Analog Drop Vol.2 - Actualité manga
Manga - Manhwa - Analog Drop Vol.2
Age conseillé
Prix public
6.99 €

Résumé

Tant bien que mal, Aku s’est adaptée à vivre dans le passé... Mais le temps lui est compté : elle doit impérativement remplir sa mission avant que la batterie de son smartphone ne se vide. Mais les mystères qui entourent Shinobu, la femme dont Kojirô est amoureux, sont de plus en plus épais... Afin de lever le voile sur l’identité de cette dernière, Aku décide, accompagnée de ses sbires, de s’infiltrer dans le quartier général du gang Amidara. En sortira-t-elle indemne ?

Trailer Analog Drop Vol.2

Critique

Lycéenne égoïste et égocentrique qui passait son temps à mentir sur les réseaux sociaux pour se faire mousser et à se jouer de ses "petits amis" pour obtenir d'eux ce qu'elle voulait, Aku Hayakawa n'a pu éviter le retour de bâton qui lui pendait au nez, et a été poignardée en...

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Les points forts de la série

Avec Analog Drop, Natsumi Aida continue le travail qu'elle a commencé dans Switch Girl!! et Ugly Princess, à savoir, questionner sur la société des apparences et la pression sociale. Mais cette fois-ci, c'est à travers le spectre des réseaux sociaux, mais aussi du voyage dans le temps ! Comme toujours, son héroïne est complètement hors-norme, à ceci près que, cette fois-ci (et au moins au départ), Aku n'est vraiment pas un personnage pur, sympathique… Elle est l'antithèse d'une héroïne parfaite. Egoïste, centrée sur elle même, avide, manipulatrice, menteuse… Mais en étant projetée dans le passé, elle sera obligée de se remettre en question. Comment pourra-t-elle s’adapter dans les années quatre-vingts, à une époque où internet ou les téléphones portables n’existent pas ? Saura-t-elle mettre de côté ses jugements pour s’intéresser à Kojirô, le garçon qu’elle doit aider ? Mais aussi, supportera-t-elle le regard des autres, à une époque où les standards ne sont pas forcément les mêmes ?
Avec l’humour cinglant qui caractérise ses œuvres, la mangaka s’amuse donc à confronter les époques, les stéréotypes, tout en rendant hommage à l’époque dans laquelle elle a grandit. À travers le personnage de Kojirô, voyou typique japonais des années quatre-vingt, elle offre aussi un portrait différent de « beau gosse » de shôjo manga. Le résultat est une série sans doute très hors-norme, un poil irrévérencieuse, mais dans laquelle, finalement, la Natsumi Aida questionne sur l’authenticité des rapports humains. Elle prouve, du même coup (et encore une fois), que le shôjo manga est un univers riche, mais aussi véritable témoin des époques et du temps qui passe.