Satoshi Kon est un grand cinéaste mais aussi un magnifique Mangaka.
La publication française de Fossiles de rêves fut pour moi inatendue et inespéré. On retrouve avec plaisir la patte de l'artiste au travers de ses oeuvres de jeunesse. Le style et l'ambiance varient beaucoup en fonction des 15 histoires mais le plaisir de lecture fut constament au rendez-vous.
Je m'attendais à plus ou moins apprécier la lecture selon les histoires mais cela n'as pas été le cas. Ce reccueil donne à voir de la grande maîtrise et du pannel de possibilité qui s'offrent au Mangaka et ce, dès le début de sa carrière.
Le dessin est toujours aussi impeccable et le regard sur l'humain et la société intelligent. Une lecture pour tout fan de l'artiste, pour les curieux et pour les autres!
J'ai beaucoup apprécié de lire les travaux de jeunesse de Satoshi Kon à travers ces quinze nouvelles, suffisamment différentes les unes des autres pour que chacun y trouve son compte (j'ai par exemple moins accroché avec la nouvelle Les Enfants de la balle, montrant un groupe de jeunes jouant au base-ball, en revanche j'ai vraiment aimé Les Prisonniers, et Au-delà du soleil m'a bien fait rire, pour ne citer que ces deux exemples).
Niveau graphismes, là aussi, c'est assez varié, certaines nouvelles se ressentent de l'influence de Katsuhiro Otomo, dans d'autres Satoshi Kon modifie son style pour coller à son propos (je pense notamment à la nouvelle historique La Bête, dans laquelle les personnages font plus réalistes), quelques histoires courtes sont visuellement plus marquées années 80 (en raison des vêtements des personnages, de leurs coiffures, de l'architecture) tandis que d'autres, non. Là encore, si on est gêné par le style d'une nouvelle, il suffit d'en lire une autre pour trouver son bonheur.
Malgré le côté disparate dû au regroupement d'histoires différentes, tant par leur thème que par leur visuel, l'émotion surgit, en ce qui me concerne j'ai eu l'impression de ressentir de l'affection de la part de Satoshi Kon pour les personnages qu'il a mis en scène, ce qui m'a tout naturellement conduite à en éprouver à mon tour. Finalement, peu importent l'époque à laquelle ces nouvelles se déroulent ou si elles sont tristes ou gaies, elles sont avant tout très humaines.
À noter également : l'excellent travail d'édition de Pika, qui fait précéder les nouvelles d'une courte préface de Mathieu Bonhomme (mettant les lecteurs dans l'ambiance sans les assommer), s'est débrouillé pour nous proposer une anthologie propre malgré la disparition des planches originales dans certains cas, resitue chaque nouvelle sans que cela soit intrusif, et termine l'ouvrage par une interview de Susumu Hirasawa permettant de mieux cerner Satoshi Kon et un dernier hommage poétique rendu au mangaka par les éditeurs de Young Magazine.
En conclusion, il s'agit là d'un excellent recueil que je vous recommande totalement !
De nolhane [6599 Pts], le 31 Mars 2017 à 22h05
Satoshi Kon est un grand cinéaste mais aussi un magnifique Mangaka.
La publication française de Fossiles de rêves fut pour moi inatendue et inespéré. On retrouve avec plaisir la patte de l'artiste au travers de ses oeuvres de jeunesse. Le style et l'ambiance varient beaucoup en fonction des 15 histoires mais le plaisir de lecture fut constament au rendez-vous.
Je m'attendais à plus ou moins apprécier la lecture selon les histoires mais cela n'as pas été le cas. Ce reccueil donne à voir de la grande maîtrise et du pannel de possibilité qui s'offrent au Mangaka et ce, dès le début de sa carrière.
Le dessin est toujours aussi impeccable et le regard sur l'humain et la société intelligent. Une lecture pour tout fan de l'artiste, pour les curieux et pour les autres!
De Mitsuko62 [3655 Pts], le 03 Mars 2017 à 14h17
J'ai beaucoup apprécié de lire les travaux de jeunesse de Satoshi Kon à travers ces quinze nouvelles, suffisamment différentes les unes des autres pour que chacun y trouve son compte (j'ai par exemple moins accroché avec la nouvelle Les Enfants de la balle, montrant un groupe de jeunes jouant au base-ball, en revanche j'ai vraiment aimé Les Prisonniers, et Au-delà du soleil m'a bien fait rire, pour ne citer que ces deux exemples).
Niveau graphismes, là aussi, c'est assez varié, certaines nouvelles se ressentent de l'influence de Katsuhiro Otomo, dans d'autres Satoshi Kon modifie son style pour coller à son propos (je pense notamment à la nouvelle historique La Bête, dans laquelle les personnages font plus réalistes), quelques histoires courtes sont visuellement plus marquées années 80 (en raison des vêtements des personnages, de leurs coiffures, de l'architecture) tandis que d'autres, non. Là encore, si on est gêné par le style d'une nouvelle, il suffit d'en lire une autre pour trouver son bonheur.
Malgré le côté disparate dû au regroupement d'histoires différentes, tant par leur thème que par leur visuel, l'émotion surgit, en ce qui me concerne j'ai eu l'impression de ressentir de l'affection de la part de Satoshi Kon pour les personnages qu'il a mis en scène, ce qui m'a tout naturellement conduite à en éprouver à mon tour. Finalement, peu importent l'époque à laquelle ces nouvelles se déroulent ou si elles sont tristes ou gaies, elles sont avant tout très humaines.
À noter également : l'excellent travail d'édition de Pika, qui fait précéder les nouvelles d'une courte préface de Mathieu Bonhomme (mettant les lecteurs dans l'ambiance sans les assommer), s'est débrouillé pour nous proposer une anthologie propre malgré la disparition des planches originales dans certains cas, resitue chaque nouvelle sans que cela soit intrusif, et termine l'ouvrage par une interview de Susumu Hirasawa permettant de mieux cerner Satoshi Kon et un dernier hommage poétique rendu au mangaka par les éditeurs de Young Magazine.
En conclusion, il s'agit là d'un excellent recueil que je vous recommande totalement !