Attaque Des Titans (l') Vol.34 - Actualité manga
Attaque Des Titans (l') Vol.34 - Manga

Avis sur Attaque Des Titans (l') Vol.34

Shingeki no Kyojin

kelsonhaldane

De kelsonhaldane [284 Pts], le 30 Octobre 2021 à 10h44

18/20

Une fin simple et efficace!
Je n'en attendais pas moins ni plus.
Oui, ce n'ai pas épique mais je ne sais si s'était la vocation de départ de l'auteur.

Korom

De Korom [495 Pts], le 23 Octobre 2021 à 17h53

15/20

-SPOIL-

Un manga qui assurément vient d'entrer dans l'histoire, mais quel dommage pour cette fin. La construction du personnage d'Eren était splendide jusqu'ici, et quel courage de nous donner un méchant dont la motivations principale, du moins la raison profonde, est l'égoïsme, pour finalement tout lâcher au dernier moment. Il y a définitivement un chapitre en trop dans ce manga. Malgré cela, une histoire fantastique, une évolution géniale, une leçon de storytelling et, je l'espère, encore de beaux jours pour Isayama.

Lightkepper

De Lightkepper [535 Pts], le 17 Octobre 2021 à 21h04

18/20

Un très bon dernier tome et une très bonne fin pour moi ^^

VicCcent

De VicCcent, le 16 Octobre 2021 à 17h35

20/20

Une excellente fin pour un excellent manga .

QueenPoison

De QueenPoison, le 15 Octobre 2021 à 18h29

Avant de commencer ce texte, sachez qu'il n'est bien évidemment pas à lire si vous n'avez pas terminé SNK, vu que je vais forcément évoquer des événements qui spoilent. De toute façon, si vous êtes ici, je pars du principe que vous avez déjà terminé le manga, mais, comme dit si bien l'adage, mieux vaut prévenir que guérir.

SNK a sempiternellement déchaîné les passions depuis sa sortie (en particulier depuis son adaptation en anime), fût-ce pour le meilleur ou pour le pire. Souvent accusé de faire de la propagande fasciste et militaire à tort, je n'ai hélas guère été surprise par la polémique qui a suivi la fin de œuvre. Il y a toujours eu une grosse incompréhension de la part du public occidental vis-à-vis du manga d'Isayama. Le fait que ce soit l'une des œuvres les plus appréciées de la fachosphère (notamment l’alt-right) est consubstantiel à cette dissonance qu’il y a entre SNK et une partie des fans. Beaucoup de personnes, notamment sur les réseaux sociaux, ont lynché véhémentement Isayama, arguant qu'il aurait modifié sciemment la fin de son propre manga à cause de la pression des éditeurs (la shitstorm a pris de telles proportions que des fans du manga, déçus par la fin, ont décidé de créer la leur).

Je ne pense pas que ce soit la vérité. Pour moi, les réactions disproportionnées sont intrinsèques à une myriade d’individus dans la fandom n'ayant pas vraiment compris grand'chose aux thématiques du manga, et projetant leurs fantasmes les plus grotesques sur certains personnages, notamment Historia et Eren. Je fais écho à cette théorie reprise par AOT No Requiem qui part du postulat qu'Historia et Eren auraient eu un enfant ensemble, et que ce dernier massacrerait ses amis les plus chers afin d'assurer la suprématie d'Eldia, pour le plus grand plaisir des pro-Jäger. Or, cette théorie pose plusieurs incohérences : Eren disposant du titan fondateur depuis que son père le lui a légué, il lui est impossible de toucher une personne issue de la lignée royale des Fritz sans en déclencher le pouvoir. De ce fait, l'idée selon laquelle il serait le père de l'enfant d'Historia est totalement impossible. Quiconque a lu le manga attentivement sait dans quel état Eren fut après lui avoir baisé la main, lors de la cérémonie d'investiture. En ce qui concernent les velléités meurtrières d'Eren au sujet de ses amis les plus proches, notamment Armin et Mikasa, c'est tout aussi incohérent. Si Eren a fait ce qu'il a fait tout au long de la deuxième partie, c'est majoritairement pour ces derniers. Son dessein ultime n'a jamais été la suprématie d'Eldia, contrairement à ce que pensent ces olibrius, mais faire en sorte que sa famille de cœur puisse vivre le plus longtemps possible. Qu'ils vivent heureux, et pour longtemps ! dit-il à Sieg, dans le tome 32.

Érigé comme une icône viriliste depuis la seconde partie du manga, où il arbore une personnalité beaucoup plus sombre et torturée qu’au début, et surnommé par les fans anglophones Chadren en raison de sa transformation et physique et mentale, l’une des raisons pour lesquelles la fin du manga a fait polémique est corrélé à ses véritables motivations. Certains ont été littéralement déçus qu’il ne soit en réalité par un vulgaire fanatique au nationalisme exacerbé, et qu’il révèle une facette plus humaine à la toute fin où il admet ses sentiments amoureux envers Mikasa (ce qui a ulcéré au plus haut point ceux qui voyaient en lui l’amant de la Reine ). L’ennui, c’est que le véritable Eren est un personnage radicalement différent de Chadren, OC misogyne ridiculement fantasmé par une horde d’incels frustrés qui voyaient en lui un surhomme nietzschéen à la toute-puissance phallocratique. Eren, depuis qu’il a eu connaissance des atrocités qu’il commettrait dans le futur grâce au pouvoir du titan assaillant, est un personnage brisé, torturé, dépressif, en proie à une haine de soi viscérale. Si vous dites que j’ai tort, alors relisez le chapitre 131 issu du tome 33, où il fond littéralement en larmes devant Ramzi. Réduire Eren à un vulgaire chad (quel mot grotesque) est donc extrêmement simpliste, a fortiori pour un personnage aussi complexe. Certains ont également critiqué Isayama lorsqu’Eren a avoué être responsable de la mort de sa propre mère et qu’il n’a jamais été réellement libre. Pour moi, ça ne fait que renforcer l’aspect tragique dudit personnage. Et laissez-moi ajouter que ça n’a strictement rien d’incohérent. Eren a toujours été un esclave en quête de liberté. Son concept même de liberté représente de façon absolue les chaînes auxquelles il a toujours été assujetti. Son auteur lui-même le décrit comme un esclave à l’intrigue. De ce fait, on ne peut pas dire que la personnalité d’Eren ait été massacrée à la toute fin. Il a surtout été coupable d’avoir fait montre d’une certaine humanité, humanité en complète décalage avec ses atrocités.

Ce qui rend les antagonistes de SNK intéressants, c’est le décalage qu’il y a entre les pouvoirs surhumains dont ils jouissent et leur aspect humain qui frôle parfois le pathétique. L’on peut évoquer le contraste entre la terreur qu’inspire le Titan Colossal, probablement l’un des titans les plus emblématiques de la série eu égard aux premiers chapitres du manga, et le caractère veule, voire pusillanime, de son détenteur, Bertolt. Ou encore Reiner, que l’on pouvait voir tour à tour comme le grand-frère protecteur et comme un traître, qui est en réalité rongé par le remords et les idées noires. Sieg, personnage montré comme un grand manipulateur à l’intelligence machiavélique, est également intéressant psychologiquement. Outre son complexe messianique, son plan destiné à éradiquer les Eldiens de la surface de la terre en les rendant stériles cache une détestation larvée au plus profond de lui-même à cause des traumatismes de son enfance liés à son propre père.

Les révélations de la grande ancêtre Ymir au sujet de l’amour qu’elle vouait envers le roi Fritz ont également fait tiquer beaucoup de personnes. Je ne la vois pas comme une romantisation des relations abusives comme on en voit souvent çà et là, mais comme une façon de dire qu’elle était victime du Syndrome de Stockholm. On parle d’une jeune fille qui a vécu dans des circonstances affreuses du début jusqu’à la fin de son existence. Elle n’a jamais été traitée de façon décente par qui que ce soit, et, de ce fait, elle n’a jamais pu se défaire de ses chaînes, jusqu’à ce que Mikasa, personnage trop souvent réduit à son amour pour Eren, lui montre la voie. La scène où l’on voit Mikasa rendre hommage à Ymir est très touchante.

