Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 23 Juillet 2025
Plus d'un an et demi s'est écoulé entre la sortie française du tome 3 de Pseudo Harem en novembre 2023 et l'arrivée du quatrième volume de la série dans notre langue en ce mois de juillet 2025. Forcément, c'est un peu frustrant, encore plus pour une série courte achevée en six tomes au Japon. Toutefois, on ne va pas en vouloir à ChattoChatto : l'éditeur reste une structure modeste, on sait qu'il fait de son mieux, et sur terme de qualité on reste toujours sur une copie satisfaisante avec notamment une traduction sans coquilles. Peut-être regrettera-t-on juste que, à cause de cette longue attente, l'éditeur n'ait pas eu l'opportunité de surfer sur la diffusion de l'adaptation animée de l'oeuvre pendant l'été 2024.
Quoi qu'il en soit, c'est avec un grand plaisir que l'on retrouve Rin Nanakura et Eiji Kitahara pour ce qui aurait pu n'être qu'une nouvelle salve d'instants du quotidien au fil desquels la jeune fille se plie encore en quatre pour rendre joyeux celui qu'elle aime en secret en campant, avec ses habituels talents d'actrice, ses différents rôles. Ainsi, bien sûr, la capricieuse, la beauté froide ou encore l'espiègle sont bien au rendez-vous, et les petits événements comme une nuit blanche au téléphone, les vœux du Nouvel An, les jeux dans la neige ou la pièce de fin d'année sont là pour animer le quotidien des deux lycéens.
Mais c'est précisément le fait que le quotidien se poursuit inexorablement qui, bientôt, aboutit à l'inévitable, la fin d'année et ce que cela implique pour l'avenir de la relation entre les deux personnages principaux puisque l'heure est bientôt venue pour Kitahara d'être diplômé et de quitter le lycée. Les choses vont-elles s'achever ainsi entre nos deux attachants protagonistes ? Ou alors, Rin, trouvera-t-elle enfin la force d'être pleinement elle-même pur avouer ses sentiments ? Et si jamais elle y parvenait, quelle serait la réaction d'Eiji ?
Assurément, cet événement essentiel dans leur vie à tous les deux constitue l'enjeu majeur du tome, un enjeu qu'on est heureux de voir arriver ainsi en milieu de série alors que, la plupart du temps, ce genre de comédie romantique s'achève avec la fin du lycée. Et si l'on va éviter de spoiler les potentielles avancées sentimentales de l'histoire, on peut au moins souligner que Yu Saito parvient impeccablement à offrir une nouvelle dynamique à son histoire avec la fin des années lycéennes d'Eiji, le tout sans trahir le moins du monde la grande complicité qui existe entre ses deux protagonistes. A l'image d'une Rin qui tâche de sortir de ses rôles pour être elle-même quand il le faut, tout sonne avec beaucoup de naturel entre ces deux-là, et c'est à la fois chaleureux, tendre et adorable à suivre.
Voici donc un quatrième opus joliment mené pour cette série que l'on est heureux d'enfin retrouver en France après une très longue attente. Ne campant pas sur ses acquis, l'auteur sait soigneusement faire avancer son histoire sans pour autant trahir son concept de base et, surtout, en faisant joliment ressortir les différentes facettes complices et sincères de la relation entre ses deux amusant et attachants personnages principaux. En somme, Pseudo Harem, c'est toujours aussi mignon, ça fait du bien, et on en attendra avec un plaisir intact la suite après ce tome charnière !
Quoi qu'il en soit, c'est avec un grand plaisir que l'on retrouve Rin Nanakura et Eiji Kitahara pour ce qui aurait pu n'être qu'une nouvelle salve d'instants du quotidien au fil desquels la jeune fille se plie encore en quatre pour rendre joyeux celui qu'elle aime en secret en campant, avec ses habituels talents d'actrice, ses différents rôles. Ainsi, bien sûr, la capricieuse, la beauté froide ou encore l'espiègle sont bien au rendez-vous, et les petits événements comme une nuit blanche au téléphone, les vœux du Nouvel An, les jeux dans la neige ou la pièce de fin d'année sont là pour animer le quotidien des deux lycéens.
Mais c'est précisément le fait que le quotidien se poursuit inexorablement qui, bientôt, aboutit à l'inévitable, la fin d'année et ce que cela implique pour l'avenir de la relation entre les deux personnages principaux puisque l'heure est bientôt venue pour Kitahara d'être diplômé et de quitter le lycée. Les choses vont-elles s'achever ainsi entre nos deux attachants protagonistes ? Ou alors, Rin, trouvera-t-elle enfin la force d'être pleinement elle-même pur avouer ses sentiments ? Et si jamais elle y parvenait, quelle serait la réaction d'Eiji ?
Assurément, cet événement essentiel dans leur vie à tous les deux constitue l'enjeu majeur du tome, un enjeu qu'on est heureux de voir arriver ainsi en milieu de série alors que, la plupart du temps, ce genre de comédie romantique s'achève avec la fin du lycée. Et si l'on va éviter de spoiler les potentielles avancées sentimentales de l'histoire, on peut au moins souligner que Yu Saito parvient impeccablement à offrir une nouvelle dynamique à son histoire avec la fin des années lycéennes d'Eiji, le tout sans trahir le moins du monde la grande complicité qui existe entre ses deux protagonistes. A l'image d'une Rin qui tâche de sortir de ses rôles pour être elle-même quand il le faut, tout sonne avec beaucoup de naturel entre ces deux-là, et c'est à la fois chaleureux, tendre et adorable à suivre.
Voici donc un quatrième opus joliment mené pour cette série que l'on est heureux d'enfin retrouver en France après une très longue attente. Ne campant pas sur ses acquis, l'auteur sait soigneusement faire avancer son histoire sans pour autant trahir son concept de base et, surtout, en faisant joliment ressortir les différentes facettes complices et sincères de la relation entre ses deux amusant et attachants personnages principaux. En somme, Pseudo Harem, c'est toujours aussi mignon, ça fait du bien, et on en attendra avec un plaisir intact la suite après ce tome charnière !