Dvd Chronique animation - Code Geass - Lelouch of the Rebellion R2
En juillet 2007 s'achevait, au Japon, la première saison de la série animée Code Geass à travers un double épisode final magistral, se concluant sur un cliffhanger à l'époque insoutenable. La suite, Code Geass R2, fut diffusée entre avril et septembre 2008, reprenant là où la première saison s'était arrêtée... ou presque.
La Black Rebellion fut un fiasco total pour l'Ordre des Chevaliers Noirs. La plupart des membres est faite prisonnière par Britannia. Zero, lui, a tout simplement disparu sans laissé de trace...
Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, Lelouch a repris son quotidien banale au sein de l'académie Ashford. Il ne garde aucun souvenir de Nunnally, portée disparue, mais a désormais un frère : Rollo. Personne n'a conscience de ces grands changements, pourtant quelque chose se cache derrière tout ça. Les quelques membres de l'Ordre des Chevaliers Noirs encore en liberté, aidés par C.C, mettent ainsi au point un plan pour récupérer leur mentor, le charismatique Zero. Au cours d'une attaque en lieu britannien de la Zone 11, Lelouch retrouve sa mémoire et récupère son Geass. La révolte peut reprendre, mais il devra aussi se méfier de Rollo qui n'est pas là par hasard... Entre secrets et trahisons, le combat de Lelouch pour défaire Britannia sera plus ardu qu'auparavant.
Etant donné la conclusion de la première saison de Code Geass, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de prévoir ce que proposerait la deuxième saison. Code Geass R2 a ainsi la tâche de reprendre cette situation délicate laissée par l'épisode 25 et d'apporter une conclusion cohérente à la série, chose qui sera loin d'être simple et dont le résultat peut laisser perplexe tant cette suite se révèle différente, surtout sur sa seconde moitié.
Le premier choc vient d'abord du premier épisode qui a de quoi dépayser tout spectateur qui regarderait la série d'une traite. Retour à la case départ pour Lelouch, du moins en apparence, tandis que d'autres éléments étranges viennent se greffer à ce début de deuxième saison : un frère sorti de nulle-part, Villetta qui joue les professeurs de sport, les amis du héros qui ne se questionnent pas sur ces chamboulements du quotidien... C'est à n'y rien comprendre. Évidemment, l'effet est totalement voulu, puisque les premiers épisodes de cette suite réussissent à justifier tous ces changements, mais aussi à planter de nouveaux enjeux. Rollo, personnage proche de Lelouch, sera autant un allié qu'un intrus dont notre héros devra se méfier, tandis qu'il devra jouer double-jeu pour que Suzaku ne se doute pas de sa mémoire retrouvée. Viennent ensuite quelques rebondissements autour de Nunnally, particulièrement surprenant tant ils apportent une nouvelle donne au début de série, rappelant même une situation déjà connue autour de l'épisode 23 de la première saison.
Le combat de Zero serait-il ainsi devenu obsolète ? C'est sur cette optique que se forge tout le premier arc de Code Geass R2 qui amène une situation totalement différente de la saison précédente, si bien qu'il est difficile de dégager le fil conducteur de la série, à présent. La formule de la saison deux est volontairement différente puisqu'elle propose, aux alentours du dixième épisode, plusieurs petits arcs basés sur de multiples rebondissements, quitte à chambouler les enjeux généraux d'un épisode à l'autre. L'écriture apparaît nettement moins subtile que sur la première saison, mais quel divertissement ! Chaque épisode amène son lot de surprises, des morts parfois, mais surtout un développement de tout l'aspect mystique laissé en retrait dans la première saison. Le Geass est clairement à l'honneur dans R2, une mécanique scénaristique d'origine presque divine qui permet à Ichirô Okôchi de partir dans certaine digression poussée, si bien que certains twists semblent alors sortis du chapeau. Pourtant, s'il est clair de quelques éléments ont été brodés entre les deux saisons, certains rebondissements semblaient prévus depuis un moment déjà. Petit indice pour ça : la fameuse quête de Charles qui lorgnait déjà sur les sanctuaires du Geass, et apparaissait dès le premier épisode de la série dans le Monde de C.
