Coq de combat Vol.23 - Manga

Coq de combat Vol.23 : Critiques

Shamo

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Novembre 2012

Ryo termine sa préparation, et après plusieurs semaines où il aura été poussé dans ses derniers retranchements, il semble enfin prêt ! Mais avant de se lancer dans cette bataille qui promet d’être la plus dure qu’il ait livré jusque là, il faut qu’il s’entoure…et peu de personnes veulent s’approcher de lui…

Après un volume 22 plutôt en demi teinte, et une reprise loin d’être aussi exceptionnelle qu’on l’aurait souhaitée après les longues années d’attentes auxquelles on a eu droit, il faut admettre le tension est très vite retombée, bien malgré nous, et que l’impatience a fait place à une certaine indifférence.
D’autant plus que la direction prise par les auteurs coupe littéralement avec ce qui a précédé, avec justement ce qui a fait qu’on a adoré la série. Plus ça va et plus elle ressemble à un titre comme « Free Fight » ou encore « Baki ». Deux titres excellents mais dont le ton différait vraiment.
Si on a gardé la violence et le coté sombre de Coq de Combat, pour le reste on retrouve vraiment les mêmes éléments : les tournois réunissant des combattants toujours plus forts, des hommes qui sortent de l’ombre possédant des talents encore jamais vu… C’est assez paradoxale car d’un coté tout ça est assez excitant mais d’un autre coté, cela rappel des bêtes éléments de shonen, et il faut reconnaître que l’auteur les utilisent sans la moindre finesse ou inventivité.

Cependant les auteurs arrivent à faire monter petit à petit la pression (ils l’avaient déjà fait, mais à trop traîner, elle était vite retombée) en nous plongeant dans les origines du Banryu-Kai, démontrant que cet art martial possède un coté sombre assumé, et c’est justement ce coté sombre qui fait de Ryo un membre à part entière de cet art, c’est d’ailleurs le fondateur lui même qui viendra prononcer ces mots lourds de sens : « …tu es bel et bien un habitant de notre monde ».
Et heureusement que persiste cette noirceur et cette violence, c’est justement ce qui évite à la série de perdre sa personnalité et de sombrer dans le classicisme.

Après de longs interludes qui ne servent pas spécialement à grand chose, enfin les combattants sont présentés et enfin on a l’impression d’avancer (quoi qu’on les connaissait déjà, donc même là…) il ne nous reste plus qu’à attendre le tome suivant qui on l’espère marquera une avancée significative et proposera autre chose.

C’est mieux mais ce n’est pas encore tout à fait ça !


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs