Speed Grapher

Dix ans après une guerre abominable, le fossé entre les riches et les pauvres s’est aggravé et les inégalités sociales sont accablantes. Le monde subit une grave crise où tout n’est plus que corruption et où l’argent règne en maître. Dans ce monde pitoyable, Saiga, ancien photographe de guerre, prend des clichés des débordements de la vie moderne pour le compte de son agence. Un jour, il est chargé de s’infiltrer dans un club privé où se réunissent de riches VIP en quête du « Plaisir Ultime ». Il découvre un univers étrange et fascinant où chaque membre porte un masque. Une étrange cérémonie a lieu sous ses yeux, une jeune fille, la « Déesse », tombe du ciel, afin de “bénir” l’une des personnes. Subjugé par ce spectacle, Saiga ne peut s’empêcher de la photographier. Dès cet instant, son destin bascule !

Cette série offre un univers graphique résolument moderne, et un propos
adulte sans concession, le tout appuyé par le magnifique chara design de
Masashi Ishihama (“Jin Roh”, “R.O.D The TV”) et une réalisation de
qualité de Kunihisa Sugishima (“Infinite Ryvius”, “Yu-Gi-Oh”, “Zeta
Gundam”). L’histoire, originale, offre un univers glauque, mystérieux et
violent. Destinée à un public averti, la série opte pour un ton
résolument dur voire même malsain. Si certaines scènes peuvent choquer,
ce n’est que pour mieux étayer un propos sans concession sur l’argent et
sa suprématie sur le monde. Certes cela se passe dans un univers
intemporel mais certainement pas si éloigné du nôtre. Toujours est-il
que la série nous propose une histoire pleine de rebondissements servie
par une intrigue passionnante dont les divers personnages ne
ressortiront pas indemnes.