Il est important de savoir que Helter-Skelter est à ce jour le dernier manga de Kyôko Okazaki une autrice de premier ordre. Durant les années 90 elles marqua fortement le manga adulte en apportant un regard féminin mature et innovant, elle inspira des auteurs allant de Inio Asano (Solanin, Bonne nuit Punpun..) à Kikiro Nananan (Blue, Water..). Kyôko Okazaki fut renversé par un chauffeur d'automobile ivre en 1996 et doit suivre une rééducation depuis cet accident..
Helter-Skelter est la lente descente aux enfers de Lili, top model star au Japon dont la carrière s’étend au cinéma, à la musique et à la télé. Lili est adulé dans tout le pays et pourrai mener la grande vie dont elle semble avoir rêvée. Le problème est qu'elle a été refaite de la tête aux pieds hormis ses yeux, oreilles et ses appareils génitaux.. Elle a tout sacrifié, sa famille, son apparence et sa vie privé pour accéder à la reconnaissance et à la gloire. Sauf que Lili est seule, terriblement seule et doit faire face à une course contre la montre. Son corps « artificiel ? » ne va pas tenir le coup éternellement et les gens vont finir par se lasser. Lili doit sans cesse repousser ses limites tout en tenant le coup à grand renfort de médicaments et d'opérations.
Nous allons suivre durant 300 pages la lutte de Lili pour ne plus se sentir seule et pour garder son statue d’icône malgré un corps tombant en miette.
Ce manga n'hésite pas à déranger en traitant frontalement un problème de société qui touche tout les pays. Okazaki a l’intelligence de ne pas juger ses personnages. Si Lili et beaucoup d'autres femmes se font refaire et si les agences utilisent les mannequins c'est surtout à cause d'une société pour qui les femmes ont de la valeur si elles sont belles physiquement et rayonnantes. Ainsi dans ce manga chaque personnages a raisons et motivations d'agir ainsi.
Pour parler de son sujet avec plus d'ampleur, une seconde intrigue va débuter sous la forme de l'enquête d'un jeune procureur rempli d'idéaux. Cette enquête va montrer une société fermant les yeux devant des actes inhumains plongeant des femmes dans un gouffre de désespoir.
Pour autant qu'elle est sombre, cette œuvre n'est pas froide, beaucoup d'humanité s'en dégage. Les personnages sont complexes et nuancés. Les dialogues sont très bien écrits permettant de créer la nuance et l'émotion. L’œuvre est passionnante de bout en bout, une lente descente en enfer doublé
Et Lili qui par désespoir de se sentir manipulé et seule va se débattre, manipuler à son tour son entourage et essayer coûte que coûte de trouver une issue à sa situation.
La peur d'être oublié, de n'être qu'un objet pour les autres et finalement de n'exister pour personne.. Voici d'autres thèmes traités avec intelligence ici. Visuellement Okazaki s'en sors très bien. Si le trait peu s'avérer parfois brouillon au premier regard il ne l'est absolument pas. La narration est d'une précision implacable et le trait de révèle au final magnifique. Helter-Skelter est une lecture forte, aussi dure que belle qui n'hésite pas à montrer une réalité dure (toujours d'actualité malheureusement..). Une grande œuvre pour une artiste incontournable du manga.
Je ne cherche pas à comprendre le commentaire précédent qui a dû visiblement se gourer de manga. Perso, j'ai bien aimé même si au premier abord le graphisme n'est pas génial.
Je l'aurais plutôt classé en josei mais bon... En tout cas, il n'en reste pas moins agréable à lire même si on regrette un peu de ne pas savoir ce qui arrive par la suite à Lili.
Ce truc c'est de la merde encore une adaptation de ce merveilleur Boilet qui n'y connait rien il a juste le privilege de parler Japonais... franchement il est temps de lui dire d'arreter de se prendre pour le roi de sa nouvelle manga comme il le dit (mdr meme sakka ne l'a pas suivi ds son ideologie) il nous fait bien rire...
De nolhane [6594 Pts], le 23 Août 2018 à 18h21
Il est important de savoir que Helter-Skelter est à ce jour le dernier manga de Kyôko Okazaki une autrice de premier ordre. Durant les années 90 elles marqua fortement le manga adulte en apportant un regard féminin mature et innovant, elle inspira des auteurs allant de Inio Asano (Solanin, Bonne nuit Punpun..) à Kikiro Nananan (Blue, Water..). Kyôko Okazaki fut renversé par un chauffeur d'automobile ivre en 1996 et doit suivre une rééducation depuis cet accident..
