Disclaimer : Cette critique reste une nouvelle fois objective et analytique comme précédemment à l’inverse de celle d’Erkael qui, ressemblant davantage à un avis qu’une critique, manque encore et toujours de recul et de compréhension sur le contenu et le contexte de l’œuvre. Merci de votre compréhension.
C’est l’apocalypse, le feu ravage la Terre sans compter l’apparition des doppelgängers venus d’Adora pour plonger encore davantage les habitants de l’Empire de Tokyo dans le désespoir, source de carburant pour le Grand Cataclysme qui s’y déroule. Mais malgré le chaos, la Fire Force emmenée par la 8e brigade essaie tant bien que mal de ramener et préserver l’espoir à la population.
Dans ce tome débute un affrontement on-ne-peut-plus inattendu opposant Karim de la 1re brigade à Rekka - ou plutôt son doppelganger. Un affrontement qui permet de mettre en lumière le personnage de Karim très peu mis sur le devant de la scène mais aussi ce poids à porter déjà mentionné à plusieurs reprises dans l’histoire de la perte de son défunt ami réincarné qu’il doit affronter. Un cheminement classique de la voie de la redemption avec un bref -même trop bref- instant sur ce qui unissait ces deux personnages auparavant. Pas mémorable ni forcément émouvant mais cela n’empêche pas Ohkubo de continuer à s’amuser avec les codes de la mise en scène en utilisant la partie de jeu vidéo avec Arthur comme mise en abîme.
En revanche, l’auteur parvient à procurer une émotion cette fois ci bien mieux maîtrisée en utilisant le personnage de Vulcan à travers son histoire avec Yū. Un sentiment de pitié chez le lecteur mais également de vaillance chez Arthur qui entre-temps, voyant que le boss final dans son monde imaginaire comme son jeu vidéo se rapproche, le transcende et à ce moment-là il ne dégage plus une once de niaiserie devant Giovanni dans le corps de Yū ou devant son ennemi juré Dragon. Ce passage sur ce dernier, qui a vécu toute sa vie entière dans son propre désespoir à force d’errer sans aspiration ni désir provoquant des destructions sur son passage, donne beaucoup de volume au personnage et le lecteur comprend que Dragon -ce monstre imposant- qui jusqu’à présent n’avait pas d’objectif défini à part tout ravager en a désormais un : vouloir vaincre à tout prix le roi des chevaliers rempli d’espoir.
Terminés les moments de gags souvent tournés en dérision sur Arthur, place à l’action, au spectaculaire et à de l’épique sur ce que l’histoire nomme comme le combat légendaire. Et là… tout part dans tous les sens possibles. Un combat où tout repose sur de la force brute mais aussi principalement sur les capacités des deux titans à la puissance aussi démesurée que ne peut être leur imagination, chacun dans leur rôle respectif: le chevalier face au dragon.
Ohkubo a vraiment voulu marquer un gros coup et le lecteur comprend bien pourquoi. Il voulait le garder le plus tard possible afin que l’attention soit focalisée sur cette affrontement d’anthologie pour en faire un événement d’une grande envergure où les deux combattants s’affrontent sur terre, dans les airs mais aussi sous l’océan. Plus rien dans les lois de la physique n’a d’impact dans cet univers où il est possible de se tenir sur les nuages, planer dans les airs, respirer sous l’eau… absolument plus rien n’est tangible MAIS au final c’est bien le propos dans cette histoire depuis le début du Grand Cataclysme avec l’apparition de la Lune et des étoiles comiques à cinq branches dans le ciel dû à l’approche d’Adora représentant l’imaginaire de l’humanité car dans le pouvoir de l’imagination absolument tout est possible, même l’impossible. Et en plus comme si ça ne suffisait pas pour que la planète supporte ce duel épique, Ohkubo prend la décision complètement soudaine comme il a l’habitude dernièrement de conduire ce combat dantesque dans l’espace jusqu’à le finir sur la Lune. À cet instant, le lecteur ne peut qu’être subjugué par ce choix abracadabrantesque car cette situation dépasse complètement le lecteur et c’est justement ce que cherche à obtenir l’auteur qui souhaite faire dépasser les limites -voire peut-être les siennes- de l’impossible à ses personnages. Allant même jusqu’à faire croire qu’ils aient oublier de respirer tellement ils sont prisonniers de leur combat jusqu’à ce que la réalité -le contre-pouvoir de l’imagination- finisse par rattraper Arthur résultant a finir congelé et asphyxié puis laissé pour mort sauf que coup de théâtre son imagination par le biais d’un simple anneau (donné par Vulcan dans le tome 24) l’aide à retrouver sa faculté à s’accrocher à son monde imaginaire délirant tel le jeu vidéo lui ayant servi d’entraînement. D’ailleurs Ohkubo continue encore de vouloir s’amuser avec la mise en scène en faisant apparaître les caractères du jeu vidéo -pas très 16bit sur la version proposée par Kana- dans le ciel étoilé. Petite référence aux JRPG, rien de tangible toujours mais encore une fois- il faut le rappeler- qui reste cohérent avec le propos de cette œuvre. L’imagination est sans limite, comme dit un dicton.