Cet Empereur assoiffé de conquête nous a donc menti ? Effectivement, et c'est d'ailleurs un des thèmes fort de Code Geass R2 : le mensonge. Le combat de Lelouch lui-même est entièrement basé sur une vérité que cache notre héros à son entourage car, pour lui, la fin justifie les moyens à condition d'agir pour le bien de son prochain. L'idée du masque est encore plus présente dans cette saison deux, une véritable symbolique qui s'applique à la quasi-totalité des arcs narratifs de la série, et qui justifie bien des rebondissements sur le plan thématique plus que scénaristique. La fin elle-même, aussi osée soit-elle en ce qui concerne l'amorce de l'arc final, a du sens par rapport au personnage de Lelouch, un prince dêchu qui a menti pour apporter le bonheur autour de lui, et qui perdra énormément durant sa quête...
Car là où la première saison étant ponctuellement garnie de drames, le plus marquant restant la mort tragique d'Euphemia, cette suite se montre beaucoup moins avare en adieux, aussi la deuxième partie de série aura de quoi faire couler les larmes des spectateurs. A la manière d'un Zero, théâtrale en toutes circonstances, Code Geass R2 joue avec les rebondissements, les « coups de théâtre », et l'émotion du spectateur. Certains épisodes sont bouleversants, soit par des drames imprévus et d'autres magistralement mis en scène. A ce titre, il paraît impossible de ne pas évoquer la conclusion de la série, surprenante et dotée d'un magnifique message de paix (certes très utopique), sublimant le personnage de Lelouch qui apparaît comme un très grand personnage de l'animation japonaise.
Les personnages sont globalement une des forces de Code Geass R2. De nouvelles têtes apparaissent tandis que d'autres évoluent, la série donnant énormément d'importance au développement de tout ce casting. Certains, comme Tamaki, font du surplace tandis que les autres s'émancipent largement du rôle que leur attribuaient la première saison, une volonté d'écriture déjà marquée par les 25 premiers épisodes qui développaient un contraste entre certaines figures clichées et la véritable importance qui leur était donnée. L'exemple le plus flagrant est Suzaku, le naïf idéaliste de la première saison ayant disparu lorsque le masque de Lelouch tomba à l'épisode 25 de la série. L'ancien meilleur ami de Lelouch est plus opportuniste et prêt à des sacrifices pour amener la paix qu'il désire, un changement qui ira toujours plus loin au fil des épisodes. On ne reviendra évidemment pas sur chaque portrait afin de laisser un maximum de suspense, mais Code Geass R2 continue de se montrer habile dans sa manière à sortir certaines figures clichées des carcans auxquels l'animation japonaise, des années 2000 surtout, nous a habitués.
Sur le plan technique, cette saison deux s'avère plus réussie que la première. Non pas que Code Geass premier du nom se soit montré honteux, mais la mise en image et les scènes d'action demeuraient assez classique. Dans R2, moins de plans grossiers, et plus d'audace dans les scènes d'action, ce qu'on peut mettre en parallèle avec la surenchère du côté des Knightmare Frames qui se montrent toujours plus puissants au fil des épisodes. Un petit défaut de la série peut-être, puisque les combats manquent clairement d'enjeux et font appel à ces rebondissements scénaristiques pour surprendre.
Ce qui ne change pas en revanche, c'est la beauté de la bande-originale de Hitomi Kuroishi qui sait donner à la série une ambiance magistrale. Les chansons lyriques apportent de grands moments à cette saison deux, la piste finale étant à l'image de la fin de Code Geass : une merveille d'émotion.
