J'ai été un peu déconcertée par ce tome, concluant l'histoire de Yu Ming via un troisième et dernier axe dont les enjeux croissent encore par rapport aux parties mettant en scène Petite Huit et la princesse-sangsue Petite Yan.
Tout d'abord, on sent qu'un certain laps de temps s'est écoulé entre la sortie du deuxième et celle du troisième volume, d'où des choix de traduction différents, notamment concernant les noms propres (Petite Huit devient Xiaoba, pour ne citer que cet exemple, ce qui ne gêne certes pas outre mesure la compréhension mais qui aurait tout de même pu être évité). L'histoire de la princesse-sangsue Petite Yan et ses répercussions sont assez rapidement évacuées, quant à Yu Ming, il change radicalement de personnalité, ce qui s'explique tout à fait par ce qu'il a vécu ainsi que par les souvenirs de sa première incarnation qui ressurgissent, néanmoins j'aurais aimé que cette justification soit un peu plus abordée dans la narration.
Les principales réponses que l'on pouvait souhaiter obtenir sont pourtant abordées ou suffisamment suggérées pour que le lecteur parvienne à se faire sa propre idée, reste que certains passages sont traités trop rapidement, surtout si on les compare au rythme adopté sur les deux précédents tomes. Même si on conserve cette ambiance de conte (très) noir empreint de taoïsme et que l'on a affaire à une vraie conclusion, j'avoue donc préférer le tome deux, qui introduisait plus complètement ses personnages et posait mieux ses enjeux, ceux-ci n'en paraissant que plus dramatiques.
De Mitsuko62 [3655 Pts], le 05 Avril 2021 à 16h30
J'ai été un peu déconcertée par ce tome, concluant l'histoire de Yu Ming via un troisième et dernier axe dont les enjeux croissent encore par rapport aux parties mettant en scène Petite Huit et la princesse-sangsue Petite Yan.
Tout d'abord, on sent qu'un certain laps de temps s'est écoulé entre la sortie du deuxième et celle du troisième volume, d'où des choix de traduction différents, notamment concernant les noms propres (Petite Huit devient Xiaoba, pour ne citer que cet exemple, ce qui ne gêne certes pas outre mesure la compréhension mais qui aurait tout de même pu être évité). L'histoire de la princesse-sangsue Petite Yan et ses répercussions sont assez rapidement évacuées, quant à Yu Ming, il change radicalement de personnalité, ce qui s'explique tout à fait par ce qu'il a vécu ainsi que par les souvenirs de sa première incarnation qui ressurgissent, néanmoins j'aurais aimé que cette justification soit un peu plus abordée dans la narration.
Les principales réponses que l'on pouvait souhaiter obtenir sont pourtant abordées ou suffisamment suggérées pour que le lecteur parvienne à se faire sa propre idée, reste que certains passages sont traités trop rapidement, surtout si on les compare au rythme adopté sur les deux précédents tomes. Même si on conserve cette ambiance de conte (très) noir empreint de taoïsme et que l'on a affaire à une vraie conclusion, j'avoue donc préférer le tome deux, qui introduisait plus complètement ses personnages et posait mieux ses enjeux, ceux-ci n'en paraissant que plus dramatiques.