Bloody Mary Vol.3 : Critiques

Dans les années 1600, en Angleterre, on ne cesse de parler de ce prêtre qui combattrait les Vampires. Il s'agit d'Yzak relatant son récit, pensant son pouvoir octroyé par Dieu pour sauver les humains. Des humains dont il fuit la compagnie, jusqu'à ce qu'il rencontre Sakuraba Yui, une jeune japonaise dont le pays est envahi par les Vampires, une créature jusque-là inconnue des insulaires. Séduit, il accepte de la suivre et partage donc ses connaissances avec sa famille. Mais un événement tragique va rendre Yzak encore plus sombre et il deviendra obsédé par la recherche de sa propre mort.

De retour à notre époque, pendant qu'Ichirou, Takumi et Hydra pénètrent dans le manoir des Sakuraba, Mary « le maso » lutte contre l'immortel qui va provoquer le réveil d'une chose qui l'habite secrètement.

Beaucoup de révélations dans ce volume. D'abord, sur Yzak, à qui on ne peut malgré tout pas pardonner le comportement quand on découvre ce qui a pu le rendre encore plus acariâtre. Et ensuite sur Mary qui n'a même pas conscience de ce qu'il abrite au fond de lui ou de ce qu'il a vécu par le passé.  

Cette fois-ci, Hydra et Takumi sont plus développés, surtout la première qui révèle ses véritables motivations à Ichirou. A savoir si leur présence prendra davantage d'importance, pour ne pas devenir de simples éléments du scénario, mais des moteurs.

Cette fois, ce sont Yzak et Takumi qui trônent sur le rabat des jaquettes. Et c'est la glycine, qui symbolise un lien fort comme l'amitié, en couverture. Avec ce troisième volume, on ne peut plus douter du fait que le choix des fleurs n'est pas une histoire de goût de la part de la mangaka, mais bel et bien par rapport à la relation des personnages et à leur signification.

Et à souligner la réactivité de l'éditeur Soleil qui a rapidement mis en place un système d'échange suite aux erreurs d'impression qu'ont subies plusieurs exemplaires de ce volume.