J'ai acheté le premier tome, j'ai vu que ça parle sur les vampires ça tombe bien que c'est mon genre.
J'ai commencé lire et c'est juste wow que les dessins sont bien faits et magnifiques ils ont du charme! L'histoire se dérmarre bien pour le premier tome!! On montre que le garçon va que faire après avoir été mordu, c'est intéressant mais je suis plutôt curieuse de connaitre qui est la fille vampire, peut-être dans le deuxième tome.
On retrouve des thèmes récurrents de S. Oshimi comme le rapport toxique entre fille et garçon, le milieu scolaire anxiogène, le borderline dans le traitement du harcèlement, le cadre familial basé sur le tacite et le non dit, la pulsion, le manque de reconnaissance (fêlure narcissique qui mène à la monstruosité, parfois..)
Makoto voit flou a des vertiges qui donnent de magnifiques vertiges graphiques pour nous, lecteurs. Les symptômes qui accompagnent sa transformation vampirique sont terriblement bien restitués et assez canoniques.
On peut saluer la très convaincante façon dont l'auteur exprime la tension nerveuse de Makoto, qui peut passer de l'abattement morbide à l'enthousiasme délirant (sur ce dernier point, la scène de la nuit étoilée est fascinante).
En conclusion, je conseillerais cette lecture, Oshimi a peut-être choisi la figure du Vampire pour mieux interrroger le caractère névrotique des obsessions humaines et aussi peut-être nous prouver qu'entre le monstre qui inspire la terreur ancestrale et l'humain, il y a parfois peu.
JE REPOSTE MON AVIS puisque le traitement de texte du site a décidé de tout rendre illisible avec des spoilers, désolé pour le spam de pavé :(
Le premier tome d'une nouvelle série d'un de mes mangakas favoris, j'avais donc beaucoup d'attentes, je ne suis pas déçu.
Shûzô Ôshimi a cette fois-ci choisi de changer de genre en se lançant dans le fantastique, revisitant le myhte des vampires. Sans le révolutionner ni tomber dans des clichés éculés, il aborde ce thème de façon très psychologique, comme à son habitude. De ses habitudes d'ailleurs, il n'a rien perdu : un bon rythme, peu de dialogues et des personnages qui, s'ils ressemblent à d'autres personnages du mangaka dans leur grandes lignes, ont un traitement qui diverge rapidement de ce qu'il a déjà réalisé (même pour le protagoniste peu charismatique qui se révèle plus courageux que prévu). Quelques indices laissent également espérer que les personnages secondaires puissent avoir un développement bienvenu.
Si dans ce prémier tome le décor est planté, rien ne différencierait ce premier tome d'un autre bon début de série s'il n'y avait le dessin. En effet, si l'on a pu reprocher à Ôshimi son style trop plat et générique dans Les fleurs du mal, on a pu observer une réelle évolution graphique tout au long de Dans l'intimité de Marie, et c'est maintenant artiste très polyvalent qui signe ce titre. Que ce soit la couverture, les premières pages, des cases à l'aquarelle ou des passages entiers rappelant les artistes surréalistes tant appréciées par Ôshimi (voire impressionistes), nous avons là un manga particulièrement riche en styles graphiques.
Là où certains mangakas cherchent leur style, Ôshimi a trouvé les siens, j'atends maintenant avec impatience la suite française de cette série prometteuse.
PS : l'édition de Pika est satisfaisante et le choix de texture pour la couverture était celui que j'attendais quand je l'ai vue (pas une couverture hyper lisse à la One piece)
SPOILER : comme on pouvait s'y attendre avec un auteur comme Ôshimi, pervers autoproclamé, le vampire sera attiré par le sang comme tout bon vampire mais aussi.... par les règles des jeunes filles. Cela a au moins le mérite d'appréhender un nouveau pan du vampirisme (et d'être gênant, j'avais bien dit qu'Ôshimi n'avait pas perdu ses bonnes habitudes).
Le premier tome d'une nouvelle série d'un de mes mangakas favoris, j'avais donc beaucoup d'attentes, je ne suis pas déçu.
