Manga Rencontre avec Marie Carbonnier pour le Guide du geek-trotteur au Japon
C'est à l'occasion de Japan Expo cet été que nous avons eu le plaisir de rencontrer Marie Carbonnier, auteure du Guide du geek-trotteur au Japon paru aux éditions Glénat.
Bonjour Marie. Peux-tu nous dire comment tu es arrivée dans le milieu du manga ?
Je suis journaliste pour le magazine Coyote Mag depuis 3-4 ans et chez Geek le Mag depuis 2-3 ans.
Es-tu arrivée dans le monde du manga par passion ?
Oui, tout à fait, car je suis une grosse lectrice de manga et j’adore les anime. J’ai plus ou moins commencé les deux en même temps.
Comment en es-tu venue à lire des mangas ?
À la base, je suis fan de lecture fantastique. J’aime particulièrement la thématique de l’ange. C’est par ce biais que je me suis intéressée au manga, un peu par hasard. Je suis tombée sur un manga avec un personnage ailé sur la couverture en me disant « Ah tiens, ils exploitent aussi cette thématique ». Je me suis donc acheté le premier tome Angel Sanctuary de Kaori Yuki, pour enchaîner avec les autres séries de cette mangaka. Et de fil en aiguille, je me suis élargie au manga dans son ensemble en élargissant les thèmes et les lectures.
Comment définis-tu un geek ?
Pour moi, le geek c’est vraiment la personne qui est fan de pop culture et plus particulièrement de tout ce qui a trait à la culture de l’imaginaire. Ça englobe les séries télé, le cinéma, etc.… Dans le cadre du Japon, cela va être tout ce qui est manga et animation japonaise.
Quand as-tu commencé à aller au Japon ?
Mon premier voyage au Japon, c’était en 2007, à l’âge de 30 ans.
Quelle a été ta première impression en débarquant là-bas ?
C’est vrai qu’on a déjà une image en tête, qui s’est façonnée à partir des mangas et des dessins animés, et une partie y est complètement fidèle. Cela a vraiment été un coup de cœur dès le départ.
Combien de temps y es-tu restée ?
Le premier voyage a duré 2 semaines, en faisant Kyôto et Tokyo, les 2 incontournables (sourire).
As-tu ressenti une barrière de la langue en allant là-bas ?
Pas tant que ça. Avant mon voyage, j’avais essayé de m’initier au japonais en apprenant quelques phrases, mais lors de mon premier voyage je n’ai pas vraiment pratiqué la langue, à part une fois où je me suis perdue et où j’ai dû demander mon chemin. J’étais toute fière de pouvoir utiliser cette phrase que j’avais apprise par cœur. J’ai aussi été agréablement surprise car la personne à qui j’avais demandé mon chemin ne savait pas non plus où c’était, donc elle est rentrée dans un magasin pour demander au vendeur qui a sorti une carte dans le seul but de m’aider. Je me suis donc retrouvée avec 3-4 japonais autour de moi qui m’indiquaient le bon chemin.
Comment est né le projet du Guide du Geek-trotteur au Japon ?
Tout est parti d’un article dans Geek le Mag sur le voyage au Japon avec pour thème la pop culture. Quelqu’un de chez Glénat l'a lu et m’a donc demandé s’il y aurait de quoi faire un livre sur le sujet.
Est-ce que tu t’es inspirée d’un guide « traditionnel » que tu aurais mis à la sauce japonaise ?
On s'est posé la question dès le départ de la forme que prendrait le livre. Mais c’est vrai que très rapidement, j’ai eu envie qu’il ait la forme d’un guide classique même s’il reste vraiment dédié aux fans de pop culture. Personnellement, c’est quelque chose qui me manquait chez moi. J’ai beaucoup de guides sur le Japon, mais pour chacun de mes voyages, j’ai dû aller sur internet pour aller trouver des magasins moins connus qui pouvaient m’intéresser.
Quelle est ton quartier préféré de Tokyo et pourquoi ?
Je dirais Shibuya parce que c’est le premier quartier que j’ai découvert, du coup il y a un affectif. Mais j’ai bien envie de dire aussi Odaiba, déjà pour son coté surprenant, et parce qu’on y trouve beaucoup de choses différentes comme une plage en plein dans la capitale, ce qui est assez insolite, et le Gundam géant qui est très impressionnant.
Qu’est qui est le plus difficile d’après toi pour un occidental quand on arrive au Japon ?
Pour ma part, le plus difficile a été de ne pas me moucher en public. Comme dit dans le livre, je connais les choses à faire et à ne pas faire au Japon. Mais de tous les interdits, vraiment, ne pas me moucher en public a été le plus dur (rires).