Helter-Skelter est la lente descente aux enfers de Lili, top model star au Japon dont la carrière s’étend au cinéma, à la musique et à la télé. Lili est adulé dans tout le pays et pourrai mener la grande vie dont elle semble avoir rêvée. Le problème est qu'elle a été refaite de la tête aux pieds hormis ses yeux, oreilles et ses appareils génitaux.. Elle a tout sacrifié, sa famille, son apparence et sa vie privé pour accéder à la reconnaissance et à la gloire. Sauf que Lili est seule, terriblement seule et doit faire face à une course contre la montre. Son corps « artificiel ? » ne va pas tenir le coup éternellement et les gens vont finir par se lasser. Lili doit sans cesse repousser ses limites tout en tenant le coup à grand renfort de médicaments et d'opérations.
Nous allons suivre durant 300 pages la lutte de Lili pour ne plus se sentir seule et pour garder son statue d’icône malgré un corps tombant en miette.
Ce manga n'hésite pas à déranger en traitant frontalement un problème de société qui touche tout les pays. Okazaki a l’intelligence de ne pas juger ses personnages. Si Lili et beaucoup d'autres femmes se font refaire et si les agences utilisent les mannequins c'est surtout à cause d'une société pour qui les femmes ont de la valeur si elles sont belles physiquement et rayonnantes. Ainsi dans ce manga chaque personnages a raisons et motivations d'agir ainsi.
Pour parler de son sujet avec plus d'ampleur, une seconde intrigue va débuter sous la forme de l'enquête d'un jeune procureur rempli d'idéaux. Cette enquête va montrer une société fermant les yeux devant des actes inhumains plongeant des femmes dans un gouffre de désespoir.
Pour autant qu'elle est sombre, cette œuvre n'est pas froide, beaucoup d'humanité s'en dégage. Les personnages sont complexes et nuancés. Les dialogues sont très bien écrits permettant de créer la nuance et l'émotion.
L’œuvre est passionnante de bout en bout, une lente descente en enfer doublé
Et Lili qui par désespoir de se sentir manipulé et seule va se débattre, manipuler à son tour son entourage et essayer coûte que coûte de trouver une issue à sa situation.
La peur d'être oublié, de n'être qu'un objet pour les autres et finalement de n'exister pour personne.. Voici d'autres thèmes traités avec intelligence ici.
Visuellement Okazaki s'en sors très bien. Si le trait peu s'avérer parfois brouillon au premier regard il ne l'est absolument pas. La narration est d'une précision implacable et le trait de révèle au final magnifique.
Helter-Skelter est une lecture forte, aussi dure que belle qui n'hésite pas à montrer une réalité dure (toujours d'actualité malheureusement..). Une grande œuvre pour une artiste incontournable du manga.
De Chocklit-dogs, le 12 Mars 2010 à 23h29
Un manga fabuleux, recherché, une fois la lecture commencée on a du mal à en sortir.
Le dessin au premier abord laid, sublime une beauté cachée : fluide, expressionniste, à l'état d'ébauche ; aussi perturbant que son histoire.
On regrette une fin assez peu crédible, qui vient malheureusement plomber ce qui aurait pu être un pur chef-d'oeuvre... A mon avis !
De Kay [708 Pts], le 20 Mai 2008 à 00h45
Je ne cherche pas à comprendre le commentaire précédent qui a dû visiblement se gourer de manga. Perso, j'ai bien aimé même si au premier abord le graphisme n'est pas génial.
Je l'aurais plutôt classé en josei mais bon... En tout cas, il n'en reste pas moins agréable à lire même si on regrette un peu de ne pas savoir ce qui arrive par la suite à Lili.
De kinu, le 08 Août 2007 à 10h54
Ce truc c'est de la merde encore une adaptation de ce merveilleur Boilet qui n'y connait rien il a juste le privilege de parler Japonais... franchement il est temps de lui dire d'arreter de se prendre pour le roi de sa nouvelle manga comme il le dit (mdr meme sakka ne l'a pas suivi ds son ideologie) il nous fait bien rire...