The Dungeon of Black Company Vol.2

Kinji est un NEET, soit un individu qui vit en dehors du système. Telle une mauvaise farce du destin, il est transporté dans un monde parallèle où il est embauché par une entreprise esclavagiste.
Son lieu de travail est un immense donjon grouillant de monstres et il se retrouve au plus bas de l’échelle sociale. Pour retrouver l’élite, il peut compter sur un mix d’orgueil démesuré et de ruse, mais il va devoir résister aux affreuses conditions de travail et maîtriser le monstre à l’appétit dantesque qui est censé l’aider dans sa quête. Après une longue séance de lavage de cerveau sur une île, Kinji va apprendre à faire équipe avec une célèbre héroïne dont l’esprit d’entreprise fait d’elle l’esclave parfaite du patronat.

"Après un premier volume intrigant, ce deuxième tome de The Dungeon of Black Company confirme l'attrait de ce récit de "fantasy prolétarienne" qui ne ressemble à aucun autre. Dans l'ensemble, Youhei Yasumura pense bien les choses, a l'envie d'exploiter à fond son concept, et on a plutôt hâte de voir ce qu'il nous réserve par la suite."

La Compagnie Noire du donjon ne semble pas loin de naître, Kinji étant bien décidé à utiliser ses acolytes humanoïdes ou monstres (comme la reine des fourmis, qu'il nomme directrice commerciale) pour grimper les échelons, faire tomber la Raizaher Mining entre ses mains et s'élever en haut de...

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Dungeon Black Company, fait partie de la mouvance ultra populaire des “isekai” : les séries qui transportent un héros dans un nouveau monde, à l'image de Re:Zero. Mais cette série a une aura bien particulière et totalement originale. Kinji, le personnage principal, est un NEET : un individu qui vit en dehors du système. Transporté dans une autre réalité, il va devoir travailler 16 heures par jour dans une mine pour survivre. Il va essayer par tous les moyens de trouver des combines pour tirer son épingle du jeu et faire fortune, jusqu’à provoquer une révolution parmi les salariés.

Ce manga a plusieurs niveaux de lecture. Derrière un monde fantasy et une aventure haletante se cache une critique acerbe du monde du travail et plus particulièrement de la société japonaise où il n'y a pas de place pour se plaindre. L’auteur distille un message anti patronat grinçant et plein d’humour en s’appuyant sur le personnage de Kinji qui n’a aucune morale et dont les motivations sont purement personnelles ! Les dessins sont superbes et modernes et on se régale à chaque page.
Préparez-vous pour un cocktail détonnant mélangeant aventure, fantasy et révolte contre le système qui va vous retourner le cerveau dans tous les sens !