Dvd Chronique Animation - Digimon Adventure tri. - Film 6 - Bokura no Mirai
L'annonce récente du futur film Digimon Adventure était le moment idéal pour nous pour conclure notre série de reviews de la saga précédente, Digimon Adventure tri. Voici donc notre avis sur le chapitre final de la série de films débutée en 2015 : Bokura no Mirai.
Il aura fallu deux ans et demi à la saga Digimon Adventure tri pour paraître totalement, le premier film ayant été diffusé en novembre 2015. C'est donc en mai 2018 que le sixième et dernier long-métrage a été dévoilé, une dernière partie plus longue que les précédente et qui a la lourde tâche de conclure l'intrigue autour de Meicoomon.
Les événements reprennent à l'exacte fin du cinquième film, et sont on ne peut plus catastrophiques. Le combat orchestré par Yggdrasil et Homeostasis pour le salut ou la destruction de Meicoomon provoque un carnage entrainant la disparition de Taichi et Nishijima. Hors d'elle, Hikari provoque une évolution négative de Gatomon qui se trouve absorbée par Meicoomon. En résulte un ennemi aussi puissant que destructeur qui part dans le monde réel pour mettre en place le plan d'Yggdrasil : la destruction du monde des humains pour la domination du monde digital...
Jamais une situation n'aura été aussi apocalyptique dans la saga Digimon Adventure, ce qui donne à cet ultime long-métrage un certain cachet. Le danger est d'une ampleur incroyable, si bien que même les créatures de niveau Méga ne peuvent rien contre un Meicoomon plus puissant que jamais, et appelant une horde de créatures en renforts. En terme de spectacle, ce sixième film, « Bokura no Mirai », est une excellente pièce qui vient achever la saga tri dignement. Il faut dire que Toei Animation a mis le paquet sur la qualité technique, tandis que la réalisation de Keitaro Motonaga offre d'excellents moments, malgré une utilisation toujours excessive de plans fixes qui viennent parfois couper le dynamisme de quelques séquences. Pour autant, le film tient en haleine et la bataille finale, d'une démesure rarement égalée dans la saga, propose une belle apogée pour cette histoire.
On se laisse donc entraîner dans cette sixième partie avec un plaisir non dissimulé, sans compter que le scénario est là pour apporter quelques surprises finales. Le plan final de Homeostasis apporte un enjeu supplémentaire appréciable, tandis que la noirceur du ton apporte une petite touche dramatique particulièrement appréciable et qui soulève une maturité digne des deux premières séries animées Digimon. Si c'est un happy-end qui termine Digimon Adventure tri, c'est plutôt une fin douce-amère qui résulte de par les sacrifices imposés. A ce titre, les propos de Taichi envers Hikari sont plutôt choquants, difficile d'imaginer ça pour une série qui aurait visé les jeunes enfants.
Pourtant, tout n'est pas que positif dans cette intrigue qui restera, au final, un véritable bazar. Si on comprend désormais les grandes lignes de l'histoire, la raison de la puissance de Meicoomon, de son côté maléfique, et des plans des deux entités qui semblent régir le monde digital, pas mal d'informations manquent pour solidifier le tout. On ne saura donc pas vraiment qui est ce Gennai maléfique, ce qu'il en est d'Yggdrasil et Homeostasis, quand l'épilogue se permet même une ouverture sur une potentielle suite. Sachant qu'un nouveau projet sera visiblement annoncé durant l'été, de là à se dire qu'une suite est en chantier, il n'y a qu'un pas, mais rien d'officiel à l'heure où ces lignes sont écrites... Et cette confusion restera le plus gros dommage de cette série de films, bien qu'un visionnage marathon permet de mieux appréhender le scénario qui fait parfois compliqué pour des choses finalement assez simplistes. Histoire de relativiser, on notera les efforts faits pour lier Digimon Adventure tri à l'épilogue de la saga Adventure (présenté à la fin de Digimon Adventure 02), ne créant alors pas d'incohérences majeures dans les trois séries principales ainsi que dans les films. Ceux qui se questionnaient aussi sur les héros de la deuxième saison auront leur réponse. Celle-ci est un peu frustrante, mais se révèle compréhensible dans la mesure où tri cherche à célébrer la toute première série et se devait de mettre en avant la bande de Taichi, sans que celle de Daisuke lui fasse de l'ombre.
