Manga Moto Hagio vous offrira des Fragments d'espoir chez Akata
Les éditions Akata viennent d'annoncer la future publication française d'un manga supplémentaire de l'immense Moto Hagio: Fragments d'espoir, un recueil qu'elle a conçu au Japon en réaction à la tragédie du 11 mars 2011 pour le compte du magazine Flowers des éditions Shôgakukan.
Autour de la thématique du nucléaire, la mangaka a créé des récits variés et engagés : elle met tantôt en scène une petite fille qui cherche sa grand-mère, tantôt des personnages fictifs qui représentent les particules nucléaires… Entre dénonciation du consumérisme et sidération, elle s’appuie aussi sur certaines autres oeuvres culturelles comme le morceau Tachikawa Drive ou même les écrits de Kenji Miyazawa. Avec cet ouvrage, l’autrice prouve une fois encore qu’elle est une artiste libre et réactive au monde qui l’entoure.
L'unique volume sortira dans notre langue prochainement, sans plus des précisions pour le moment. Il est traduit par Anaïs Koechlin et mis en pages par Elsa Pecqueur, tandis que la couverture est signée Lucie A.
Synopsis :
Le 11 mars 2011, la côte est du Japon est frappée par un tsunami provoqué par un séisme de magnitude 9,1. S’ensuit une catastrophe nucléaire et humanitaire sans précédent. Quelques mois après cet événement qui marqua à jamais l’archipel, Moto Hagio ressent le besoin d’écrire à son sujet. Découvrez dans Fragments d’espoirs les récits que lui a inspirés la catastrophe. Entre nostalgie, critique de la société de consommation et deuil, elle livre un ouvrage aussi singulier que philosophique.
De jojo81 [7395 Pts], le 12 Mars 2025 à 14h02
C'est un manga absolument sublime, il est à l'origine de ma passion pour Moto Hagio.
De Tamala [602 Pts], le 12 Mars 2025 à 11h41
J'avais assisté à une journée d'études sur la catastrophe en BD où ces histoires avaient été abordées. Sachant qu'à l'époque plusieurs oeuvres mangas avaient été publiées en France en réaction au 11 mars ou au nucléaire, mais pas celle-ci... l'intervenante japonaise qui l'a présentée, supposait que certaines histoires, notamment sur miss pluton qui rayonne auprès des hommes, n'auraient pas été au goût du public français parce qu'on avait pas la même mentalité à ce sujet.