De nous il ne restera que des cendres Vol.2 - Actualité manga
De nous il ne restera que des cendres Vol.2 - Manga

De nous il ne restera que des cendres Vol.2 : Critiques

Nibiiro no Chameleon

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 27 Septembre 2022

Jeune assassin passé maître dans l'art du travestissement, Yû accomplit ses missions les unes après les autres avec brio, toujours dans l'espoir de retrouver la trace de la personne tatouée qui a violé et tué sa grande soeur quand il était petit... Et sa nouvelle mission pourrait bien le mettre sur une piste ! Grimé en lycéenne pour infiltrer un établissement scolaire, il doit y dénicher la personne ayant commandité l'attentat à l'hôtel, qui s'y serait infiltrée aussi récemment. Et il s'avère que deux nouveaux enseignants ont récemment été muté sur place: monsieur Kurokawa et mademoiselle Matsushima. L'attention de Yû se porte d'abord sur Kurokawa, et en le sauvant d'une rixe avec des loubards il découvre sur son corps un tatouage ressemblant au symbole qu'il cherche. Kurokawa est-il bel et bien la cible de sa quête de vengeance ?

Tout en proposant des premières affaires plutôt classiques mais suffisamment prenantes, le premier tome de la série a aussi vu Akira Kasugai distiller un fil conducteur via le passé traumatisant et la quête vengeresse de Yû. C'est donc avec un intérêt accru que l'on suit la première mission de ce deuxième tome, puisqu'elle semble devoir mettre notre héros sur une piste concrète, mais malheureusement la mangaka nous fait le coup de la fausse piste en laissant ici son fil rouge quasiment au point mort, esquissant à peine une bribe de piste qui ne donne rien pour l'instant. S'ennuie-t-on forcément à la lecture pour autant ? Eh bien, pas vraiment, car même si les quelques petits retournements de situation de cette mission sont basiques et franchement prévisibles, ils restent rythmés et facilement divertissants, d'autant plus que Yû n'hésite jamais à se mettre en danger de front y compris en jouant de ses "charmes féminins" pour mieux piéger les ordures masculines face à lui. Le principal regret viendra de l'utilisation d'un personnage dont on taira le nom pour ne pas spoiler, un homme lui aussi tueur et ayant plusieurs points communs avec Yû, mais dont la nature cinglée est trop caricaturale et dont l'exploitation est expéditive.

Dans l'autre mission de ce tome qui occupe les dernières dizaines de pages, c'est un peu le même topo: en s'infiltrant cette fois-ci comme employée à mi-temps dans une entreprise, Yû devra mettre fin aux manipulations d'un homme détestable dans sa façon de jouer avec les sentiments des femmes pour leur soutirer de l'argent. Et s'il 'y a aucune avancée du fil rouge là non pus, l'ensemble est suffisamment rythme, tendu et surtout brutal dans sa fin pour divertir sans trop de mal.

Entre ces missions, on regrettera toutefois de gros raccourcis narratifs, tant les transitions sont parfois minimes voire inexistantes. Qui plus est, on aimerait forcément que des figures comme Xing, Zimei et Huang soient un peu plus mis en avant en ne se contentant pas d'une simple rôle de comic relief.

A l'arrivée, ce deuxième volume se lit facilement, sans déplaisir, mais le fait est que l'on attend un peu plus de l'oeuvre, Akira Kasugai peinant pour l'instant à apporter une consistance supplémentaire à ses personnages et à son univers.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs