La tournée japonaise du sixième mondiale se poursuit dans ce huitième tome. Un apprentissage fort pour faire table rase du passé. Après le mythique Rikiishi, le nouveau tournant vénézuélien prend place dans la carrière de Joe. Vers la renaissance Ashita no Joe.
Ce qui est incroyable, c'est que ça fait un moment qu'on est dans une période de transition, et pourtant, tout coule de source. Même si le combat de ce tome contre Carlos a lieu dans un contexte miteux (match d'exhibition de 4 round, final très bizarre), on ne décroche pas, on le trouve passionant, et on n'a que plus envie d'avoir les prochains tomes en main, car comme Carlos et Joe, impossible d'en rester là !!
Je ne mets même pas de note à ce tome, j'en serais bien incapable, tant la série s'apprécie dans sa globalité, car tout est logique dans Ashita no Joe.
Tes dernières paroles me laissent l'eau à la bouche ! Reste que je demande comment je vais bien pouvoir les noter ! XD (va falloir que j'instaure des 21 ou 22/20 :p) Notamment sur l'aspect théatral de la série qui est pour moi vraiment décisif dans l'intensité narrative.
Un tome excellent, alors qu'il ne présente en fait qu'une partie transitoire de l'intrigue.
Côté boxe, ne sont développées qu'une simple exhibition en quatre rounds et des brèves séquences d'entrainement. Encore une preuve qu'Ashita no Joe n'est pas qu'un manga de sport, au même titre qu'Hajime no Ippo, qui lui rend pourtant hommage.
Ce qui fait la force de ce volume, et plus généralement du manga, c'est le développement de Joe, fierté des doya, qui poursuit sa route jalonnée de personnages-clefs. Dans ce volume, Joe passe un cap en tant qu'homme, en surmontant une difficulté. Pourtant l'auteur ne manque pas de rappeler, à travers une scène de fête foraine, que Joe reste avant tout un jeune garçon, voire un enfant qui préfère aller s'amuser avec les gamins du quartiers plutôt que de répondre à l'invitation d'une fille de son âge.
Carlos dévoile enfin de sa superbe : il a trouvé Joe et Joe l'a trouvé. Plus que l'adversaire d'un jour, qu'une étape dans le parcours de Joe, il commence à marquer et aura son importance jusqu'à la fin de la série.
Enfin, on commence à vraiment entrevoir les desseins et la personnalité de Yôko. Un personnage à ne surtout pas mésestimer : elle réserve encore bien des surprises et, une fois son masque entièrement fêlé, personne ne pourra rester insensible devant toute la beauté qui se cachait silencieusement derrière.
Le meilleur reste à venir, et je ne vois pas comment les cinq volumes restants pourraient ne pas surclasser celui-ci, au moins en ce qui concerne l'intensité dramatique du titre (dans le sens théâtral du terme).
Encore un grand volume, dominé par la présence de Carlos Rivera et par l'impact qu'il va avoir sur Joe, impact qui va vite devenir mutuel. Le vénézualien, de prime abord tocard, intrigue tant il est capable de montrer en quelques secondes des capacités incroyables, ce qui n'échappe pas à Joe, qui va être le premier à percer à jour le bonhomme et trouver en cet adversaire un moyen de se relever et de faire une croix sur l'ombre de Rikiishi. Les choses arrivent petit à petit, l'évolution de Joe est bien amenée, de même que celle de Rivera, et l'on sent bien la force du lien qui unit déjà ces deux hommes, notamment à travers leur combat d'exhibition, mis en scène de manière toujours aussi hallucinante. Le trait est dense quand il le faut, les coups sont bourrés d'impact, mis en valeur par des plans bien choisis, les explications stratégiques parfaites, et finalement, le tout n'a absolument pas vieilli, ou alors très peu. Et pendant ce temps, la miss Yôko reste un personnage intrigant, le maladroit Danpei intéressant tant il sait qu'il ne peut s'opposer à son fougueux poulain. En filigranes, j'aime toujours autant l'aspect "coulisses" des matchs, ainsi que la peinture des milieux plus pauvres de l'époque en toile de fond. Quant à Joe lui-même, il perce toujours autant les pages, parfois irritant quand il fanfaronne trop, parfois totalement attachant dans sa reconstruction psychologique. Un héros jamais embelli, et qui a définitivement de la gueule.
Chaque nouveau tome d'Ashita no Joe nous montre un peu plus tout ce que cette oeuvre culte a pu apporter à l'univers du shônen. Et pourtant, de mémoire, je n'arrive pas à remettre la main sur un héros de shônen qui pourrait se targuer d'être aussi dense que Joe.
Vivement le prochain volume, qui s'annonce incroyablement intense !
De toms33 [1210 Pts], le 05 Juin 2016 à 09h25
La tournée japonaise du sixième mondiale se poursuit dans ce huitième tome.
Un apprentissage fort pour faire table rase du passé.
Après le mythique Rikiishi, le nouveau tournant vénézuélien prend place dans la carrière de Joe.
Vers la renaissance Ashita no Joe.
De Raimaru [1219 Pts], le 31 Août 2011 à 12h22
Ce qui est incroyable, c'est que ça fait un moment qu'on est dans une période de transition, et pourtant, tout coule de source. Même si le combat de ce tome contre Carlos a lieu dans un contexte miteux (match d'exhibition de 4 round, final très bizarre), on ne décroche pas, on le trouve passionant, et on n'a que plus envie d'avoir les prochains tomes en main, car comme Carlos et Joe, impossible d'en rester là !!
Je ne mets même pas de note à ce tome, j'en serais bien incapable, tant la série s'apprécie dans sa globalité, car tout est logique dans Ashita no Joe.
De Tianjun [5081 Pts], le 31 Août 2011 à 11h50
Tes dernières paroles me laissent l'eau à la bouche ! Reste que je demande comment je vais bien pouvoir les noter ! XD (va falloir que j'instaure des 21 ou 22/20 :p) Notamment sur l'aspect théatral de la série qui est pour moi vraiment décisif dans l'intensité narrative.
De VpourViennetta [215 Pts], le 28 Août 2011 à 08h26
Un tome excellent, alors qu'il ne présente en fait qu'une partie transitoire de l'intrigue.
Côté boxe, ne sont développées qu'une simple exhibition en quatre rounds et des brèves séquences d'entrainement. Encore une preuve qu'Ashita no Joe n'est pas qu'un manga de sport, au même titre qu'Hajime no Ippo, qui lui rend pourtant hommage.
Ce qui fait la force de ce volume, et plus généralement du manga, c'est le développement de Joe, fierté des doya, qui poursuit sa route jalonnée de personnages-clefs. Dans ce volume, Joe passe un cap en tant qu'homme, en surmontant une difficulté. Pourtant l'auteur ne manque pas de rappeler, à travers une scène de fête foraine, que Joe reste avant tout un jeune garçon, voire un enfant qui préfère aller s'amuser avec les gamins du quartiers plutôt que de répondre à l'invitation d'une fille de son âge.
Carlos dévoile enfin de sa superbe : il a trouvé Joe et Joe l'a trouvé. Plus que l'adversaire d'un jour, qu'une étape dans le parcours de Joe, il commence à marquer et aura son importance jusqu'à la fin de la série.
Enfin, on commence à vraiment entrevoir les desseins et la personnalité de Yôko. Un personnage à ne surtout pas mésestimer : elle réserve encore bien des surprises et, une fois son masque entièrement fêlé, personne ne pourra rester insensible devant toute la beauté qui se cachait silencieusement derrière.
Le meilleur reste à venir, et je ne vois pas comment les cinq volumes restants pourraient ne pas surclasser celui-ci, au moins en ce qui concerne l'intensité dramatique du titre (dans le sens théâtral du terme).
De Koiwai [13087 Pts], le 27 Août 2011 à 20h08
Encore un grand volume, dominé par la présence de Carlos Rivera et par l'impact qu'il va avoir sur Joe, impact qui va vite devenir mutuel.
Le vénézualien, de prime abord tocard, intrigue tant il est capable de montrer en quelques secondes des capacités incroyables, ce qui n'échappe pas à Joe, qui va être le premier à percer à jour le bonhomme et trouver en cet adversaire un moyen de se relever et de faire une croix sur l'ombre de Rikiishi.
Les choses arrivent petit à petit, l'évolution de Joe est bien amenée, de même que celle de Rivera, et l'on sent bien la force du lien qui unit déjà ces deux hommes, notamment à travers leur combat d'exhibition, mis en scène de manière toujours aussi hallucinante. Le trait est dense quand il le faut, les coups sont bourrés d'impact, mis en valeur par des plans bien choisis, les explications stratégiques parfaites, et finalement, le tout n'a absolument pas vieilli, ou alors très peu.
Et pendant ce temps, la miss Yôko reste un personnage intrigant, le maladroit Danpei intéressant tant il sait qu'il ne peut s'opposer à son fougueux poulain.
En filigranes, j'aime toujours autant l'aspect "coulisses" des matchs, ainsi que la peinture des milieux plus pauvres de l'époque en toile de fond.
Quant à Joe lui-même, il perce toujours autant les pages, parfois irritant quand il fanfaronne trop, parfois totalement attachant dans sa reconstruction psychologique. Un héros jamais embelli, et qui a définitivement de la gueule.
Chaque nouveau tome d'Ashita no Joe nous montre un peu plus tout ce que cette oeuvre culte a pu apporter à l'univers du shônen. Et pourtant, de mémoire, je n'arrive pas à remettre la main sur un héros de shônen qui pourrait se targuer d'être aussi dense que Joe.
Vivement le prochain volume, qui s'annonce incroyablement intense !
De rbinet, le 24 Août 2011 à 00h00
Excellent, rien d'autre a dire ! =D