Jojo's bizarre adventure - Saison 7 - Steel Ball Run Vol.21 - Manga

Avis sur Jojo's bizarre adventure - Saison 7 - Steel Ball Run Vol.21

Steel Ball Run - JoJo no Kimyôna bôken

Hitsuji

De Hitsuji [5905 Pts], le 25 Février 2017 à 18h43

13/20

Ce tome. Jusque-là, j'arrivais à suivre les explications des Stands et les combats, malgré des situations pas toujours faciles (le sens du détail d'Araki a tendance, je trouve, a brouiller la lisibilité). Mais là, je suis obligé de suivre ce long long (trop long) affrontement sans même chercher à comprendre l'origine des POWER UP et les raisons alambiquées que nous donnent les personnages, tellement c'est du nawak. A cela s'ajoute une mise en scène confuse. On entre dans la dernière ligne droite, pressé d'en finir. Dommage.

Erkael

De Erkael [1049 Pts], le 14 Juillet 2016 à 18h05

Je cite ta phrase à rallonge: 

Et, de dernière part, pour le présent ouvrage, je ne pense pas que j’aurai usité, comme le fait Erkael, de l’expression « on espère que la suite sera moins brouillonne », ce qui pourrait être perçu comme indélicat à l’égard du niveau de prestation du mangaka, puisque rien ne s’éloigne de la clarté et de la limpidité en l'espèce, bien au contraire ; même si à l'évidence un public fairytaillesque pourrait  succomber d'un collapsus.


C'est bel et bien toi qui cite Fairy Tail en premier et qui laisse sous entendre que ce genre de lectorat n'a peut être pas les capacités de réflexion nécessaire pour se hisser au niveau de génie de Araki... 

Enfin bref, je n'ai certainement pas envie d'entrer dans un débat avec toi, tes phrases trop longues et ton vocabulaire qui n'a rien de naturel (car je doute sincèrement que tu t'exprimes en toutes circonstances de cette manière avec le simple quidam que tu croises) ne me rende pas tes textes agréables à lire, tu m'en excusera

Alphonse

De Alphonse [421 Pts], le 14 Juillet 2016 à 17h16

Un lecteur a le droit de trouver ce tome « brouillon », et la moindre des choses serait, le cas échéant, de respecter son avis ; aussi, tout un chacun a manifestement le droit de lire le manga qu’il souhaite : puisqu’il est évoqué une œuvre de Mashima, il pu m’arriver de le conseiller.  

 

Certes, la première partie de mon avis fait écho à certaines lignes de la chronique, néanmoins mon propos ne saurait être lu à travers le prisme selon lequel il fut dirigé contre une personne ou un lecteur en particulier ; puisque cela serait dépourvu de sens : un éventuel débat porte sur des argumentations et il serait abscons de le personnifier. Si cette assertion est permise, ce n’est pas parce qu’il y a une diversité du lectorat qu’il y aurait une hiérarchie quelconque à faire au sein de celui-ci.

 

Pour le reste, si mon parlé n’était pas suffisamment clair ou explicite en ce qu’il pu froisser le moindre lecteur, j’en suis bien évidemment navré : ce n’est en rien l’objet de mon propos et il y aurai alors confusion sur les mots.

 

Erkael

De Erkael [1049 Pts], le 14 Juillet 2016 à 11h28

Ne t'en déplaise Alphonse, ce tome demeure brouillon, et ce sont pas mes lectures de titres tels que Fairy Tail ou d'autres shonens abrutissants comme tu le laisses sous-entendre, qui viennent amoindrir mes capacités de réflexion... 

Ce que moi je trouve indélicat de ta part c'est justement cet élitisme que tu sembles mettre en avant...il y a d'un coté les lecteurs de mangas basiques qui lisent des titres comme Fairy Tail, ceux qui ne réfléchissent pas, et il y a ceux qui citent les philosophes Allemands...je pense que d'autres lecteurs du site apprécieront... 

