Avis sur Tokyo Revengers Vol.1

Une belle trouvaille

J'étais un peu débitative lors de mon achat. Beaucoup de personnes disent du bien sur cette série et maa lecture me l'a confirmer.

Ca parle d'affrontements entre gangs et de voyages temporels. Le protagoniste qui dans le présent a une vie qu'il reconnait lui aussi comme merdique se retrouve 12 ans en arrière. 

Meme si les dessins sont simplistes, je les trouve très beaux : ils retranscrivent parfaitement les émotions des personnages quand ils pleurent ou rient. Les blessures sont bien mises en évidence. 

Ce que j'avais peur dans ce type de manga, c'est le manque de personnage féminin. Cependant, ça n'a pas été le cas grace à la présence d'Hinata que je trouve très mignonne bien qu'un peu niaise. 

Meme si il y a beaucoup de facilités scénaristiques (notamment le moyen pour voyager dans le temps), ça ne m'a pas plus dérangé que cela tellement j'ai trouvé le tome prenant

Il était évident que j’allais donner une chance à ce manga de me séduire, puisqu’il s’inscrit dans le genre que j’apprécie.Sur un fond de shonen mêlé à du fantastique car il y a un voyage dans le temps, Tokyo revengers traite aussi de problèmes sociétaux : guerres de gangs, jeunesse en perdition, victimes collatérales de règlements de compte, et  harcèlement aussi bien physique et moral quand on se trouve être le souffre-douleur/ larbin de plus fort que soit. 

Alternant entre petite dose d’humour et moments forts, l’oeuvre est assez réaliste dans les affrontements : les coups portés et encaissés sont du domaine du « normal ». C’est-à-dire que ce n’est pas aussi exagérés que certains shonen nekketsu. Cela donne son charme à l’oeuvre, et mettant en scène un jeune ayant pris des mauvaises décisions pour sa vie, qui a une chance, grâce à un étrange bond dans le temps, de changer les choses et de devenir quelqu’un de meilleur, quelques principes comme le courage, la loyauté et la protection des êtres chers apparaissent. 

Sur la fin du manga, je me suis demandée où l’auteur voulait nous amener car il semble que le chef du Tokyo Manji-kai ne soit pas aussi pourri que 12 ans plus tard. Ses paroles font penser qu’il veut être un genre de « bon » voyou et pas de ceux qui répandent violence et sang, en organisant des duels de baston où des adolescents sur lesquels ont pari, combattent.

A voir la tournure que cela prendra.

Ça me fait penser au manga Erased...

A voir ^^