Ohkubo délivre quoi au’il en soit sur ce tome un affrontement de très haut niveau sur la forme avec les personnages hauts en couleur d’Arthur et Dragon comme sur le fond avec la valeur qu’ils représentent aux yeux de l’histoire de ce manga mais aussi de ceux du lecteur.
Cette première partie du combat légendaire offre déjà beaucoup si ce n’est énormément en terme de dynamisme, de narration et enfin de symbolisme. Deux êtres a l’imagination débordante s’affrontant pour déterminer le destin de la Terre et de l’humanité, l’espoir contre le désespoir qui pourrait ressembler à un affrontement final. Et si c’était justement l’idée? À voir si le dénouement de cet affrontement dans le prochain tome permettra de le rendre historique et -pourquoi pas- inoubliable avant le "vrai" dénouement de cette œuvre
De Shobotai08, le 03 Septembre 2023 à 00h48
Disclaimer : Cette critique reste une nouvelle fois objective et analytique comme précédemment à l’inverse de celle d’Erkael qui, ressemblant davantage à un avis qu’une critique, manque encore et toujours de recul et de compréhension sur le contenu et le contexte de l’œuvre. Merci de votre compréhension.
C’est l’apocalypse, le feu ravage la Terre sans compter l’apparition des doppelgängers venus d’Adora pour plonger encore davantage les habitants de l’Empire de Tokyo dans le désespoir, source de carburant pour le Grand Cataclysme qui s’y déroule. Mais malgré le chaos, la Fire Force emmenée par la 8e brigade essaie tant bien que mal de ramener et préserver l’espoir à la population.
Dans ce tome débute un affrontement on-ne-peut-plus inattendu opposant Karim de la 1re brigade à Rekka - ou plutôt son doppelganger. Un affrontement qui permet de mettre en lumière le personnage de Karim très peu mis sur le devant de la scène mais aussi ce poids à porter déjà mentionné à plusieurs reprises dans l’histoire de la perte de son défunt ami réincarné qu’il doit affronter. Un cheminement classique de la voie de la redemption avec un bref -même trop bref- instant sur ce qui unissait ces deux personnages auparavant. Pas mémorable ni forcément émouvant mais cela n’empêche pas Ohkubo de continuer à s’amuser avec les codes de la mise en scène en utilisant la partie de jeu vidéo avec Arthur comme mise en abîme.
En revanche, l’auteur parvient à procurer une émotion cette fois ci bien mieux maîtrisée en utilisant le personnage de Vulcan à travers son histoire avec Yū. Un sentiment de pitié chez le lecteur mais également de vaillance chez Arthur qui entre-temps, voyant que le boss final dans son monde imaginaire comme son jeu vidéo se rapproche, le transcende et à ce moment-là il ne dégage plus une once de niaiserie devant Giovanni dans le corps de Yū ou devant son ennemi juré Dragon. Ce passage sur ce dernier, qui a vécu toute sa vie entière dans son propre désespoir à force d’errer sans aspiration ni désir provoquant des destructions sur son passage, donne beaucoup de volume au personnage et le lecteur comprend que Dragon -ce monstre imposant- qui jusqu’à présent n’avait pas d’objectif défini à part tout ravager en a désormais un : vouloir vaincre à tout prix le roi des chevaliers rempli d’espoir.