Concernant la fin elle-même, je l’ai trouvée poétique, ambiguë, mélancolique. Elle est très certainement plus subtile qu’une fin edgy où Eren pulvériserait ses anciens amis dans une tempête vengeresse, mais que voulez-vous, certains aiment voir du sang. D’aucuns disent que les pages supplémentaire qui montrent Paradis détruit et le petit-enfant devant l’Arbre sont annonciateurs d’une quelconque fin. Pour moi, c’est seulement une allégorie du cycle de la Haine condamné à sa répéter ad infinitum. C’est une vision pessimiste à laquelle chacun est libre ou non d’adhérer, mais, à moins d’être une mauvaise foi indécrottable, il me paraît grotesque de dire qu’elle entre en totale contradiction avec l’œuvre. Certains diront que ce qu’a fait Eren est inutile. Que nenni. Paradis a eu le temps de se développer technologiquement, ses amis les plus chers ont pu vivre paisiblement jusqu’à la fin, etc, etc. Détruire l’Humanité tout entière n’aurait rien apporté de pertinent, selon moi. Des dissensions au sein d’Eldia se seraient probablement produites entre les pro-Jäger et ceux aspirant à une vie paisible. Croire que les Eldiens étaient les gentils de l’Histoire, tandis que les Mahrs étaient les méchants, est inepte. Le manichéisme n’a jamais eu sa place dans SNK.

Libre aux gens d’apprécier ou non la fin, chacun a le droit d’avoir son opinion. Cela dit, traiter l’auteur de tous les noms sur les réseaux sociaux comme j’ai pu le voir depuis la parution du dernier chapitre me paraît méprisable éthiquement. Isayama étant le créateur de sa propre œuvre, c’est à lui et à lui seul de décider comment elle doit se terminer. Et je le remercie de ne pas avoir cédé aux caprices de fans trop occupés à se complaire dans leurs headcanons ridicules au lieu d’essayer de comprendre l’œuvre pour ce qu’elle est réellement.

NicooDbx

De NicooDbx, le 15 Octobre 2021 à 18h19

Je viens de me rendre compte en publiant que j'avais écrit 2 fois de suite Eren au début d'un même paragraphe... my bad.

 

Sinon, beaucoup trop compliqué de noter ce tome pour que je me lance dans un tel exercice. J'ai donc préféré laisser la place à ceux qui en avaient une idée plutôt fixe pour le coup ^^

NicooDbx

De NicooDbx, le 15 Octobre 2021 à 18h15

8 ans.... 8 longues, saisissantes, surprenantes mais surtout éblouissantes années que ce manga a débarqué chez nous, laissant peu de monde insensible. A peu près tout le monde y a goûté, fans de la première heure de fantasy/steampunk ou non, certains s'exprimant à travers leur plume, d'autres au travers de vidéos, participant à faire grimper l'hystérie collective qui s'emparerait du débat à l'aune de la conclusion de ce titre désormais culte du manga en France et dans le monde en général. Alors oui, la fin, polarisante à souhait, ne pouvait susciter qu'un émoi fort, empreint d'extrêmisme dans la critique. Certains, comme toujours, trouvant tout absolument parfait tandis que d'autres, jugeant cette conclusion abjecte, et campés sur des positions alimentées par des mouvements communautaires, s'enjoindraient à la rejeter, elle et son auteur, au rang des pires traumatismes que la Terre ait connue. Et au milieu, il y a les autres, minorité discrète peinant à se faire entendre dans un brouhaha incessant, qui comme souvent,  a coutume de l'emporter.

 

Alors oui, d'aucuns me diront que j'exagère le trait. Peut être. Mais j'y vois là aussi une des réussites du manga d'Isayama. Celle d'avoir saisi, au travers de sa dernière partie, l'essence même de comportements intersociétaux. De ceux qui conditionnent le débat public, voué à sombrer à mesure que la tension et les enjeux augmentent, dans une escalade quasi perpétuelle de la violence. 

 

Une violence, qui par ailleurs, ne disparaît pas à mesure que les causes tombent dans l'oubli. Une fois l'engrenage mis en branle, seul importe les moyens de faire, en retour, plus de mal à l'adversaire que ce qu'il nous a fait. Le tome 30 de la série, dans un dernier chapitre si juste, nous rendait alors témoin de ça. Et annonçait, non sans une certaine tristesse, une fin inéluctable, conduisant celui qui était jusque là porter par un desir total de liberté à marcher sur celle des autres, piétinant forêts et maisons, femmes et enfants.