C'est donc sur un sixième film particulièrement spectaculaire et à l'ambiance sombre saisissante que se termine Digimon Adventure tri. Sa recette sera sujet de débats, son rythme notamment, ainsi que sa diffusion charcutée qui est sûrement un gros défaut, la série gagnant à être vue d'une traite. Néanmoins, elle aura su associer tous les éléments qui ont fait la force de la première série animée, cet esprit de camaraderie agréable, cette exploitation du lien humain-digimon touchant, ses thématiques plutôt adultes bien que plus éparpillées ici... On regrettera un scénario qui tend à partir dans tous les sens mais cela n'enlève en rien l'immense plaisir de retrouver cette bande que beaucoup ont connu au début des années 2000. Le spectateur a grandi avec Taichi, Yamato, Sora et leurs compères, aussi l'épilogue si vague de ce sixième film donne l'envie de voir une suite apparaître, pourquoi pas avec les personnages de Digimon Adventure 02, cette fois, histoire de conclure définitivement la première saga de la licence.
Il aura fallu deux ans et demi à la saga Digimon Adventure tri pour paraître totalement, le premier film ayant été diffusé en novembre 2015. C'est donc en mai 2018 que le sixième et dernier long-métrage a été dévoilé, une dernière partie plus longue que les précédente et qui a la lourde tâche de conclure l'intrigue autour de Meicoomon.
Les événements reprennent à l'exacte fin du cinquième film, et sont on ne peut plus catastrophiques. Le combat orchestré par Yggdrasil et Homeostasis pour le salut ou la destruction de Meicoomon provoque un carnage entrainant la disparition de Taichi et Nishijima. Hors d'elle, Hikari provoque une évolution négative de Gatomon qui se trouve absorbée par Meicoomon. En résulte un ennemi aussi puissant que destructeur qui part dans le monde réel pour mettre en place le plan d'Yggdrasil : la destruction du monde des humains pour la domination du monde digital...
Jamais une situation n'aura été aussi apocalyptique dans la saga Digimon Adventure, ce qui donne à cet ultime long-métrage un certain cachet. Le danger est d'une ampleur incroyable, si bien que même les créatures de niveau Méga ne peuvent rien contre un Meicoomon plus puissant que jamais, et appelant une horde de créatures en renforts. En terme de spectacle, ce sixième film, « Bokura no Mirai », est une excellente pièce qui vient achever la saga tri dignement. Il faut dire que Toei Animation a mis le paquet sur la qualité technique, tandis que la réalisation de Keitaro Motonaga offre d'excellents moments, malgré une utilisation toujours excessive de plans fixes qui viennent parfois couper le dynamisme de quelques séquences. Pour autant, le film tient en haleine et la bataille finale, d'une démesure rarement égalée dans la saga, propose une belle apogée pour cette histoire.
On se laisse donc entraîner dans cette sixième partie avec un plaisir non dissimulé, sans compter que le scénario est là pour apporter quelques surprises finales. Le plan final de Homeostasis apporte un enjeu supplémentaire appréciable, tandis que la noirceur du ton apporte une petite touche dramatique particulièrement appréciable et qui soulève une maturité digne des deux premières séries animées Digimon. Si c'est un happy-end qui termine Digimon Adventure tri, c'est plutôt une fin douce-amère qui résulte de par les sacrifices imposés. A ce titre, les propos de Taichi envers Hikari sont plutôt choquants, difficile d'imaginer ça pour une série qui aurait visé les jeunes enfants.
