Jirô Taniguchi aimait parler du ressentis de vivre, vivre avec ses souvenirs, ses émotions et ce qui nous entoure. Pour cela il dessina maintes et maintes fois l'homme qui marche. Furari est un de ces albums. Sa spécificité est de se dérouler à l'ère d'Edo (à Tokyo= Edo).
Un homme est pris d'une passion pour la cartographie et le calcul des distance depuis qu'il est en retraite. Il s’entraîne tout les jours a avoir un pas régulier lui permettant d'offrir ses services de mesureur à des observatoires.
Le contexte est original et utilisé à très bon escient. La vie à Edo est montré comme rarement, dans son ensemble et avec ses petits riens.
S'est assurément une des qualités de cette bd douce et contemplative remarquablement dessinée par Taniguchi.
Le héros marcheur est un rêveur maladroit et intelligent. Les passages où il rêves et se met à la place d'animaux sont assez géniaux et impressionnant dans leur mise en page.
On peux émettre les réserves assez récurrentes chez l'auteur d'une contemplation parfois un peu ronronnante et facile et de certaine maladresse dans le propos (les commentaires grivois et naïfs du personnages principal..). Ces défauts ont tendance à m'agacer chez Taniguchi mais ils sont ici équilibrés par un propos et un regard intéressant.
Furari n'est pas l'oeuvre la plus aboutie de Taniguchi. Les graphismes sont très jolis mais la narration hésite constamment entre un style contemplatif et une style plus classique. Au final, on a l'impression de lire l'homme qui marche mais avec beaucoup de dialogues souvent inutiles.
Une oeuvre simple avec un contexte historique fort qu'on ne trouvait pas dans "l'homme qui marche".
Des personnages attachants,
un aperçu des us et coutumes "médiévaux" nippons,
un travail de reconstitution qu'on devine fidèle (du moins crédible) et des rendus de paysages somptueux...
On accompagne le "héros" dans son cheminement à travers Edo et le temps qui vont le mener vers un projet pharaonique, et les textes rares renforcent la pudeur de cette oeuvre où le lecteur s'immisce dans la vie et les rêves du personnage principal.
Ce qui pourrait déplaire : le rythme lent, la rareté des textes, le décalage des "rêves" du personnage, la fin de l'histoire avant le début de la grande aventure et la notoriété... Autant de points qui font pour moi le charme de ce livre.
ça tourne peut-ètre en rond pour certains mais la simplicité des personnages de taniguchi tout en émanant une certaine émotion rendent ses manga exccelents
De nolhane [7020 Pts], le 03 Décembre 2018 à 00h57
Jirô Taniguchi aimait parler du ressentis de vivre, vivre avec ses souvenirs, ses émotions et ce qui nous entoure. Pour cela il dessina maintes et maintes fois l'homme qui marche. Furari est un de ces albums. Sa spécificité est de se dérouler à l'ère d'Edo (à Tokyo= Edo).
Un homme est pris d'une passion pour la cartographie et le calcul des distance depuis qu'il est en retraite. Il s’entraîne tout les jours a avoir un pas régulier lui permettant d'offrir ses services de mesureur à des observatoires.
Le contexte est original et utilisé à très bon escient. La vie à Edo est montré comme rarement, dans son ensemble et avec ses petits riens.
S'est assurément une des qualités de cette bd douce et contemplative remarquablement dessinée par Taniguchi.
Le héros marcheur est un rêveur maladroit et intelligent. Les passages où il rêves et se met à la place d'animaux sont assez géniaux et impressionnant dans leur mise en page.
On peux émettre les réserves assez récurrentes chez l'auteur d'une contemplation parfois un peu ronronnante et facile et de certaine maladresse dans le propos (les commentaires grivois et naïfs du personnages principal..). Ces défauts ont tendance à m'agacer chez Taniguchi mais ils sont ici équilibrés par un propos et un regard intéressant.
Un agréable moment de lecture.
De shinob [127 Pts], le 28 Mars 2017 à 20h50
Furari n'est pas l'oeuvre la plus aboutie de Taniguchi. Les graphismes sont très jolis mais la narration hésite constamment entre un style contemplatif et une style plus classique. Au final, on a l'impression de lire l'homme qui marche mais avec beaucoup de dialogues souvent inutiles.
De Snotling, le 18 Mars 2013 à 11h52
Ce qui peut plaire :
Une oeuvre simple avec un contexte historique fort qu'on ne trouvait pas dans "l'homme qui marche".
Des personnages attachants,
un aperçu des us et coutumes "médiévaux" nippons,
un travail de reconstitution qu'on devine fidèle (du moins crédible) et des rendus de paysages somptueux...
On accompagne le "héros" dans son cheminement à travers Edo et le temps qui vont le mener vers un projet pharaonique, et les textes rares renforcent la pudeur de cette oeuvre où le lecteur s'immisce dans la vie et les rêves du personnage principal.
Ce qui pourrait déplaire : le rythme lent, la rareté des textes, le décalage des "rêves" du personnage, la fin de l'histoire avant le début de la grande aventure et la notoriété... Autant de points qui font pour moi le charme de ce livre.
A lire, au moins pour se faire une opinion.
De madhic [376 Pts], le 07 Janvier 2013 à 13h30
J'ai moins accroché sur Furari que sur les autres oeuvres du maitre.
De Glacia, le 23 Août 2012 à 19h03
Hum...c'est bien beau tous ces jeux de mots et ces éloges mais... ça ne dis pas votre avis sur ce titre. Bon? Plaisant? Philosophique? Sensibilisant?
Bref on n'est jamais mieux servi que par soi-même...
De Fred [4223 Pts], le 01 Mars 2012 à 23h30
ça tourne peut-ètre en rond pour certains mais la simplicité des personnages de taniguchi tout en émanant une certaine émotion rendent ses manga exccelents
De mouais..., le 09 Septembre 2011 à 11h22
Ca ne tournerait pas un peu en rond ses titres ?
L'homme qui marche, Le promeneur, et maintenant ça ...