 

Arrive alors ce tome final, censé servir de point d'orgue à tout ces événements dantesques. Et avec lui, une confrontation finale, haletante et spectaculaire qui trouve son point d'orgue dans un avant dernier chapitre sublime, rendant compte de la défaite de son personnage principal. Eren, mu par un désir irrépressible de liberté, se retrouve finalement vaincu par son obsession de cette dernière. Esclave de son propre désir de liberté en somme. Une nécessité pour un titre ayant eu à coeur de mettre le déterminisme au centre de son récit et de ses personnages. De véritables pantins, esclaves d'obessessions leur permettant de continuer à avancer, comme le disait Kenny.

 

D'Uli à Erwin, de Reiner à Eren, en passant par Eren, Jean et Mikasa, ce tome, porté par la volonté de vaincre de chacun, témoigne donc de la défaite de tous. Ainsi, alors que Mikasa renonce à l'être aimé en accomplissant son dernier devoir, Armin, que certains qualifieront d'éternel utopiste, endosse le costume d'une sorte d'Helos de Paradis, mettant ainsi fin au conflit, marqué par un jonchement de cadavres assourdissant. 

 

Malgré quelques imperfections qui me semblent également notables (notamment les dialogues de réveil, en remrciement à Eren, ou encore la trop appaissante plénitude dont semblent jouir certains personnages au final, à commencer par Reiner, figure éminement torturée du récit), Isayama ne se trahit pas. Et offre un manga sans grande solution, dans lequel le combat doit pourtant continuer, aussi vain soit-il.

 

Plus qu'un manga de l'échec, nous sommes alors peut être témoins d'une histoire sur le renoncement. Dans un drame humain, historico-politique, dans lequel chaque personnage semble porté par de nobles idéaux, ce sont ceux qui, par la force des choses, acceptent d'y renoncer qui survivent. Et gagnent le droit de se trouver une nouvelle obsession, avant que la possibilité d'exercice de cette dernière ne se trouve à nouveau contrairiée. Un pérpetuel réconcement. Dans un objectif d'édification. Telles doivent être les strates d'à peu près toutes les sociétés vivant depuis la nuit des temps. Et ainsi laisser la figure emblématique porteuse d'un idéal fort, omniscient pour certains, pathétique pour d'autres, s'en aller, vaincue sur presque tous les apsects.

 

Ainsi s'achève donc une série fondatrice, qui si elle aura marqué la carrière de son auteur, marquera à n'en point douter la vie de ses lecteurs. Une histoire dont l'héritage se poursuivra à la lumière des témoignages.

 

Merci pour tout Hajime Isayama.

Et Merci à tous ceux qui auront accepté de discuter, un temps soit peu, de ce manga si cher à nos yeux.

Fandetoujours

De Fandetoujours, le 15 Octobre 2021 à 11h48

Personellement, je trouve SnK réussit de bout en bout ! Cette fin je la trouve juste, réaliste et cohérente. Eren qui se la joue méchant mais en fait non, c'est déjà vu mais au moins ça a du sens ici.
Par contre, je trouve le dernier chapitre vraiment poussif sur la relation amoureuse entre Eren et Mikasa, il n'y a jamais rien eu entre eux, ça a toujours été (pour moi) un amour à sens unique de Mikasa. Donc j'ai trouvé que ça sonnait très fan service quand Eren avoue l'aimer etc...

Par contre, je trouve juste affreux les quelques pages supplémentaires auquelle qu'on a droit (le chapitre en scan ayant une fin un peu différente). Je preferai laaargement la fin très ouverte mais poétique qu'il avait faite de base. Ici, faire passer le temps en quelques cases de centaines voir milliers d'années, je déteste ça ! C'est à la va vite, et la dernière case donne une impression de A suivre tout bonnement insupportable. Les fanboys débiles vont hurler on veut la suite ! et dans le pire des cas, on aurait un Boruto version SnK. Au mieux, rien mais une déception pour les dernières pages d'un manga culte.

Le vendeur de Kehbab

De Le vendeur de Kehbab, le 14 Octobre 2021 à 16h17

il n'y a absolument rien d'incoherent dans la fin sauf pour les simplets qui n'auront jamais compris l'objectif d'Eren.