Pourtant, tout n'est pas que positif dans cette intrigue qui restera, au final, un véritable bazar. Si on comprend désormais les grandes lignes de l'histoire, la raison de la puissance de Meicoomon, de son côté maléfique, et des plans des deux entités qui semblent régir le monde digital, pas mal d'informations manquent pour solidifier le tout. On ne saura donc pas vraiment qui est ce Gennai maléfique, ce qu'il en est d'Yggdrasil et Homeostasis, quand l'épilogue se permet même une ouverture sur une potentielle suite. Sachant qu'un nouveau projet sera visiblement annoncé durant l'été, de là à se dire qu'une suite est en chantier, il n'y a qu'un pas, mais rien d'officiel à l'heure où ces lignes sont écrites... Et cette confusion restera le plus gros dommage de cette série de films, bien qu'un visionnage marathon permet de mieux appréhender le scénario qui fait parfois compliqué pour des choses finalement assez simplistes. Histoire de relativiser, on notera les efforts faits pour lier Digimon Adventure tri à l'épilogue de la saga Adventure (présenté à la fin de Digimon Adventure 02), ne créant alors pas d'incohérences majeures dans les trois séries principales ainsi que dans les films. Ceux qui se questionnaient aussi sur les héros de la deuxième saison auront leur réponse. Celle-ci est un peu frustrante, mais se révèle compréhensible dans la mesure où tri cherche à célébrer la toute première série et se devait de mettre en avant la bande de Taichi, sans que celle de Daisuke lui fasse de l'ombre.
C'est donc sur un sixième film particulièrement spectaculaire et à l'ambiance sombre saisissante que se termine Digimon Adventure tri. Sa recette sera sujet de débats, son rythme notamment, ainsi que sa diffusion charcutée qui est sûrement un gros défaut, la série gagnant à être vue d'une traite. Néanmoins, elle aura su associer tous les éléments qui ont fait la force de la première série animée, cet esprit de camaraderie agréable, cette exploitation du lien humain-digimon touchant, ses thématiques plutôt adultes bien que plus éparpillées ici... On regrettera un scénario qui tend à partir dans tous les sens mais cela n'enlève en rien l'immense plaisir de retrouver cette bande que beaucoup ont connu au début des années 2000. Le spectateur a grandi avec Taichi, Yamato, Sora et leurs compères, aussi l'épilogue si vague de ce sixième film donne l'envie de voir une suite apparaître, pourquoi pas avec les personnages de Digimon Adventure 02, cette fois, histoire de conclure définitivement la première saga de la licence.
De Dante012, le 04 Août 2018 à 11h42
Merci pour cette review. Je n'ai absolument pas aimé le premier film de Tri donc je ne suis pas allé plus loin, mais vous m'avez donné envie de me mettre ce dernier épisode (vu que l'histoire semble être un grand bazar, je m'en fiche si je ne peux pas tout comprendre).
Par contre, c'est usant d'entendre les fans de Digimon dire que la série animée (ou même la franchise) traitait de thèmes adultes ou était sombre... J'aime beaucoup Digimon Adventure (les deux saisons), mais :
- on est face à des méchants qui sont méchants juste parce qu'ils sont méchants (ou parce qu'ils sont contrôlés, dans certains cas ; dans tous les cas, il n'y a pas de motivation réelle derrière les actes maléfiques). Difficile de faire plus superficiel.
- c'est encore une histoire où de simples gamins, élus sans raisons particulière, sauvent le monde grâce au pouvoir de l'amitié. Là encore, on est loin d'être mature.
- c'est le genre d'animé où on retrouve un schéma type d'épisodes la majeure partie du temps (des gentils se retrouvent face à un méchant, soit un sbire soit le big boss, et galèrent pendant tout l'épisode jusqu'à ce qu'ils obtiennent et/ou utilisent une Digivolution pour régler le problème ; on retrouve même TOUJOURS la même musique pendant le climax, de la transformation jusqu'à la fin du combat). C'est là encore un point typique d'animés pas matures.
Bref, c'est usant d'entendre des gens dire que c'était mature juste parce qu'il y avait des morts. Dans l'animé Pokémon aussi il y en a, et ça n'en fait pas un animé mature. Tant que les morts ne sont pas explicites (c-à-d : quand il n'y a pas de sang et que la mort n'a rien de réaliste), ça n'a rien de mature. Le seul passage qu'on pourrait qualifier de mature est dans la saison 2, quand on apprend que des enfants potentiellement élus se font enlever et contrôler.
Pour le reste, la fin de Devimon et le passage avec Piemon ne sont sombres que pour des enfants. Ce sont mes deux passages préférés de la série, mais force est de constater qu'avec le recul, ça n'a rien de spécialement terrifiant ou mature.