Tout comme la première saison, cette suite a eu droit à un doublage français à la qualité toujours aussi bonne. Thierry Bourdon, même s'il n'égale pas l'incroyable performance de Jun Fukuyama en vo, campe toujours un Lelouch vivant et théâtrale à souhait sous le masque de Zero, là où Adrien Solis parvient à camper un Suzaku beaucoup plus sombre. Du côté des nouveaux venus, on notera les bonnes prestations de Nicolas Beaucaire qui a pourtant deux personnages très récurrents : Rollo et Gino. Pourtant, il se démarque très bien selon le personnage, Rollo gardant son calme et son ambiguïté tandis que Gino est rendu jovial à souhait (du moins, avant les derniers épisodes). On notera aussi de légers changements de casting, notamment Jean-Marco Montalto qui succède à Alexandre Coadour sur Schneizel, en plus d'assumer le rôle de Xing-Ke. Et le comédien s'en sort à merveille, surtout sur Schneizel tant il réussit à mettre en avant le côté manipulateur du personnage.
Encore une fois, à l'instar de la première saison, Code Geass R2 est une série si riche qu'il y aurait énormément à dire. On pourrait développer l'impact des thématiques sur la série, l'évolution des personnages au cas par cas, pourquoi la mise en avant de la théâtralité au détriment d'un fil conducteur précis est une force pour cette suite, comment Lelouch est rendu si charismatique et permet une conclusion presque parfaite... Reste que la série peut difficilement laisser indifférent. Certains trouveront la deuxième saison en dessous de la précédente pour ses orientations nouvelles tandis que d'autres seront persuadés du contraire, Code Geass ayant de quoi ouvrir de grands débats. Même dix ans après, l’œuvre n'a pas pris une ride et mérite d'être vue, ne serait-ce parce qu'elle s'est imposée par une des œuvres importantes de sa décennie. Si bien qu'en 2019, un film « suite » verra le jour. Et les guillemets ont leur importance, cette séquelle faisant suite aux films récapitulatifs sortis en 2018, qui apportent des changements importants au scénario initial de la série animée, et non à la série elle-même. Un bon compromis car ceux qui ne seraient pas séduit par ce nouveau chapitre de la saga Code Geass pourront garder à l'esprit la conclusion proposée par R2.
La Black Rebellion fut un fiasco total pour l'Ordre des Chevaliers Noirs. La plupart des membres est faite prisonnière par Britannia. Zero, lui, a tout simplement disparu sans laissé de trace...
Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, Lelouch a repris son quotidien banale au sein de l'académie Ashford. Il ne garde aucun souvenir de Nunnally, portée disparue, mais a désormais un frère : Rollo. Personne n'a conscience de ces grands changements, pourtant quelque chose se cache derrière tout ça. Les quelques membres de l'Ordre des Chevaliers Noirs encore en liberté, aidés par C.C, mettent ainsi au point un plan pour récupérer leur mentor, le charismatique Zero. Au cours d'une attaque en lieu britannien de la Zone 11, Lelouch retrouve sa mémoire et récupère son Geass. La révolte peut reprendre, mais il devra aussi se méfier de Rollo qui n'est pas là par hasard... Entre secrets et trahisons, le combat de Lelouch pour défaire Britannia sera plus ardu qu'auparavant.
Etant donné la conclusion de la première saison de Code Geass, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de prévoir ce que proposerait la deuxième saison. Code Geass R2 a ainsi la tâche de reprendre cette situation délicate laissée par l'épisode 25 et d'apporter une conclusion cohérente à la série, chose qui sera loin d'être simple et dont le résultat peut laisser perplexe tant cette suite se révèle différente, surtout sur sa seconde moitié.