Terminés les moments de gags souvent tournés en dérision sur Arthur, place à l’action, au spectaculaire et à de l’épique sur ce que l’histoire nomme comme le combat légendaire. Et là… tout part dans tous les sens possibles. Un combat où tout repose sur de la force brute mais aussi principalement sur les capacités des deux titans à la puissance aussi démesurée que ne peut être leur imagination, chacun dans leur rôle respectif: le chevalier face au dragon.
Ohkubo a vraiment voulu marquer un gros coup et le lecteur comprend bien pourquoi. Il voulait le garder le plus tard possible afin que l’attention soit focalisée sur cette affrontement d’anthologie pour en faire un événement d’une grande envergure où les deux combattants s’affrontent sur terre, dans les airs mais aussi sous l’océan. Plus rien dans les lois de la physique n’a d’impact dans cet univers où il est possible de se tenir sur les nuages, planer dans les airs, respirer sous l’eau… absolument plus rien n’est tangible MAIS au final c’est bien le propos dans cette histoire depuis le début du Grand Cataclysme avec l’apparition de la Lune et des étoiles comiques à cinq branches dans le ciel dû à l’approche d’Adora représentant l’imaginaire de l’humanité car dans le pouvoir de l’imagination absolument tout est possible, même l’impossible. Et en plus comme si ça ne suffisait pas pour que la planète supporte ce duel épique, Ohkubo prend la décision complètement soudaine comme il a l’habitude dernièrement de conduire ce combat dantesque dans l’espace jusqu’à le finir sur la Lune. À cet instant, le lecteur ne peut qu’être subjugué par ce choix abracadabrantesque car cette situation dépasse complètement le lecteur et c’est justement ce que cherche à obtenir l’auteur qui souhaite faire dépasser les limites -voire peut-être les siennes- de l’impossible à ses personnages. Allant même jusqu’à faire croire qu’ils aient oublier de respirer tellement ils sont prisonniers de leur combat jusqu’à ce que la réalité -le contre-pouvoir de l’imagination- finisse par rattraper Arthur résultant a finir congelé et asphyxié puis laissé pour mort sauf que coup de théâtre son imagination par le biais d’un simple anneau (donné par Vulcan dans le tome 24) l’aide à retrouver sa faculté à s’accrocher à son monde imaginaire délirant tel le jeu vidéo lui ayant servi d’entraînement. D’ailleurs Ohkubo continue encore de vouloir s’amuser avec la mise en scène en faisant apparaître les caractères du jeu vidéo -pas très 16bit sur la version proposée par Kana- dans le ciel étoilé. Petite référence aux JRPG, rien de tangible toujours mais encore une fois- il faut le rappeler- qui reste cohérent avec le propos de cette œuvre. L’imagination est sans limite, comme dit un dicton.
Ohkubo délivre quoi au’il en soit sur ce tome un affrontement de très haut niveau sur la forme avec les personnages hauts en couleur d’Arthur et Dragon comme sur le fond avec la valeur qu’ils représentent aux yeux de l’histoire de ce manga mais aussi de ceux du lecteur.
Cette première partie du combat légendaire offre déjà beaucoup si ce n’est énormément en terme de dynamisme, de narration et enfin de symbolisme. Deux êtres a l’imagination débordante s’affrontant pour déterminer le destin de la Terre et de l’humanité, l’espoir contre le désespoir qui pourrait ressembler à un affrontement final. Et si c’était justement l’idée? À voir si le dénouement de cet affrontement dans le prochain tome permettra de le rendre historique et -pourquoi pas- inoubliable avant le "vrai" dénouement de cette œuvre