Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 01 Avril 2021
Alors qu'il ne s'était jamais intéressé à des choses comme l'amour, sentiment qu'il semble lui-même n'avoir jamais ressenti, Noshiro apprend beaucoup depuis qu'il a lié amitié avec Kô, un camarade de classe gay que la rumeur de son homosexualité rend distant depuis longtemps, et son unique amie Ayumi, qui le connaît depuis le collège et éprouve secrètement des sentiments pour lui. Depuis, chacun de ces trois jeunes semblent évoluer, s'ouvrir petit à petit quitte à tâtonner, Noshiro se posant alors encore plus de questions sur ce que sont l'amour, l'amitié, l'affection, les relations. Mais en comprenant peu à peu qu'Ayumi vit un amour impossible pour son ami, quelles conséquences cela aura-t-il ?
Après un très joli premier tome qui abordait ses sujets sur un ton résolument lumineux, Okura et Coma Hashii poursuivent globalement les choses dans une optique similaire, et toujours en confrontant intelligemment les jeunes personnages les un(e) aux autres pour mieux les faire avancer.
Ainsi, ici, et tout en apprenant toujours des choses sur lui-même au fil du temps passé avec ses deux ami(e)s, Noshiro (et le lecteur par la même occasion) a l'occasion d'en apprendre plus, par la ouche d'Ayumi, sur le lien qui existe entre elle et Kô depuis le collège, avec à la clé des choses fort jolies sur le fait que Kô, malgré la rumeur, semble avoir toujours fait confiance à Ayumi, tout comme il a toujours fait attention à elle. Notre héros pousse même ses camarades à plus se parler de certaines choses, notamment entre Ko et Ayumi, la jeune fille se demandant pourquoi celui-ci a continué de passer du temps avec elle après la rumeur. Simplement, Noshiro pose un regard vraiment intéressant sur les autres, car dépourvu de préjugés, et avec la volonté de ne jamais juger sans connaître la situation, quitte à être un peu maladroit parfois. Une maladresse qui provoquera parfois encore quelques situations délicates, mais au bout desquelles il y a des choses importantes: ne plus fuir, se montrer tel qu'on est, se parler à coeur ouvert. Kô, qui semble parfois vraiment se voir comme une sorte de paria à force de rester distant avec les autres, en sera-t-il capable ?
Un début de réponse pourrait bien finir par apparaître à partir du moment où surgit un nouveau personnage: Makoto Morinaga, un garçon si petit et chétif qu'il est qualifié de trop mignon par les filles, chose qu'il ne supporte pas vu qu'il aimerait devenir plus viril. Un adolescent qui s'est pris d'admiration pour Noshiro après la fête du sport, et qui va s'enfoncer dans un gros quiproquo suite à une nouvelle petite maladresse de notre héros. Honnêtement, le quiproquo est sans doute une ficelle très grosse ici, et Makoto pourra apparaître un peu trop cliché, quand bien même il est résolument adorable et apporte une pointe de légèreté supplémentaire. Mais ce qui découle de ce quiproquo et des sentiments de Makoto est intéressant. N'ayant jamais été confronté à ce genre de chose, Noshiro ignore comment réagir, non pas vis-à-vis du facteur homosexuel, mais bien vis-à-vis du facteur amoureux, lui qui ne s'était jamais intéressé à l'amour avant. Plus que le fait d'aimer, c'est alors le fait d'être aimé que les auteurs interrogent cette fois-ci. Et en parallèle, cette situation a aussi un impact clair sur Kô, entre son avancée dans son désir de parler franchement (ce qu'il fait avec Makoto), et les prémisses de possibles sentiments en lui.
Dans l'ensemble, Comme sur un nuage reste alors sur une jolie dynamique ici. Sur un ton assez intelligent et toujours avec une part lumineuse, les deux auteurs continuent d'aborder leur propos avec une certaine pertinence.
Après un très joli premier tome qui abordait ses sujets sur un ton résolument lumineux, Okura et Coma Hashii poursuivent globalement les choses dans une optique similaire, et toujours en confrontant intelligemment les jeunes personnages les un(e) aux autres pour mieux les faire avancer.
Ainsi, ici, et tout en apprenant toujours des choses sur lui-même au fil du temps passé avec ses deux ami(e)s, Noshiro (et le lecteur par la même occasion) a l'occasion d'en apprendre plus, par la ouche d'Ayumi, sur le lien qui existe entre elle et Kô depuis le collège, avec à la clé des choses fort jolies sur le fait que Kô, malgré la rumeur, semble avoir toujours fait confiance à Ayumi, tout comme il a toujours fait attention à elle. Notre héros pousse même ses camarades à plus se parler de certaines choses, notamment entre Ko et Ayumi, la jeune fille se demandant pourquoi celui-ci a continué de passer du temps avec elle après la rumeur. Simplement, Noshiro pose un regard vraiment intéressant sur les autres, car dépourvu de préjugés, et avec la volonté de ne jamais juger sans connaître la situation, quitte à être un peu maladroit parfois. Une maladresse qui provoquera parfois encore quelques situations délicates, mais au bout desquelles il y a des choses importantes: ne plus fuir, se montrer tel qu'on est, se parler à coeur ouvert. Kô, qui semble parfois vraiment se voir comme une sorte de paria à force de rester distant avec les autres, en sera-t-il capable ?
Un début de réponse pourrait bien finir par apparaître à partir du moment où surgit un nouveau personnage: Makoto Morinaga, un garçon si petit et chétif qu'il est qualifié de trop mignon par les filles, chose qu'il ne supporte pas vu qu'il aimerait devenir plus viril. Un adolescent qui s'est pris d'admiration pour Noshiro après la fête du sport, et qui va s'enfoncer dans un gros quiproquo suite à une nouvelle petite maladresse de notre héros. Honnêtement, le quiproquo est sans doute une ficelle très grosse ici, et Makoto pourra apparaître un peu trop cliché, quand bien même il est résolument adorable et apporte une pointe de légèreté supplémentaire. Mais ce qui découle de ce quiproquo et des sentiments de Makoto est intéressant. N'ayant jamais été confronté à ce genre de chose, Noshiro ignore comment réagir, non pas vis-à-vis du facteur homosexuel, mais bien vis-à-vis du facteur amoureux, lui qui ne s'était jamais intéressé à l'amour avant. Plus que le fait d'aimer, c'est alors le fait d'être aimé que les auteurs interrogent cette fois-ci. Et en parallèle, cette situation a aussi un impact clair sur Kô, entre son avancée dans son désir de parler franchement (ce qu'il fait avec Makoto), et les prémisses de possibles sentiments en lui.
Dans l'ensemble, Comme sur un nuage reste alors sur une jolie dynamique ici. Sur un ton assez intelligent et toujours avec une part lumineuse, les deux auteurs continuent d'aborder leur propos avec une certaine pertinence.