Son objetif etait de sauver ses amis : de leur permettre de vivre vieux et libres, pas de briser le cycle de 2000 ans de haine, chose impossible. La fin nous explique simplements ses motivations : il voulait que ses amis le tuent pour apparaitre aux yeux du monde comme des heros et ainsi gagner leur libertés et grace au grand terrassement et l'erradiquation de 80% de la population, il faudrait des decenies avant que le monde soit de nouveau capable d'attaquer Paradis.  Si cette paix etait temporaire et superificielle, et que viendrait un jour ou tout recommencerait, cela laisserait aux gens qu'il aime le temps de vivre sans crainte.

Voila le but d'Eren. Et cette fin va dans ce sens.   Venir c'est une fin raté ca n'a pas de sens. Vous vouliez quoi ? Que le monde soit erradiqués ? Ca aurait apporté quoi ?  Que finalement les Eldies et Mahr face la paix ? C'est impossible.   Eren a donc trouvé commet creer un artificiel cessé le feux. Assez long pour permettre aux gens importants pour lui de vivre.   Mikasa a pu avoir une famille et mourrir traquillement de vieillesse, puis un jour la guerre a tout simplement repris, car ainsi est l'homme face a ses peurs....

Benker

De Benker [2 Pts], le 14 Octobre 2021 à 12h35

20/20

un dénouement tout simplement spectaculaire qui redéfini encore une fois beaucoup de choses tout en restant dans la continuité de ce qui nous a été montré durant tout le manga ,mention spéciale aux toutes dernières pages extrèmement poigante 

Benker

De Benker [2 Pts], le 14 Octobre 2021 à 12h35

un dénouement tout simplement spectaculaire qui redéfini encore une fois beaucoup de choses tout en restant dans la continuité de ce qui nous a été montré durant tout le manga ,mention spéciale aux toutes dernières pages extrèmement poigante 

Poupi

De Poupi, le 14 Octobre 2021 à 07h40

5/20

Une fin affligeante, incohérente et qui vient ( pour moi ) de détruire le manga, il y aurait trop de choses à dire pour un commentaire, Eren... Je.... Bref, vraiment très déçue...

 

Flozer

De Flozer [1880 Pts], le 13 Octobre 2021 à 22h32

20/20

7 ans que j'ai découvert l'Attaque des Titans. Je commençais à peine à m'intéresser à l'univers manga en général et aujourd'hui il ne doit y avoir que One Piece que je suis depuis plus de temps. C'est dire à quel point ce titre m'a accompagné.

J'ai relu toute la série avant cet ultime volume et je comprends maintenant pourquoi je suis tant resté attaché à ce titre : c'est parce que comme moi il a évolué. Ce manga s'est maintes et maintes fois transformé pour aboutir à ce final que jamais je n'aurai pu prévoir.

On est parti d'un titre où l'on suivait des hommes tentant de survivre face à un ennemi qui semblait invincible et où n'importe qui pouvait mourir n'importe quand dans l'horreur et la désolation. Tout ça pour aboutir à un titre qui nous questionne sur des fondement importants de nos sociétés, quelque soit l'époque, les peuples ou les personnes en question.

Je redoutais la conclusion, sans doute à cause de conclusions d'autres titres que j'adore qui m'ont déçues (je ne citerai aucun titre) mais aussi parce que je n'en avais pas entendu que du bien de cette fin. Finalement, c'est un grand oui pour moi. Cet ultime opus prouve comme les 33 précédents à quel point Hajime Isayama a maîtrisé son sujet. Je pensais que tout était révélé à la fin du 33ème volume et même en lisant ce tome je pensais savoir où on se dirigeait. Mais non.

Bien sûr, ce n'est pas ma surprise qui en fait une bonne fin mais son contenu qui, je trouve, a entièrement sa place dans cette évolution des modes de pensées de ces personnages qu'on a aimé suivre pendant tant d'années.

Bravo et merci Hajime Isayama pour ce manga fantastique qui est aujourd'hui sans contestation possible mon préféré.

smallboyc

De smallboyc [170 Pts], le 13 Octobre 2021 à 20h21

19/20

Quelle aventure ! de A à Z, l'attaque des titans m'aura séduit. Une fin qui conclut avec brio ce monument. Un grand manga !

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