Shûzô Ôshimi a cette fois-ci choisi de changer de genre en se lançant dans le fantastique, revisitant le mythe des vampires. Sans le révolutionner ni tomber dans des clichés éculés, il aborde ce thème de façon très psychologique, comme à son habitude. De ses habitudes d'ailleurs, il n'a rien perdu : un bon rythme, peu de dialogues et des personnages qui, s'ils ressemblent à d'autres personnages du mangaka dans leur grandes lignes, ont un traitement qui diverge rapidement de ce qu'il a déjà réalisé (même pour le protagoniste peu charismatique qui se révèle plus courageux que prévu). Quelques indices laissent également espérer que les personnages secondaires puissent avoir un développement bienvenu.
Si dans ce prémier tome le décor est planté, rien ne différencierait ce premier tome d'un autre bon début de série s'il n'y avait le dessin. En effet, si l'on a pu reprocher à Ôshimi son style trop plat et générique dans Les fleurs du mal, on a pu observer une réelle évolution graphique tout au long de Dans l'intimité de Marie, et c'est maintenant artiste très polyvalent qui signe ce titre. Que ce soit la couverture, les premières pages, des cases à l'aquarelle ou des passages entiers rappelant les artistes surréalistes tant appréciées par Ôshimi (voire impressionistes), nous avons là un manga particulièrement riche en styles graphiques.
Là où certains mangakas cherchent leur style, Ôshimi a trouvé les siens, j'atends maintenant avec impatience la suite française de cette série prometteuse.
PS : l'édition de Pika est satisfaisante et le choix de texture pour la couverture était celui que j'attendais quand je l'ai vue (pas une couverture hyper lisse à la One piece)
SPOILER : comme on pouvait s'y attendre avec un auteur comme Ôshimi, pervers autoproclamé, le vampire sera attiré par le sang comme tout bon vampire mais aussi.... par les règles des jeunes filles. Cela a au moins le mérite d'appréhender un nouveau pan du vampirisme (et d'être gênant, j'avais bien dit qu'Ôshimi n'avait pas perdu ses bonnes habitudes).
De Wakana [892 Pts], le 07 Novembre 2018 à 08h15
J'ai acheté le premier tome, j'ai vu que ça parle sur les vampires ça tombe bien que c'est mon genre.
J'ai commencé lire et c'est juste wow que les dessins sont bien faits et magnifiques ils ont du charme! L'histoire se dérmarre bien pour le premier tome!! On montre que le garçon va que faire après avoir été mordu, c'est intéressant mais je suis plutôt curieuse de connaitre qui est la fille vampire, peut-être dans le deuxième tome.
De Aliocha [237 Pts], le 18 Janvier 2018 à 15h31
On retrouve des thèmes récurrents de S. Oshimi comme le rapport toxique entre fille et garçon, le milieu scolaire anxiogène, le borderline dans le traitement du harcèlement, le cadre familial basé sur le tacite et le non dit, la pulsion, le manque de reconnaissance (fêlure narcissique qui mène à la monstruosité, parfois..)
Makoto voit flou a des vertiges qui donnent de magnifiques vertiges graphiques pour nous, lecteurs. Les symptômes qui accompagnent sa transformation vampirique sont terriblement bien restitués et assez canoniques.
On peut saluer la très convaincante façon dont l'auteur exprime la tension nerveuse de Makoto, qui peut passer de l'abattement morbide à l'enthousiasme délirant (sur ce dernier point, la scène de la nuit étoilée est fascinante).
En conclusion, je conseillerais cette lecture, Oshimi a peut-être choisi la figure du Vampire pour mieux interrroger le caractère névrotique des obsessions humaines et aussi peut-être nous prouver qu'entre le monstre qui inspire la terreur ancestrale et l'humain, il y a parfois peu.
De nolhane [6581 Pts], le 18 Janvier 2018 à 11h29
Un excellent début où l'on retrouve des thèmes cher àl'auteur. Celui-ci semble avoir passé encore un cap dans sa mise en scène et dans son dessin.
J'ai hate de voir la suite de cette transformation/adolescence
De Yacine [1322 Pts], le 17 Janvier 2018 à 21h55
JE REPOSTE MON AVIS puisque le traitement de texte du site a décidé de tout rendre illisible avec des spoilers, désolé pour le spam de pavé :(
Le premier tome d'une nouvelle série d'un de mes mangakas favoris, j'avais donc beaucoup d'attentes, je ne suis pas déçu.
