Toujours aussi séduit par cette adaptation manga, qui pèche parfois dans le rythme, mais qui reste précise et qui continue de beaucoup me plaire visuellement, grâce à l'excellent travail effectué sur Tanya par la mangaka qui offre pas mal de variations très plaisantes, mais aussi grâce à un découpage des cases et à des angles de vue qui sont parfois très cools.
Habituellement, je ne suis pas friand des critiques volume par volume, principalement pour une question d’intérêt : un manga ne se réinventant pas à chaque numéro, on finit souvent par être redondant dans ses propos.
Mais de temps en temps, il y a ces titres dont on ne peut pas s’empêcher de parler dès que l’occasion se présente. Soit parce qu’il nous passionne, soit parce qu’il nous agace. Fait peu commun, « Tanya the Evil » arrive à être les deux en même temps pour moi.
D’un côté nous avons cette adaptation factuellement des plus fidèle du roman de Carlo ZEN et donc indispensable pour tout fan Français (faute de mieux). De l’autre cette volonté crispante de la Mangaka d’accentuer l’aspect humoristique du titre, dénaturant grandement le matériel original.
Mais tout ça, on le sait désormais. Alors quel intérêt après six tomes de venir encore énumérer ce fait ? Et comme je l’ai déjà exprimé, certains peuvent préférer cette relecture plus légère. En l’état, j’apparais comme le type qui n’aime pas mais qui ne peut pas s’empêcher de venir le dire à chaque fois sans qu’on ne lui ait rien demandé.
Le souci, c’est que de cette approche découle un défaut que devient de plus en plus flagrant, me gâchant le plaisir de « redécouverte » des évènements : l’inconsistance des dessins, ou plus précisément le manque de maitrise flagrante de Chika Tojo quand il s’agit de dessiner Tanya. Car il y a une différence fondamentale entre rendre un personnage méconnaissable pour élargie son panel d’émotions et ne pas être capable d’aligner trois cases avec un trait cohérent. A titre de comparaison l’Anime a offert un grand nombre de faciès à l’héroïne sans sacrifier ce qui faisait le cœur de son design (par là j'entends évidemment celui choisi par l'adaption animée).
Pour appuyer mon propos, je me contenterai de parler des couvertures. Il suffit de les mettre côte à côte pour constater la défaillance technique : on n’a pratiquement jamais l’impression qu’il s’agisse du même personnage. En tout cas pas sous le pinceau du même artiste.
Je ne dis pas que Tojo n’est pas capable de fulgurance, nous offrant parfois une Tanya irradiante de charisme (comme lorsqu’elle quitte la salle de l’état-major). Mais l’absence de cohérence d’un chapitre à l’autre m’a trop souvent sorti de ma lecture. A moins que je sois juste tatillon dans le simple but de trouver à redire sur un manga finalement correctement emballé ? Ou est-ce le fait d’avoir terminé de lire le 3ème tome du Light Novel (le meilleur que j’ai lu à ce jour) tout juste avant de lire ce volume qui m’a empêché de rentrer pleinement dedans ?
De Koiwai [12693 Pts], le 08 Février 2019 à 17h17
Toujours aussi séduit par cette adaptation manga, qui pèche parfois dans le rythme, mais qui reste précise et qui continue de beaucoup me plaire visuellement, grâce à l'excellent travail effectué sur Tanya par la mangaka qui offre pas mal de variations très plaisantes, mais aussi grâce à un découpage des cases et à des angles de vue qui sont parfois très cools.
De chevaliershakka [215 Pts], le 04 Février 2019 à 17h37
Habituellement, je ne suis pas friand des critiques volume par volume, principalement pour une question d’intérêt : un manga ne se réinventant pas à chaque numéro, on finit souvent par être redondant dans ses propos.
Mais de temps en temps, il y a ces titres dont on ne peut pas s’empêcher de parler dès que l’occasion se présente. Soit parce qu’il nous passionne, soit parce qu’il nous agace. Fait peu commun, « Tanya the Evil » arrive à être les deux en même temps pour moi.
D’un côté nous avons cette adaptation factuellement des plus fidèle du roman de Carlo ZEN et donc indispensable pour tout fan Français (faute de mieux). De l’autre cette volonté crispante de la Mangaka d’accentuer l’aspect humoristique du titre, dénaturant grandement le matériel original.
Mais tout ça, on le sait désormais. Alors quel intérêt après six tomes de venir encore énumérer ce fait ? Et comme je l’ai déjà exprimé, certains peuvent préférer cette relecture plus légère. En l’état, j’apparais comme le type qui n’aime pas mais qui ne peut pas s’empêcher de venir le dire à chaque fois sans qu’on ne lui ait rien demandé.
Le souci, c’est que de cette approche découle un défaut que devient de plus en plus flagrant, me gâchant le plaisir de « redécouverte » des évènements : l’inconsistance des dessins, ou plus précisément le manque de maitrise flagrante de Chika Tojo quand il s’agit de dessiner Tanya. Car il y a une différence fondamentale entre rendre un personnage méconnaissable pour élargie son panel d’émotions et ne pas être capable d’aligner trois cases avec un trait cohérent. A titre de comparaison l’Anime a offert un grand nombre de faciès à l’héroïne sans sacrifier ce qui faisait le cœur de son design (par là j'entends évidemment celui choisi par l'adaption animée).
Pour appuyer mon propos, je me contenterai de parler des couvertures. Il suffit de les mettre côte à côte pour constater la défaillance technique : on n’a pratiquement jamais l’impression qu’il s’agisse du même personnage. En tout cas pas sous le pinceau du même artiste.
Je ne dis pas que Tojo n’est pas capable de fulgurance, nous offrant parfois une Tanya irradiante de charisme (comme lorsqu’elle quitte la salle de l’état-major). Mais l’absence de cohérence d’un chapitre à l’autre m’a trop souvent sorti de ma lecture. A moins que je sois juste tatillon dans le simple but de trouver à redire sur un manga finalement correctement emballé ? Ou est-ce le fait d’avoir terminé de lire le 3ème tome du Light Novel (le meilleur que j’ai lu à ce jour) tout juste avant de lire ce volume qui m’a empêché de rentrer pleinement dedans ?
Il y a probablement un peu de tout ça.
… n’empêche que le dessin m’énerve.