D’après toi, quelle serait la durée idéale pour découvrir le Japon ?
Trois semaines c’est idéal. Je commencerais par les incontournables, bien sûr : Tokyo et Kyôto. Je recommanderais également de rester dans ces villes et ne pas vouloir en faire trop. Parce qu’à trop vouloir en voir, on peut passer à côté de beaucoup de choses.
Qu’est-ce que tu as préféré manger là-bas ?
Personnellement, je suis une grande fan de ramen, dans les petits restaurants pas chers. Et sinon, je dirais bien le bœuf de Kobe - que je n’ai mangé qu’une fois parce que cela a un certain coût - car c’était vraiment magique.
Pour quelqu’un qui voudrait s’immerger et s’imprégner de la culture nipponne que conseillerais- tu de faire ?
Je pense que l’idéal serait de trouver un travail là-bas, de s’intégrer à la vie active pour vraiment ressentir la culture japonaise de l’intérieur.
Est-ce que tu pourrais nous parler un peu plus d'Osaka, la 2e ville japonaise dédiée à la culture geek ?
Pour Osaka, il y a évidemment le quartier dédié aux fans de manga, d’animation et de jeu-vidéo. Il y a aussi le célèbre parc Universal Studio à ne pas manquer, notamment pendant Halloween avec beaucoup de de cosplays inspirés de manga.
En général, quand on veut partir au Japon il faut prévoir un certain budget…
C’est vrai que c’est un investissement, mais il y a toujours moyen de faire descendre le coût de votre séjour. Sans passer par une agence de voyage par exemple. Ou en choisissant des Airbnb pour se loger, ce qui, au passage, est un excellent moyen de bien s’imprégner de la culture nippone. Tout est petit mais c’est sympa. Coté budget, je dirais qu’il faut environ 1300-1400€ pour 2 semaines, sans compter les extras.
En tant que geek, qu’est-ce qui t’as plu le plus là-bas ?
C’est difficile de choisir parce que c’est un tout. Mais pour ma part, j’ai surtout adoré visiter les endroits les moins connus, des endroits plus encrés dans la culture.
Merci beaucoup Marie pour cet entretien !
Bonjour Marie. Peux-tu nous dire comment tu es arrivée dans le milieu du manga ?
Je suis journaliste pour le magazine Coyote Mag depuis 3-4 ans et chez Geek le Mag depuis 2-3 ans.
Es-tu arrivée dans le monde du manga par passion ?
Oui, tout à fait, car je suis une grosse lectrice de manga et j’adore les anime. J’ai plus ou moins commencé les deux en même temps.
Comment en es-tu venue à lire des mangas ?
À la base, je suis fan de lecture fantastique. J’aime particulièrement la thématique de l’ange. C’est par ce biais que je me suis intéressée au manga, un peu par hasard. Je suis tombée sur un manga avec un personnage ailé sur la couverture en me disant « Ah tiens, ils exploitent aussi cette thématique ». Je me suis donc acheté le premier tome Angel Sanctuary de Kaori Yuki, pour enchaîner avec les autres séries de cette mangaka. Et de fil en aiguille, je me suis élargie au manga dans son ensemble en élargissant les thèmes et les lectures.
Comment définis-tu un geek ?
Pour moi, le geek c’est vraiment la personne qui est fan de pop culture et plus particulièrement de tout ce qui a trait à la culture de l’imaginaire. Ça englobe les séries télé, le cinéma, etc.… Dans le cadre du Japon, cela va être tout ce qui est manga et animation japonaise.
Quand as-tu commencé à aller au Japon ?
Mon premier voyage au Japon, c’était en 2007, à l’âge de 30 ans.
Quelle a été ta première impression en débarquant là-bas ?
C’est vrai qu’on a déjà une image en tête, qui s’est façonnée à partir des mangas et des dessins animés, et une partie y est complètement fidèle. Cela a vraiment été un coup de cœur dès le départ.
Combien de temps y es-tu restée ?
Le premier voyage a duré 2 semaines, en faisant Kyôto et Tokyo, les 2 incontournables (sourire).
As-tu ressenti une barrière de la langue en allant là-bas ?
Pas tant que ça. Avant mon voyage, j’avais essayé de m’initier au japonais en apprenant quelques phrases, mais lors de mon premier voyage je n’ai pas vraiment pratiqué la langue, à part une fois où je me suis perdue et où j’ai dû demander mon chemin. J’étais toute fière de pouvoir utiliser cette phrase que j’avais apprise par cœur. J’ai aussi été agréablement surprise car la personne à qui j’avais demandé mon chemin ne savait pas non plus où c’était, donc elle est rentrée dans un magasin pour demander au vendeur qui a sorti une carte dans le seul but de m’aider. Je me suis donc retrouvée avec 3-4 japonais autour de moi qui m’indiquaient le bon chemin.