Le premier choc vient d'abord du premier épisode qui a de quoi dépayser tout spectateur qui regarderait la série d'une traite. Retour à la case départ pour Lelouch, du moins en apparence, tandis que d'autres éléments étranges viennent se greffer à ce début de deuxième saison : un frère sorti de nulle-part, Villetta qui joue les professeurs de sport, les amis du héros qui ne se questionnent pas sur ces chamboulements du quotidien... C'est à n'y rien comprendre. Évidemment, l'effet est totalement voulu, puisque les premiers épisodes de cette suite réussissent à justifier tous ces changements, mais aussi à planter de nouveaux enjeux. Rollo, personnage proche de Lelouch, sera autant un allié qu'un intrus dont notre héros devra se méfier, tandis qu'il devra jouer double-jeu pour que Suzaku ne se doute pas de sa mémoire retrouvée. Viennent ensuite quelques rebondissements autour de Nunnally, particulièrement surprenant tant ils apportent une nouvelle donne au début de série, rappelant même une situation déjà connue autour de l'épisode 23 de la première saison.
Le combat de Zero serait-il ainsi devenu obsolète ? C'est sur cette optique que se forge tout le premier arc de Code Geass R2 qui amène une situation totalement différente de la saison précédente, si bien qu'il est difficile de dégager le fil conducteur de la série, à présent. La formule de la saison deux est volontairement différente puisqu'elle propose, aux alentours du dixième épisode, plusieurs petits arcs basés sur de multiples rebondissements, quitte à chambouler les enjeux généraux d'un épisode à l'autre. L'écriture apparaît nettement moins subtile que sur la première saison, mais quel divertissement ! Chaque épisode amène son lot de surprises, des morts parfois, mais surtout un développement de tout l'aspect mystique laissé en retrait dans la première saison. Le Geass est clairement à l'honneur dans R2, une mécanique scénaristique d'origine presque divine qui permet à Ichirô Okôchi de partir dans certaine digression poussée, si bien que certains twists semblent alors sortis du chapeau. Pourtant, s'il est clair de quelques éléments ont été brodés entre les deux saisons, certains rebondissements semblaient prévus depuis un moment déjà. Petit indice pour ça : la fameuse quête de Charles qui lorgnait déjà sur les sanctuaires du Geass, et apparaissait dès le premier épisode de la série dans le Monde de C.
Cet Empereur assoiffé de conquête nous a donc menti ? Effectivement, et c'est d'ailleurs un des thèmes fort de Code Geass R2 : le mensonge. Le combat de Lelouch lui-même est entièrement basé sur une vérité que cache notre héros à son entourage car, pour lui, la fin justifie les moyens à condition d'agir pour le bien de son prochain. L'idée du masque est encore plus présente dans cette saison deux, une véritable symbolique qui s'applique à la quasi-totalité des arcs narratifs de la série, et qui justifie bien des rebondissements sur le plan thématique plus que scénaristique. La fin elle-même, aussi osée soit-elle en ce qui concerne l'amorce de l'arc final, a du sens par rapport au personnage de Lelouch, un prince dêchu qui a menti pour apporter le bonheur autour de lui, et qui perdra énormément durant sa quête...
Car là où la première saison étant ponctuellement garnie de drames, le plus marquant restant la mort tragique d'Euphemia, cette suite se montre beaucoup moins avare en adieux, aussi la deuxième partie de série aura de quoi faire couler les larmes des spectateurs. A la manière d'un Zero, théâtrale en toutes circonstances, Code Geass R2 joue avec les rebondissements, les « coups de théâtre », et l'émotion du spectateur. Certains épisodes sont bouleversants, soit par des drames imprévus et d'autres magistralement mis en scène. A ce titre, il paraît impossible de ne pas évoquer la conclusion de la série, surprenante et dotée d'un magnifique message de paix (certes très utopique), sublimant le personnage de Lelouch qui apparaît comme un très grand personnage de l'animation japonaise.
