer un autre. Et après les révélations nombreuses du précédent volume, on reste quelque peu circonspect devant celui-ci. Des révélations, il y en a encore : on cerne de mieux en mieux l'évènement qui lie Nemu, Ryugu et N-zuki, et on en apprend un peu plus sur les fondements du JDC. Pour autant ces nouvelles informations, à la manière d'une poupée russe, amènent de nouvelles questions. Et entre les investigateurs-maçons (référence évidente aux francs-maçons), l'investigation mystique de Apparé et Sasayama et l'arrivée de la Pyramide d'investigation, le lecteur a de quoi être perturbé !
Ici le récit se recentre sur les deux visions de l'investigateur : le réaliste Ryugu et sa logique et le mystique Apparé et son 3ème œil. Bien qu'il y ait de quoi se perdre dans cette histoire, on arrive plus ou moins à suivre et à apprécier. Le style graphique très agréable à l'œil y est peut être pour beaucoup. L'auteur de MPD psycho s'en sort bien. Il nous offre une histoire qui surfe entre vrais mystères et parodie de série policière dans un monde absurde où tout le monde est détective. Ce second degré n'en est pas moins nécessaire pour donner un peu de crédibilité à ce récit (paradoxal non ?). Car à tout moment le lecteur peut se dire : n'importe quoi ! Et il aurait bien raison si le titre était traité de manière sérieuse comme peut l'être MPD psycho. Mais le trait enfantin du dessinateur désamorce le tout.
La fin du récit semble très proche – à moins d'un retournement de situation incroyable, ce qui n'est pas impossible pour Otsuka- et on a hâte de voir se démêler tous les fils de cette histoire.
Blacksheep
Ici le récit se recentre sur les deux visions de l'investigateur : le réaliste Ryugu et sa logique et le mystique Apparé et son 3ème œil. Bien qu'il y ait de quoi se perdre dans cette histoire, on arrive plus ou moins à suivre et à apprécier. Le style graphique très agréable à l'œil y est peut être pour beaucoup. L'auteur de MPD psycho s'en sort bien. Il nous offre une histoire qui surfe entre vrais mystères et parodie de série policière dans un monde absurde où tout le monde est détective. Ce second degré n'en est pas moins nécessaire pour donner un peu de crédibilité à ce récit (paradoxal non ?). Car à tout moment le lecteur peut se dire : n'importe quoi ! Et il aurait bien raison si le titre était traité de manière sérieuse comme peut l'être MPD psycho. Mais le trait enfantin du dessinateur désamorce le tout.
La fin du récit semble très proche – à moins d'un retournement de situation incroyable, ce qui n'est pas impossible pour Otsuka- et on a hâte de voir se démêler tous les fils de cette histoire.
Blacksheep