Born To Be On Air ! Vol.10 : Critiques

Un peu trop naïve sur les bords, Mizuho a encore trouvé le moyen de se faire kidnapper, en suivant avec confiance le soi-disant journaliste Ôtaki. Et ce n'est là que la première étape du plan des rescapés de la secte de Wassamu: l’Ordre des clairvoyants de l’onde compte désormais appâter Minare pour l'enlever elle aussi, en la mettant sur une fausse piste pour retrouver Mizuho. Etaprès ça, Epirrhoe, l'exécuteur de l'inquiétant plan, compte bien faire chanter Matô pour que la secte obtienne une diffusion pendant le grand événement "Valentine Radio" qui doit démarrer le lendemain matin. Seulement, tout va a-t-il se passer comme prévu ?

Au vu de la personnalité de nos héroïnes, il est est évident que la réponse est non ! Et à ce titre, il y a vraiment de quoi se régaler en suivant la "contre-attaque" de Mizuho, de Minare, mais aussi de Madoka Chishiro qui épaule notre héroïne avec son gros fusil. D'un côté, Mizuho prouve encore qu'elle n'a pas à être traitée comme une enfant par son entourage, et de l'autre côté Minare et Madoka brillent par leur alliance déterminée, entre les coups de pied bien placés de l'une et l'aura très menaçante de l'autre. A ce titre, deux adversaires vont en faire les frais. Le premier pour notre plus grand plaisir, puisque c'est Ôtaki qui se fait bien remettre à sa place après avoir montré un côté pervers narcissique bien trop sûr de lui, alors qu'il foire un peu tout de manière finalement pathétique (et donc assez drôle). Et le deuxième sans vrais heurts heureusement, puisque nos héroïnes rivaliseront d'ingéniosité (un radio a décidément bien des vertus...) et d'ardeur (coucou Madoka) pour, peut-être, éloigner la bête.

Et il ne s'agit là que des premières étapes dans une course contre la montre assez rocambolesque pour que Minare retrouve Mizuho. Entre un paquet d'imprévus jusqu'à la fin du tome et les enjeux autour du lancement de Valentine Radio (Madoka sera-t-elle opérationnelle ? L'émission de Minare pourra-t-elle avoir lieu ?), on reste accrochés d'un bout à l'autre, d'autant plus qu'il y a de quoi être encore séduits par certaines petites fantaisies bien trouvées de la part de Hiroaki Samura (la narration depuis le point de vue de l'ours, la fin où les répliques de la radio répondent à la situation de nos héroïnes) et par, bien sûr, l'habituel caractère de Minare, entre ses réparties et pensées à tout va, sa détermination pour retrouver Mizuho qui compte infiniment plus pour elle qu'une opération de radio (même si ça fait un peu ***** l'équipe de sauvetage...), et certaine très (très très) grosse boulette de sa part.

Cette partie n'est pas encore achevée à l'issue de ce volume, en réalité elle semble plutôt loin de l'être, et c'est tant mieux, tant Hiroaki Samura s'y montre inspiré !