Jojo's bizarre adventure - Stone Ocean Vol.6 - Actualité manga
Jojo's bizarre adventure - Stone Ocean Vol.6 - Manga

Avis sur Jojo's bizarre adventure - Stone Ocean Vol.6 Avis de tempête

Alphonse

De Alphonse [421 Pts], le 21 Février 2016 à 22h14

17/20

Alors que Jolyne, gravement blessée, tente de se libérer de Lang Wrangler et son stand Jumpin Jack Flash afin de transmettre le disque à la fondation Speedwagon, le Père Pucci fait son entrée dans le théâtre des affrontements ; et, au milieu de tout cela… Weather Report, hors d’état de se mouvoir, utilise son pouvoir dans un ultime effort pour faire pleuvoir, à l’instar d’une macabre tempête tropicale, des choses bien inattendues dans tout le jardin intérieur et ses abords… et l’auteur nous explique tout cela, comme il sait le faire, en mélangeant le fait divers et le délire : vraiment cool et complètement inédit encore une fois : très jojoesque au demeurant.

 

L’auteur, au lieu de nous servir une escarmouche plus ou moins habituelle, nous fait assister à un échange verbal entre le Prêtre et Jolyne qui va se transformer en duel psychologique indirect. Un affrontement cérébral qui permettra de développer les traits caractéristiques des personnages, d’une part, l’apathie de Pucci et, d’autre part, la ruse de Jolyne. A noter que l’auteur s’amuse ici à mettre ce prêtre en situation de faiblesse de manière précoce à ce stade du récit, comme il avait pu le faire pour Dio dans la première partie de la saga « Phantom Blood » ; cette mise en danger, au-delà d’être audacieuse et atypique, met également davantage en exergue son côté grand manipulateur. D’ailleurs nous aurons droit à un flashback sur ce Pucci qui nous permettra d’apercevoir pourquoi il projeta l’incarcération de Jolyne en nous contant son amitié avec un antagoniste de précédente partie de la saga. Ce prêtre qui, depuis le début de Stone Ocean, manipule toutes les personnes qui font sa rencontre alors qu’il leur témoigne une affection apparente. Et, c’est pourquoi, lorsque l’on connaît le degré d’indifférence respectif de ces deux individus, que nous avons le relatif sentiment que le prêtre influence plus ou moins consciemment – bien qu’il fasse son frêle prude habituel – son soi-disant « copain », pour justement obtenir de plus amples informations sur ce qui l’intéresse et nous est à peine dévoilé.

 

Puis nous retrouvons Jolyne au réfectoire avec la drôle Etro F.F. l’accompagnant à table au détour d’un papotage sur le passé d’Hermès Costello, qui fera le lien avec la prochaine rixe occupant le dernier tiers du tome opposant Hermès à un manieur dont le pouvoir est plutôt difficile d’appréhension : entre les aptitudes excentriques du stand Kiss d’Hermès que nous connaissons et le pouvoir carcasses-fantômes (semble-t-il) de ce Sports Max on assiste à des scènes carrément folles. Graphiquement, le dessin est toujours très détaillé et les planches chargées : ce qui parfois ajoute à la complexité de la situation ; il convient de prendre le temps de s’imprégner de ce que retranscrit. D’ailleurs, les planches avec White Snake dans le jardin intérieur sous la tempête de grenouilles ou encore celles où Hermès utilise son stand Kiss sur les canalisations du pénitencier sont vraiment cool.   

 

L’auteur n’hésite point à bouleverser toujours davantage les ficelles habituelles, il nous surprend, nous livre de l’inédit. L’œuvre devient probablement plus difficile d’accès. Certains lecteurs seront peut être décontenancés ; mais, personnellement, sacrebleu… quel bonheur. Notons que ce tome semble clôturer le premier arc de cette sixième partie, lequel serait peut être, à mon sens, le meilleur arc de début de partie parmi les six premières de la saga.

Raimaru

De Raimaru [1233 Pts], le 26 Avril 2011 à 21h09

15/20

Comme le dit Erkael, on attend encore le déclic...

 

Depuis le début de l'arc, on a le droit à une succession de combats dont les adversaires ne sont que des figurants. Bon, en même temps, c'était déjà le cas des parties antérieures, mais les combats intermédaires avaient le mérite d'être plus passionants, un peu plus clairs, et même les adversaires intermédaires étaient plus intéressants (rappelez-vous Pesci et Proscuitto, ou même Secco et Ciocollatta dans Golden Wind).

 

En revanche, pour ce qui est de la mise en difficulté de Pucci, le super-vilain de la partie, cela me semble parfaitement normal.

 

Dans Stardust Crusaders, Jôtarô et Dio étaient tout-puissants, cela leur conférait un grand charisme. Pour autant, réitérer sans cesse ce schéma, c'est bien facile, et Araki l'a compris. Le fait que des méchants comme Kira ou Pucci apparaissent physiquement bien plus tôt dans leur arc respectif les met forcément plus en danger. Une pluie de grenouille ? Ridicule ? Mais avec JoJo's Bizarre Adventure, n'importe quoi peut se réveler d'une grande dangerosité, c'est la force de la série.

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