Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 10 Décembre 2018
Alice a pu extirper Kîna des griffes d'Hayon, mais son amie est toujours dans un état critique, et leur ennemie se lance immédiatement à leurs trousses... jusqu'à ce qu'elle soit soudainement abattue d'une balle, au loin, par un inconnu. Les deux lycéennes ont peut-être bien trouvé là la 12e personne ainsi qu'un allié. Mais tandis que le trio poursuit ensemble le voyage vers Tokyo, les autres "survivants" continuent aussi d'avancer, certains d'entre eux perdant de plus en plus pied...
Avec ce 4e volume, les auteurs poursuivent doucement mais sûrement leur histoire en jouant surtout sur les évolution des personnages, qui sont désormais divisés en trois "groupes". On met "groupe" entre guillemets, car Morio Kuki est désormais seul, sacrifié par les autres, attaché à un pilier en attendant la mort... A moins que. S'il veut survivre, le faible vieil homme va devoir prendre une décision radicale, premier pas d'une lutte pour la survie qui va complètement le transformer. Et quand on dit complètement, c'est vraiment complètement. Mais un peu rapide et surenchéri, si bien que cela paraît à quelques reprises très caricatural. Mais au moins, même si ce changement s'opère très, très vite, les choses ne traînent pas,le récit ne souffre d'aucune, et le "nouveau" Kuki ne manque pas d'intriguer et d'inquiéter tant il perd pied.
Mais Kuki est loin d'être le seul personnage à perdre peu à peu la boule: en découvrant le cadavre de sa soeur, Ayon se métamorphose, n'est pas loin de disjoncter, et se pare de nouveaux objectifs vengeurs forcément inquiétants. Quant à Mito, il peine profondément à trouver le courage nécessaire pour avancer, la peur et la culpabilité d'avoir sacrifié Kuki lui pèsent, et il semble lui aussi au bord du gouffre... Au sein de ce petit groupe, Kimari et Gamon restent eux aussi assez intéressants, le premier pour les quelques pages mettant en avant ses regrets passés, et le deuxième pour son désir de faire aller les choses de mal en pis en enfonçant les autres. On regrettera quand même un peu que Gamon soit, lui aussi, si caricatural dans sa façon d'être, mais il campe tout de même bien son rôle.
Du côté de nos deux lycéennes, Alice continue de séduire par sa volonté de sauver son amie Kîna, tandis que le nouveau venu intrigue un peu, même si pour l'instant il reste assez lisse. Ce trio se contente surtout de poursuivre sa route, mais bien des choses à côté ne manquent pas d'intriguer: ce que ce monde pourrait vraiment être selon Gamon, le mystérieux rôle-clé qu'Alice pourrait avoir, l'énigmatique "mission" que certains semblent avoir mais dont ils ne savent rien alors qu'ils doivent sauver Tokyo...
Visuellement, ça reste très fluide, expressif, et vraiment bon dans plusieurs décors d'un Japon ravagé. Et dans les thématiques, on continue de suivre avec intérêt les différentes réactions des personnages face à la peur, au désespoir ou à la haine.
Avec ce 4e volume, les auteurs poursuivent doucement mais sûrement leur histoire en jouant surtout sur les évolution des personnages, qui sont désormais divisés en trois "groupes". On met "groupe" entre guillemets, car Morio Kuki est désormais seul, sacrifié par les autres, attaché à un pilier en attendant la mort... A moins que. S'il veut survivre, le faible vieil homme va devoir prendre une décision radicale, premier pas d'une lutte pour la survie qui va complètement le transformer. Et quand on dit complètement, c'est vraiment complètement. Mais un peu rapide et surenchéri, si bien que cela paraît à quelques reprises très caricatural. Mais au moins, même si ce changement s'opère très, très vite, les choses ne traînent pas,le récit ne souffre d'aucune, et le "nouveau" Kuki ne manque pas d'intriguer et d'inquiéter tant il perd pied.
Mais Kuki est loin d'être le seul personnage à perdre peu à peu la boule: en découvrant le cadavre de sa soeur, Ayon se métamorphose, n'est pas loin de disjoncter, et se pare de nouveaux objectifs vengeurs forcément inquiétants. Quant à Mito, il peine profondément à trouver le courage nécessaire pour avancer, la peur et la culpabilité d'avoir sacrifié Kuki lui pèsent, et il semble lui aussi au bord du gouffre... Au sein de ce petit groupe, Kimari et Gamon restent eux aussi assez intéressants, le premier pour les quelques pages mettant en avant ses regrets passés, et le deuxième pour son désir de faire aller les choses de mal en pis en enfonçant les autres. On regrettera quand même un peu que Gamon soit, lui aussi, si caricatural dans sa façon d'être, mais il campe tout de même bien son rôle.
Du côté de nos deux lycéennes, Alice continue de séduire par sa volonté de sauver son amie Kîna, tandis que le nouveau venu intrigue un peu, même si pour l'instant il reste assez lisse. Ce trio se contente surtout de poursuivre sa route, mais bien des choses à côté ne manquent pas d'intriguer: ce que ce monde pourrait vraiment être selon Gamon, le mystérieux rôle-clé qu'Alice pourrait avoir, l'énigmatique "mission" que certains semblent avoir mais dont ils ne savent rien alors qu'ils doivent sauver Tokyo...
Visuellement, ça reste très fluide, expressif, et vraiment bon dans plusieurs décors d'un Japon ravagé. Et dans les thématiques, on continue de suivre avec intérêt les différentes réactions des personnages face à la peur, au désespoir ou à la haine.
La série suit son rythme, en étant parfois un peu trop caricaturale dans le traitement des personnages, mais en sachant très souvent nous tenir accroché.
15/09/2021 
