Sacrebleu… Une escarmouche, sur chemins de fer aux abords d’un de ces vieux trains du 19ème siècle, opposant le Président Funny Valentine à une nouvelle, et plutôt atypique, association de dernière minute : Diego, le jockey-dinosaure, et Hot Pants, l’émissaire du Vatican.
Valentine bascule d’un monde à l’autre, disparaît, réapparait, tape la causette avec son double d’une autre dimension… tout le potentiel de son pouvoir semble exploité à son maximum ou, du moins, aussi loin que seul Araki aurait été susceptible de l'emmener. Je ne parle même pas de la mise en scène et de la qualité du dessin : c’est juste d’un niveau artistique : en lisant cet ouvrage on se demande quels sont les mangakas capables d’une telle performance…
D’ailleurs, ce Valentine, lors des précédents tomes l’on avait pu apercevoir un antagoniste sagace et calculateur qui assassine de sang-froid ; mais ici l’auteur lui donne une épaisseur grandiloquente et presque comique : un meurtrier blagueur ; et, même, il nous le ferait passer pour un personnage sympathique et attentionné à l’égard de son prochain… juste avant de tuer en usant, l’air amusé, de son pouvoir, bien évidemment. Encore un personnage à la sauce complètement arakienne ; ce qui rappelle les grands méchants de la saga, comme Kira ou encore le Prêtre Pucci. Mais aussi, sans doute depuis le tome 17, ce Valentine a une classe sans équivalent et vient partager, avec Jayro, le haut du podium des personnages les plus charismatiques de JoJo ; assez loin, à mon sens, devant tous les autres.
Mine de rien, il s’agit du 99ème tome de la saga Jojo, et l’auteur, alors que parfois l’on se demande s’il ne va point s’essouffler, se régénère sans cesse et propose des choses toujours plus fines et créatives. La fin d’une partie de JoJo c’est toujours un grand moment ;… ici, ce n’est que le début de cette phase finale, et c’est déjà, pourrait-on dire, hautement prenant.
Fwow, Araki épate en poussant jusq'au bout le concept du pouvoir de Valentine, qui amène ici des situations aussi étranges qu'exquises, sublimées par son trait qui est au top (fluidité de laction, pertinence des angles de vues...) et par des rebondissements aussi surprenants qu'insondables. Je suis content d'avoir pris un tome de retard pour le coup, car de ce fait je vais pouvoir enchainer avec le volume suivant !
De Alphonse [421 Pts], le 25 Avril 2016 à 22h10
Sacrebleu… Une escarmouche, sur chemins de fer aux abords d’un de ces vieux trains du 19ème siècle, opposant le Président Funny Valentine à une nouvelle, et plutôt atypique, association de dernière minute : Diego, le jockey-dinosaure, et Hot Pants, l’émissaire du Vatican.
Valentine bascule d’un monde à l’autre, disparaît, réapparait, tape la causette avec son double d’une autre dimension… tout le potentiel de son pouvoir semble exploité à son maximum ou, du moins, aussi loin que seul Araki aurait été susceptible de l'emmener. Je ne parle même pas de la mise en scène et de la qualité du dessin : c’est juste d’un niveau artistique : en lisant cet ouvrage on se demande quels sont les mangakas capables d’une telle performance…
D’ailleurs, ce Valentine, lors des précédents tomes l’on avait pu apercevoir un antagoniste sagace et calculateur qui assassine de sang-froid ; mais ici l’auteur lui donne une épaisseur grandiloquente et presque comique : un meurtrier blagueur ; et, même, il nous le ferait passer pour un personnage sympathique et attentionné à l’égard de son prochain… juste avant de tuer en usant, l’air amusé, de son pouvoir, bien évidemment. Encore un personnage à la sauce complètement arakienne ; ce qui rappelle les grands méchants de la saga, comme Kira ou encore le Prêtre Pucci. Mais aussi, sans doute depuis le tome 17, ce Valentine a une classe sans équivalent et vient partager, avec Jayro, le haut du podium des personnages les plus charismatiques de JoJo ; assez loin, à mon sens, devant tous les autres.
Mine de rien, il s’agit du 99ème tome de la saga Jojo, et l’auteur, alors que parfois l’on se demande s’il ne va point s’essouffler, se régénère sans cesse et propose des choses toujours plus fines et créatives. La fin d’une partie de JoJo c’est toujours un grand moment ;… ici, ce n’est que le début de cette phase finale, et c’est déjà, pourrait-on dire, hautement prenant.
De Koiwai [13087 Pts], le 23 Avril 2016 à 12h24
Fwow, Araki épate en poussant jusq'au bout le concept du pouvoir de Valentine, qui amène ici des situations aussi étranges qu'exquises, sublimées par son trait qui est au top (fluidité de laction, pertinence des angles de vues...) et par des rebondissements aussi surprenants qu'insondables. Je suis content d'avoir pris un tome de retard pour le coup, car de ce fait je vais pouvoir enchainer avec le volume suivant !