Alphonse

De Alphonse [421 Pts], le 14 Juillet 2016 à 10h04

18/20

Si je rejoins partiellement Koiwai dans son ressenti, il me semble être en désaccord quant l’intégralité de l’avis d’Erkael ; le lectorat d’Araki étant très hétéroclite, nous n’appartenons sans doute pas aux mêmes tranches. D’une part, relativement à la complexité, c’est précisément une des raisons majeures pour laquelle il peut être lu Jojo, lequel titre s’éloigne de toutes les autres fadeurs du Jump ; et, comme disais un célèbre philosophe allemand, ce n’est pas parce que bien des choses ne peuvent être entendues par certaines oreilles qu’il convient de céder à un affaissement quelconque vers la simplicité. De deuxième part, sur le fait que cela serait « tiré par les cheveux » : le capillotractage est consubstantiel à Jojo depuis le tout premier tome de Phantom Blood, jusqu’à en être une composante inhérente à son charme bizarre. De troisième part, l’escarmouche contre Dio dans Stardust Crusader, si elle demeure historiquement une avancée du nekketsu, m’en a laissé un goût relativement ordinaire en bouche comparativement à ce à quoi Araki pu nous habituer dans les autres parties. Et, de dernière part, pour le présent ouvrage, je ne pense pas que j’aurai usité, comme le fait Erkael, de l’expression « on espère que la suite sera moins brouillonne », ce qui pourrait être perçu comme indélicat à l’égard du niveau de prestation du mangaka, puisque rien ne s’éloigne de la clarté et de la limpidité en l'espèce, bien au contraire ; même si à l'évidence un public fairytaillesque pourrait  succomber d'un collapsus.

 

Bref, le moment tant attendu depuis les débuts de Steel Ball Run prend forme ici : le duel entre Jayro, le protagoniste principal, et Valentine, l’antagoniste de premier plan.  Et tome après tome, depuis le numéro 17 – soit ici le cinquième livre de suite – Sieur Valentine envoi à la morgue un personnage d’importance : aussi, la tension est à son comble et il est craint quant à la survie des derniers héros encore en lice, lesquels semblent profondément désemparés et dépassés par les évènements.  

 

Comme à chaque fin de partie de Jojo, Hirohiko Araki sort le grand jeu ; et c’est en l’espèce assez exceptionnel : tandis que les océans se rejoignent et s’écoulent au point de tout engloutir, et alors que l’implacable Valentine bascule d’un monde à l’autre pour en revenir affublé de ses doubles, contempler le jeune Jayro lui faisant face sur son fameux destrier galopant entre les flots afin de parvenir à reproduire l’énergie cinétique en la forme du rectangle d’or pour le combiner à l’art ancestral de la rotation du lignage Zeppeli est tout simplement… jubilatoire, époustouflant et sans précédent : aucun autre mangaka n’est capable d’un tel niveau de créativité.

 

Les angles de vue d’un savoir-faire saisissant relevé d’un découpage des planches absolument génial et sublimés par ce dessin si particulier à l’auteur est tout bonnement indécent, tant l’application semblera poussée : les plans serrés sur les visages, la limpidité de l’action, les paysages ennuagés, les vagues façon Hokusai : le coup de crayon est un régal. Un ouvrage qui pourra être ressenti comme simple dans son apparat, mais qui ne dissimule qu’un degré de sophistication improbable et dont on comprendra que l’auteur avait tout prévu depuis le début et que, ici, tout s’articule, s’enchevêtre et prend sens : la fausse misogynie apparente de Jayro, les mystères de la rotation, l’histoire de la déesse, la gravité et l’espace-temps, la destinée des Zeppeli depuis la toute première partie de Jojo,…


Encore, la fin du tome est hautement choquante autant qu'il en serait presque suffoqué : probablement mon plus grand moment de lecture manga de cette année.

 

Koiwai

De Koiwai [13087 Pts], le 28 Mai 2016 à 02h17

16/20

Si l'on ne profite pas à fond des dessins d'Araki, ce tome se lit très vite. Mais voila, difficile de ne pas rester subjugué par la puissance que dégagent ses planches (surtout sur les visages en gros plans) et par une limpidité de l'action vraiment retrouvée sur cette partie. C'est un régal, d'autant qu'Araki pousse toujours plus loin la confrontation de pouvoirs de Jayro et Valentine, et qu'on n'est clairement pas encore au bout de nos surprises.

mangas33

De mangas33 [202 Pts], le 28 Mars 2016 à 11h55

C'est la chronique du tome 20 ça, et non du 21...

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