Depth of Field Vol.1 : Critiques

Hishakai Shindo

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Novembre 2018

Depuis quelques mois, Hayakawa monte sur le toit de l’école pour se tenir éloigner de tout le tumulte des autres élèves. Des moments pour lui importants, car il peut chanter. Là, il fait la connaissance d’un certain Kon. Beau jeune homme, il vit au grand jour sa passion pour la photographie. Tout le monde l’accepte comme il est et personne ne le dénigre. Voir évoluer aussi facilement dans sa passion, rend jaloux Hayakawa qui n’ose plus partager la sienne. Cette nouvelle amitié arrivera-t-elle à redonner confiance en Hayakawa ? Reprendra-t-il le chemin de la musique ?


Enjo est une nouvelle auteure que les éditions Boy’s Love - IDP nous font découvrir. Nous faisons la connaissance de Kon et Hayakawa, deux lycéens qui ne se connaissaient pas encore il y à peine 3 mois. Leur rencontre est un peu le fruit du hasard quand un jour Hayakawa décide d’accéder sur le toit de l’école pour s’évader. En se croisant tous les jours sur ce fameux toit, ils deviennent amis. Kon et Hayakawa ont deux personnalités complètement opposées. Kon est un vrai passionné de photographie. Toujours son appareil photo en main, il essaye de capter les émotions des choses ou des personnes qui l’entourent. Hayakawa est quant à lui un passionné de musique, d’ailleurs il ne peut s’empêcher de fredonner quand il se retrouve sur le toit de l’école. Leur différence vient de la manière dont ils vivent leur passion. Ainsi à la différence de Kon, Hayakawa se refuse de vivre sa passion au grand jour, car il a vécu durant son enfance un véritable traumatisme. Pour combler ce manque, il se réfugie dans le sexe. Mais, à côtoyer Kon au quotidien, il ne peut s’empêcher de l’envier voire même de le jalouser surtout que ce dernier arrive facilement à lire en lui. Complètement acculé, Hayakawa décide d’abuser sexuellement de son ami... Encore une fois, nous avons le culte du viol qui malheureusement n’amène rien à l’intrigue hormis des scènes de soumission et de violence. Pourtant l’auteur avait tous les éléments pour réussir une intrigue captivante : des personnages complets, un univers varié et un passé intéressant et bien exploité. Mais à s’abaisser dans le viol, gâche la lecture. Bien sûr, il va de soi que malgré qu’il ait été violé, Kon n’en est absolument pas traumatisé et continue à côtoyer son violeur…


Concernant les graphismes, Enjo a un style classique. Les personnages et leurs visages sont dans l’ensemble harmonieux. On pourrait reprocher le manque de trame sur certaines planches qui auraient permis d’insister sur les émotions. Quant à l’édition, elle est de bonne facture.


Alors que ce premier tome aurait pu être une belle découverte, l’auteur gâche son intrigue par une scène de viol sans ménagement et qui ternit l’histoire développée.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs