12 mois Vol.2 : Critiques

« Les vents... et les saisons... polissent l'âme des filles, c'est un privilège qui leur est réservé. Et pour cela... encore et toujours... de magnifiques été se succéderont. »

Ce dernier tome de 12 mois est vraiment captivant! Le lecteur sait tout des tourments de chacun, sans pour autant tomber dans l'excès. Ainsi, Tosachi n'est plus réellement le personnage principal, mais ce rôle voyage, et c'est tantôt Mérino, tantôt Dorimi, tantôt la fille sauvage qui devient l'héroïne. Autour de ces grains de femmes, gravitent les personnages masculins, qui s'avèrent être tout aussi importants. Ainsi, les relations évoluent, des secrets se dévoilent, et la beauté des dessins, des dialogues, des monologues et de la mise en page ne font que sublimer ce poème rythmé par les saisons.

Mais une petite histoire voit le jour vers le milieu du volume: « Douze heures », qui met en scène trois personnages rongés par le tourment, mais surtout, par la solitude. Ainsi, Mari Okazaki nous offre une nouvelle histoire dans laquelle les relations entre les différents personnages sont abordées différemment, car ici, le temps ne se compte plus en saisons, mais en heures. C'est un récit à la fois doux et poignant, qui mélange tristesse, mélancolie, simplicité, à travers une nouvelle relation entre trois protagonistes à la fois très différents, mais pourtant si semblables.