Les personnages sont globalement une des forces de Code Geass R2. De nouvelles têtes apparaissent tandis que d'autres évoluent, la série donnant énormément d'importance au développement de tout ce casting. Certains, comme Tamaki, font du surplace tandis que les autres s'émancipent largement du rôle que leur attribuaient la première saison, une volonté d'écriture déjà marquée par les 25 premiers épisodes qui développaient un contraste entre certaines figures clichées et la véritable importance qui leur était donnée. L'exemple le plus flagrant est Suzaku, le naïf idéaliste de la première saison ayant disparu lorsque le masque de Lelouch tomba à l'épisode 25 de la série. L'ancien meilleur ami de Lelouch est plus opportuniste et prêt à des sacrifices pour amener la paix qu'il désire, un changement qui ira toujours plus loin au fil des épisodes. On ne reviendra évidemment pas sur chaque portrait afin de laisser un maximum de suspense, mais Code Geass R2 continue de se montrer habile dans sa manière à sortir certaines figures clichées des carcans auxquels l'animation japonaise, des années 2000 surtout, nous a habitués.
Sur le plan technique, cette saison deux s'avère plus réussie que la première. Non pas que Code Geass premier du nom se soit montré honteux, mais la mise en image et les scènes d'action demeuraient assez classique. Dans R2, moins de plans grossiers, et plus d'audace dans les scènes d'action, ce qu'on peut mettre en parallèle avec la surenchère du côté des Knightmare Frames qui se montrent toujours plus puissants au fil des épisodes. Un petit défaut de la série peut-être, puisque les combats manquent clairement d'enjeux et font appel à ces rebondissements scénaristiques pour surprendre.
Ce qui ne change pas en revanche, c'est la beauté de la bande-originale de Hitomi Kuroishi qui sait donner à la série une ambiance magistrale. Les chansons lyriques apportent de grands moments à cette saison deux, la piste finale étant à l'image de la fin de Code Geass : une merveille d'émotion.
Tout comme la première saison, cette suite a eu droit à un doublage français à la qualité toujours aussi bonne. Thierry Bourdon, même s'il n'égale pas l'incroyable performance de Jun Fukuyama en vo, campe toujours un Lelouch vivant et théâtrale à souhait sous le masque de Zero, là où Adrien Solis parvient à camper un Suzaku beaucoup plus sombre. Du côté des nouveaux venus, on notera les bonnes prestations de Nicolas Beaucaire qui a pourtant deux personnages très récurrents : Rollo et Gino. Pourtant, il se démarque très bien selon le personnage, Rollo gardant son calme et son ambiguïté tandis que Gino est rendu jovial à souhait (du moins, avant les derniers épisodes). On notera aussi de légers changements de casting, notamment Jean-Marco Montalto qui succède à Alexandre Coadour sur Schneizel, en plus d'assumer le rôle de Xing-Ke. Et le comédien s'en sort à merveille, surtout sur Schneizel tant il réussit à mettre en avant le côté manipulateur du personnage.
Encore une fois, à l'instar de la première saison, Code Geass R2 est une série si riche qu'il y aurait énormément à dire. On pourrait développer l'impact des thématiques sur la série, l'évolution des personnages au cas par cas, pourquoi la mise en avant de la théâtralité au détriment d'un fil conducteur précis est une force pour cette suite, comment Lelouch est rendu si charismatique et permet une conclusion presque parfaite... Reste que la série peut difficilement laisser indifférent. Certains trouveront la deuxième saison en dessous de la précédente pour ses orientations nouvelles tandis que d'autres seront persuadés du contraire, Code Geass ayant de quoi ouvrir de grands débats. Même dix ans après, l’œuvre n'a pas pris une ride et mérite d'être vue, ne serait-ce parce qu'elle s'est imposée par une des œuvres importantes de sa décennie. Si bien qu'en 2019, un film « suite » verra le jour. Et les guillemets ont leur importance, cette séquelle faisant suite aux films récapitulatifs sortis en 2018, qui apportent des changements importants au scénario initial de la série animée, et non à la série elle-même. Un bon compromis car ceux qui ne seraient pas séduit par ce nouveau chapitre de la saga Code Geass pourront garder à l'esprit la conclusion proposée par R2.