Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 07 Octobre 2021
Lycéenne égoïste et égocentrique qui passait son temps à mentir sur les réseaux sociaux pour se faire mousser et à se jouer de ses "petits amis" pour obtenir d'eux ce qu'elle voulait, Aku Hayakawa n'a pu éviter le retour de bâton qui lui pendait au nez, et a été poignardée en pleine rue par l'un des hommes qu'elle arnaquait. Mais, loin de mourir, elle s'est vue confier une "dernière chance" assez spéciale, en étant envoyée dans le passé, de 2017 à 1983, avec pour mission de venir en aide à Kojirô, un loubard au premier abord violent. Le seul objet reliant encore Aku à son époque: son smartphone, qui surprenamment reste en contact avec 2017. Mais attention: si la jeune fille n'accomplit pas sa mission avant que la batterie de son smartphone soit épuisée, elle mourra définitivement ! Et au contraire, si elle accomplit son rôle, elle pourra revenir vivante dans son époque...
A l'issue du tome 1 d'Analog Drop, on laissait une Aku qui avait déjà bien changé, en découvrant des vertus dont elle se fichait avant, trop prise qu'elle était autrefois dans ses réseaux sociaux où tout (en tout cas, dans la façon dont elle les utilisait) n'était qu'apparence et mensonges. La jeune fille s'est faite trois vrais amis qui la considèrent comme leur "maître" et qui sont prêts à tout pour elle. Puis elle a découvert le vrai fond de Kojirô, adolescent profondément droit et gentil derrière son premier abord. Et, pour finir, elle est me^me tombée amoureuse de lui, en découvrant enfin ce qu'est le vrai sentiment amoureux. Mais malgré tout, notre héroïne doit accomplir sa mission, et est certaine qu'elle consiste à rapprocher Kojirô de Shinobu, la douce jeune fille dont il est fou amoureux... Mais Shinobu n'est aucunement ce qu'elle semble être en apparence, et ça, Aku l'a bien compris. Aidée par ses trois amis, elle entreprend alors de s'infiltrer dans le gang Amidara où Shinobu s'est rendue, mais pour quel résultat ?
Analog Drop s'achève déjà avec ce deuxième et dernier tome, et jusqu'au bout Natsumi Aida y suit une idée claire: faire changer son héroïne, lui faire prendre conscience de tout le mal qu'elle a fait et de tout le mal qu'elle se fait en vivant par procuration, via les réseaux sociaux et les apparences, une vie faite de mensonges et d'égoïsme. Ce qui est sans aucun doute un moyen pour l'autrice, comme elle l'avait déjà fait dans ses précédentes séries Switch Girl et Ugly Princess, de dénoncer certaines dérives de notre époque et de les faire comprendre à son lectorat. Cette idée, Aida la mènera à terme assez efficacement dans l'ensemble, car s'il y a une chose qu'elle gère bien, c'est vraiment le focus sur l'évolution et sur les prises de conscience d'Aku que le bonheur tel qu'llee le voyait auparavant était un mensonge. Mais pour le reste... eh bien, il y a du bon et du moins bon. Par leur côté très vrai, les personnages secondaires (les trois amis, Kojirô) accompagnent vraiment bien les changements d'Aku, et permettent également de temps à autre de bonnes notes d'humour. Mais au niveau des rebondissements, tout est souvent un peu rapide et facile, entre les plans d'infiltration au départ, la façon dont l'hostilité du gang Amidara se calme, la manière dont Aku déboule pile au bon moment pour stopper le voleur, ou tout simplement la toute fin qui se veut certes pleinement positive, mais où les explications sur le pourquoi du comment sont minces et capillotractées.
Ce côté "bourré de facilités" est donc à prendre en compte à la lecture, mais il n'est pas toujours "mauvais" car il contribue parfois aux notes d'humour. Et dans tous les cas, à l'arrivée, on a un récit franchement emballant pour ce que Natsumi Aida y fait passer, tour à tour avec humour, cynisme ou mélancolie. Une lecture imparfaite et pourtant largement recommandable, en somme !
A l'issue du tome 1 d'Analog Drop, on laissait une Aku qui avait déjà bien changé, en découvrant des vertus dont elle se fichait avant, trop prise qu'elle était autrefois dans ses réseaux sociaux où tout (en tout cas, dans la façon dont elle les utilisait) n'était qu'apparence et mensonges. La jeune fille s'est faite trois vrais amis qui la considèrent comme leur "maître" et qui sont prêts à tout pour elle. Puis elle a découvert le vrai fond de Kojirô, adolescent profondément droit et gentil derrière son premier abord. Et, pour finir, elle est me^me tombée amoureuse de lui, en découvrant enfin ce qu'est le vrai sentiment amoureux. Mais malgré tout, notre héroïne doit accomplir sa mission, et est certaine qu'elle consiste à rapprocher Kojirô de Shinobu, la douce jeune fille dont il est fou amoureux... Mais Shinobu n'est aucunement ce qu'elle semble être en apparence, et ça, Aku l'a bien compris. Aidée par ses trois amis, elle entreprend alors de s'infiltrer dans le gang Amidara où Shinobu s'est rendue, mais pour quel résultat ?
Analog Drop s'achève déjà avec ce deuxième et dernier tome, et jusqu'au bout Natsumi Aida y suit une idée claire: faire changer son héroïne, lui faire prendre conscience de tout le mal qu'elle a fait et de tout le mal qu'elle se fait en vivant par procuration, via les réseaux sociaux et les apparences, une vie faite de mensonges et d'égoïsme. Ce qui est sans aucun doute un moyen pour l'autrice, comme elle l'avait déjà fait dans ses précédentes séries Switch Girl et Ugly Princess, de dénoncer certaines dérives de notre époque et de les faire comprendre à son lectorat. Cette idée, Aida la mènera à terme assez efficacement dans l'ensemble, car s'il y a une chose qu'elle gère bien, c'est vraiment le focus sur l'évolution et sur les prises de conscience d'Aku que le bonheur tel qu'llee le voyait auparavant était un mensonge. Mais pour le reste... eh bien, il y a du bon et du moins bon. Par leur côté très vrai, les personnages secondaires (les trois amis, Kojirô) accompagnent vraiment bien les changements d'Aku, et permettent également de temps à autre de bonnes notes d'humour. Mais au niveau des rebondissements, tout est souvent un peu rapide et facile, entre les plans d'infiltration au départ, la façon dont l'hostilité du gang Amidara se calme, la manière dont Aku déboule pile au bon moment pour stopper le voleur, ou tout simplement la toute fin qui se veut certes pleinement positive, mais où les explications sur le pourquoi du comment sont minces et capillotractées.
Ce côté "bourré de facilités" est donc à prendre en compte à la lecture, mais il n'est pas toujours "mauvais" car il contribue parfois aux notes d'humour. Et dans tous les cas, à l'arrivée, on a un récit franchement emballant pour ce que Natsumi Aida y fait passer, tour à tour avec humour, cynisme ou mélancolie. Une lecture imparfaite et pourtant largement recommandable, en somme !