Je suis en accord avec les grandes lignes de la "Critique MangaNews".
Il faut bien comprendre que la partition en trois volumes est purement éditoriale, et ne reflète pas une segmentation narrative. En effet, les deux premiers chapitres de ce tome 2 terminent le récit centré sur Hisa, qui occupait l'essentiel du tome 1, et l'histoire concernant le frère aîné, qui débute ici au chapitre 5, se poursuivra tout au long du tome 3, exception faite du dernier chapitre.
Les deux chapitres 3 et 4, consacrés aux tourments sexuels d'un des enfants d'Hisa, sont un peu exagérés d'un point de vue visuel, mais il faut surtout signaler que plusieurs passages relèvent de la pornographie. Cela peut choquer une partie du lectorat, du moins par chez nous. On notera toutefois qu'il ne s'agit nullement ici de voyeurisme, et que la peinture des pulsions du jeune garçon est simplement descriptive - même si elle peut sembler exagérée - et parfaitement intégrée au récit, et motivée par lui.
J'ai particulièrement aimé le début du récit consacré au frère aîné, "La Voie des arts", qui s'ancre dans un contexte historique trouble, et se focalise sur un type de personnage peu connu mais bel et bien avéré (le recouvreur de dettes d'honneur, signées du sang du samouraï). A noter, aussi, que Hirata semble profiter de ce qu'il met en scène un artiste pour transmettre des réflexions sur l'art et le dessin qu'il pourrait sans doute prendre à son compte, pour une partie d'entre elles.
De BenDragon, le 09 Juin 2011 à 08h30
Je suis en accord avec les grandes lignes de la "Critique MangaNews".
Il faut bien comprendre que la partition en trois volumes est purement éditoriale, et ne reflète pas une segmentation narrative. En effet, les deux premiers chapitres de ce tome 2 terminent le récit centré sur Hisa, qui occupait l'essentiel du tome 1, et l'histoire concernant le frère aîné, qui débute ici au chapitre 5, se poursuivra tout au long du tome 3, exception faite du dernier chapitre.
Les deux chapitres 3 et 4, consacrés aux tourments sexuels d'un des enfants d'Hisa, sont un peu exagérés d'un point de vue visuel, mais il faut surtout signaler que plusieurs passages relèvent de la pornographie. Cela peut choquer une partie du lectorat, du moins par chez nous. On notera toutefois qu'il ne s'agit nullement ici de voyeurisme, et que la peinture des pulsions du jeune garçon est simplement descriptive - même si elle peut sembler exagérée - et parfaitement intégrée au récit, et motivée par lui.
J'ai particulièrement aimé le début du récit consacré au frère aîné, "La Voie des arts", qui s'ancre dans un contexte historique trouble, et se focalise sur un type de personnage peu connu mais bel et bien avéré (le recouvreur de dettes d'honneur, signées du sang du samouraï). A noter, aussi, que Hirata semble profiter de ce qu'il met en scène un artiste pour transmettre des réflexions sur l'art et le dessin qu'il pourrait sans doute prendre à son compte, pour une partie d'entre elles.