Comment est né le projet du Guide du Geek-trotteur au Japon ?
Tout est parti d’un article dans Geek le Mag sur le voyage au Japon avec pour thème la pop culture. Quelqu’un de chez Glénat l'a lu et m’a donc demandé s’il y aurait de quoi faire un livre sur le sujet.
Est-ce que tu t’es inspirée d’un guide « traditionnel » que tu aurais mis à la sauce japonaise ?
On s'est posé la question dès le départ de la forme que prendrait le livre. Mais c’est vrai que très rapidement, j’ai eu envie qu’il ait la forme d’un guide classique même s’il reste vraiment dédié aux fans de pop culture. Personnellement, c’est quelque chose qui me manquait chez moi. J’ai beaucoup de guides sur le Japon, mais pour chacun de mes voyages, j’ai dû aller sur internet pour aller trouver des magasins moins connus qui pouvaient m’intéresser.
Quelle est ton quartier préféré de Tokyo et pourquoi ?
Je dirais Shibuya parce que c’est le premier quartier que j’ai découvert, du coup il y a un affectif. Mais j’ai bien envie de dire aussi Odaiba, déjà pour son coté surprenant, et parce qu’on y trouve beaucoup de choses différentes comme une plage en plein dans la capitale, ce qui est assez insolite, et le Gundam géant qui est très impressionnant.
Qu’est qui est le plus difficile d’après toi pour un occidental quand on arrive au Japon ?
Pour ma part, le plus difficile a été de ne pas me moucher en public. Comme dit dans le livre, je connais les choses à faire et à ne pas faire au Japon. Mais de tous les interdits, vraiment, ne pas me moucher en public a été le plus dur (rires).
D’après toi, quelle serait la durée idéale pour découvrir le Japon ?
Trois semaines c’est idéal. Je commencerais par les incontournables, bien sûr : Tokyo et Kyôto. Je recommanderais également de rester dans ces villes et ne pas vouloir en faire trop. Parce qu’à trop vouloir en voir, on peut passer à côté de beaucoup de choses.
Qu’est-ce que tu as préféré manger là-bas ?
Personnellement, je suis une grande fan de ramen, dans les petits restaurants pas chers. Et sinon, je dirais bien le bœuf de Kobe - que je n’ai mangé qu’une fois parce que cela a un certain coût - car c’était vraiment magique.
Pour quelqu’un qui voudrait s’immerger et s’imprégner de la culture nipponne que conseillerais- tu de faire ?
Je pense que l’idéal serait de trouver un travail là-bas, de s’intégrer à la vie active pour vraiment ressentir la culture japonaise de l’intérieur.
Est-ce que tu pourrais nous parler un peu plus d'Osaka, la 2e ville japonaise dédiée à la culture geek ?
Pour Osaka, il y a évidemment le quartier dédié aux fans de manga, d’animation et de jeu-vidéo. Il y a aussi le célèbre parc Universal Studio à ne pas manquer, notamment pendant Halloween avec beaucoup de de cosplays inspirés de manga.
En général, quand on veut partir au Japon il faut prévoir un certain budget…
C’est vrai que c’est un investissement, mais il y a toujours moyen de faire descendre le coût de votre séjour. Sans passer par une agence de voyage par exemple. Ou en choisissant des Airbnb pour se loger, ce qui, au passage, est un excellent moyen de bien s’imprégner de la culture nippone. Tout est petit mais c’est sympa. Coté budget, je dirais qu’il faut environ 1300-1400€ pour 2 semaines, sans compter les extras.
En tant que geek, qu’est-ce qui t’as plu le plus là-bas ?
C’est difficile de choisir parce que c’est un tout. Mais pour ma part, j’ai surtout adoré visiter les endroits les moins connus, des endroits plus encrés dans la culture.
Merci beaucoup Marie pour cet entretien !
De aryalala, le 12 Novembre 2019 à 13h12
ce livre est vraiment top. Avec mon compagnon on est parti pour la première fois au japon en septembre. On a passé un mois sur place, majoritairement a tokyo et kyoto et ce guide nous a énormément aidé.
On avait ahceté plein de guide (petit futé, lonely planet, kochi kochi et le geek troteur) et c'est le le geek troteur n'a pas quitté nos mains de tout le voyage.
On y a trouvé toutes les infos traditionelles qu'il y avait dans les autres guides, avec en plus les bonnes adresses otaku: et ça on ne l'a trouvé nul part ailleurs.
Ce guide nous a permis de découvrir des adresses vraiment chouettes. Les lieux sont bien indiqués et il y a pour tous les geeks. On recommande chaudement