Shûzô Ôshimi a cette fois-ci choisi de changer de genre en se lançant dans le fantastique, revisitant le myhte des vampires. Sans le révolutionner ni tomber dans des clichés éculés, il aborde ce thème de façon très psychologique, comme à son habitude. De ses habitudes d'ailleurs, il n'a rien perdu : un bon rythme, peu de dialogues et des personnages qui, s'ils ressemblent à d'autres personnages du mangaka dans leur grandes lignes, ont un traitement qui diverge rapidement de ce qu'il a déjà réalisé (même pour le protagoniste peu charismatique qui se révèle plus courageux que prévu). Quelques indices laissent également espérer que les personnages secondaires puissent avoir un développement bienvenu.
Si dans ce prémier tome le décor est planté, rien ne différencierait ce premier tome d'un autre bon début de série s'il n'y avait le dessin. En effet, si l'on a pu reprocher à Ôshimi son style trop plat et générique dans Les fleurs du mal, on a pu observer une réelle évolution graphique tout au long de Dans l'intimité de Marie, et c'est maintenant artiste très polyvalent qui signe ce titre. Que ce soit la couverture, les premières pages, des cases à l'aquarelle ou des passages entiers rappelant les artistes surréalistes tant appréciées par Ôshimi (voire impressionistes), nous avons là un manga particulièrement riche en styles graphiques.
Là où certains mangakas cherchent leur style, Ôshimi a trouvé les siens, j'atends maintenant avec impatience la suite française de cette série prometteuse.
PS : l'édition de Pika est satisfaisante et le choix de texture pour la couverture était celui que j'attendais quand je l'ai vue (pas une couverture hyper lisse à la One piece)
SPOILER : comme on pouvait s'y attendre avec un auteur comme Ôshimi, pervers autoproclamé, le vampire sera attiré par le sang comme tout bon vampire mais aussi.... par les règles des jeunes filles. Cela a au moins le mérite d'appréhender un nouveau pan du vampirisme (et d'être gênant, j'avais bien dit qu'Ôshimi n'avait pas perdu ses bonnes habitudes).
De Yacine [1322 Pts], le 17 Janvier 2018 à 21h51
Le premier tome d'une nouvelle série d'un de mes mangakas favoris, j'avais donc beaucoup d'attentes, je ne suis pas déçu.
Shûzô Ôshimi a cette fois-ci choisi de changer de genre en se lançant dans le fantastique, revisitant le mythe des vampires. Sans le révolutionner ni tomber dans des clichés éculés, il aborde ce thème de façon très psychologique, comme à son habitude. De ses habitudes d'ailleurs, il n'a rien perdu : un bon rythme, peu de dialogues et des personnages qui, s'ils ressemblent à d'autres personnages du mangaka dans leur grandes lignes, ont un traitement qui diverge rapidement de ce qu'il a déjà réalisé (même pour le protagoniste peu charismatique qui se révèle plus courageux que prévu). Quelques indices laissent également espérer que les personnages secondaires puissent avoir un développement bienvenu.
Si dans ce prémier tome le décor est planté, rien ne différencierait ce premier tome d'un autre bon début de série s'il n'y avait le dessin. En effet, si l'on a pu reprocher à Ôshimi son style trop plat et générique dans Les fleurs du mal, on a pu observer une réelle évolution graphique tout au long de Dans l'intimité de Marie, et c'est maintenant artiste très polyvalent qui signe ce titre. Que ce soit la couverture, les premières pages, des cases à l'aquarelle ou des passages entiers rappelant les artistes surréalistes tant appréciées par Ôshimi (voire impressionistes), nous avons là un manga particulièrement riche en styles graphiques.
Là où certains mangakas cherchent leur style, Ôshimi a trouvé les siens, j'atends maintenant avec impatience la suite française de cette série prometteuse.
PS : l'édition de Pika est satisfaisante et le choix de texture pour la couverture était celui que j'attendais quand je l'ai vue (pas une couverture hyper lisse à la One piece)
SPOILER : comme on pouvait s'y attendre avec un auteur comme Ôshimi, pervers autoproclamé, le vampire sera attiré par le sang comme tout bon vampire mais aussi.... par les règles des jeunes filles. Cela a au moins le mérite d'appréhender un nouveau pan du vampirisme (et d'être gênant, j'avais bien dit qu'Ôshimi n'avait pas perdu ses bonnes habitudes).