Manga Interview de Tatsuki Fujimoto, l'auteur de Fire Punch
Grâce à Kazé Manga, nous avons pu adresser nos questions par mail à Tatsuki Fujimoto, l'auteur du manga Fire Punch dont le tome 1 sort cette semaine. Voici ses réponses.
Bonjour Mr Fujimoto. Votre carrière est encore jeune et nous connaissons donc peu de choses de vous. Pouvez-vous commencer par vous présenter un peu ? Nous expliquer ce qui vous a attiré vers le manga, quels auteurs et mangas de votre jeunesse ont forgé ce désir de devenir mangaka, quels parcours/études vous avez suivi pour cela...
Tatsuki Fujimoto : Ce que j’aime dans le manga, c’est le fait de pouvoir laisser libre court à son imagination avec un minimum de frais. J’ai tellement de raisons et d’inspirations qui m’ont mené sur cette voix que je ne pourrais toutes vous les citer.
Nous avons lu que dès le collège, vous vous êtes inventé un magazine de prépublication de manga que vous gériez intégralement de manière fictive, que vous y aviez tout en tête et que vous y meniez jusqu’à sept récits en parallèle. Pouvez-vous nous parler de cette expérience étonnante ?
Je crois que chacun de nous s’invente des histoires en secret.
Apparemment, l’un des récits de ce magazine fictif vous a servi de base pour Fire Punch. Pouvez-vous nous en parler ? Comment vous aviez conçu cette "base" à l'époque, ce que vous y avez repris pour concevoir ensuite Fire Punch...
Fire Punch est le résultat de la fusion entre deux des titres que je m’étais inventés : Fire Sword et Hoshi no ibuki (litt. "Le souffle des étoiles").
Avant Fire Punch, vous avez fait vos débuts en 2014, avec le titre Koi no Mômoku (“L’Amour rend aveugle”) publié dans Jump SQ. Puis en 2015 et 2016 vous avez conçu deux autres histoires courtes : Yogen no Nayuta toujours dans le Jump SQ., et Sasaki-kun ga Judan Tometa dans le Shônen Jump+. Quel souvenir gardez-vous de ces premières expériences professionnelles ?
Je ne pense rien de spécial sur ces histoires courtes, si ce n’est que j’aimerais en écrire d’autres.
Vous êtes donc un artiste directement issu de la maison d'édition Shûeisha et de ses magazines estampillés Jump, où toutes vos premières œuvres ont été publiées. Comment avez-vous intégré Shûeisha ? Qu'avez-vous ressenti en vous retrouvant au sein de la plus célèbre maison d'édition japonaise de manga ? Une fois chez Shûeisha, vous a-t-on fait suivre des formations ou demandes en particulier ? Avez-vous été assistant au début de votre carrière ? Si oui, auprès de quel(s) auteur(s) ?
Le premier magazine que j’ai lu était le mensuel Jump, voilà pourquoi je me suis dirigé aussitôt vers Jump SQ.
Vos premiers mangas ont, globalement, une bonne part de surnaturel. Qu'est-ce qui vous attire dans le registre du surnaturel ?
Aucune idée…
Il paraît qu'une des influences de Fire Punch est Anpanman, un classique du manga pour enfants au Japon. Dans quelle mesure ce manga vous a influencé ?
Il y a trois aspects qui m’ont influencé pour Fire Punch : le héros qui donne des parties de son corps à manger aux autres, le fait qu’il se régénère lorsqu’on lui fait cuire une nouvelle tête, et le nom de son attaque, "An-Punch".
Y a-t-il d'autres mangas qui ont été ainsi des petites influences, et si oui dans quelle mesure ?
J’ai également été influencé par la mise en page des œuvres de M. Hideki Arai (ndlr, mangaka connu en France pour les séries Ki-Itchi!!, Ki-Itchi VS et The world is mine).
Il paraît que vous souhaitiez développer le thème du feu dans un manga depuis longtemps Pourquoi ?
Car je pense que le feu a plusieurs significations, voilà pourquoi le thème se prête parfaitement à une œuvre longue.
Fire Punch marque par son contraste entre le thème du feu et l'univers glacial où un froid extrême règne. Comment est née l'idée de réunir ces deux grands opposés que sont la glace et le feu ? Pourquoi ce choix ?
Cela m’est venu en jouant à un jeu d’énigmes, où on doit trouver des mots par évocation (Ndt : règles similaires au jeu télévisé Pyramide en France).
D'ailleurs, la série est marquée par les opposés, les contrastes : à l'instar de celui feu/glace, il y a celui fascinant sang/neige, sauvagerie/civilisation... Sont-ce des choses auxquelles vous faites très attention ? Si oui, d'où vient ce goût de jouer sur les contrastes ?
Je ne sais pas…
Le personnage principal de Fire Punch peut étonner : il est solitaire depuis le drame qui a tué ses proches, est aussi froid que le monde qui l'entoure, est pourtant enflammé et violent, est maudit et condamné à la torture... Comment un tel héros a-t-il germé dans votre esprit ?
C’est certainement mon côté un peu maso qui souhaitait voir le personnage principal être malmené.
Les noms des personnages ne sont pas choisis au hasard : Agni, est un mot sanskrit qui signifie « feu », Luna est le nom de la sœur du Dieu du Soleil et de la Chaleur dans la mythologie romaine, Sun veut dire "Soleil" en anglais... Il y aussi des prénoms d'origine Hébreu, comme Judah et Kaela. Comment avez-vous fait ces choix de nom ?
Pour Sun, j’ai choisi ce prénom car il peut avoir beaucoup de significations. Hélas je ne peux pas vous en dire davantage sur les prénoms, sinon je vous dévoilerais la suite de l’intrigue…
La série est marquée par le thème de la vengeance. Vous-même, que pensez-vous de la notion de vengeance ?
Je pense que ce qui importe dans la vengeance, c’est surtout la façon dont elle se termine, et aussi ce que fera le personnage principal une fois sa vengeance accomplie.
Malgré son ton très dur, la série comporte des notes d'humour régulières assez noires et presque étonnantes vu le contexte. Pourquoi ce choix ?
Je ne saurais dire.
La série est publiée au Japon sur le net sur le site Jump+. Etant donné qu'elle évoque des thèmes très durs, est-ce qu'une publication sur le net vous permet une plus grande liberté pour aborder toute la tragédie et l'horreur du monde violent de Fire Punch ? Vous pose-t-on malgré tout des limites ?
Oui, exactement. Et je ne m'impose aucune limite.
A votre avis, si vous-même étiez plongé dans un monde comme celui de Fire Punch, comment survivriez-vous ? Et pensez-vous que l'humanité réagirait comme elle le fait dans Fire Punch, en retombant dans ses plus bas et primaires instincts ?
J’aimerais beaucoup prendre la place d’Agni pour vivre ses souffrances.
Vous avez un coup de crayon très brut, ardent, avec beaucoup de contrastes, et qui colle donc parfaitement à l'univers de Fire Punch. Comment avez-vous développé cette façon de dessiner ? Comment élaborez-vous vos planches (les différentes étapes, les outils de dessin utilisés...) ?
Comme tout le monde, je fais un premier jet grossier pour placer la mise en page, puis je réalise les dessins finaux, et enfin je termine par l’encrage. J’aimerais vraiment m’améliorer en dessin. Il y en a tellement qui dessinent mieux que moi.
Avez-vous des assistants ? Si oui, combien et de quoi s'occupent-ils ?
Ils travaillent à l’ancienne. Ils sont tous très motivés et veulent être publiés à leur tour, donc ce sont plus des rivaux que des assistants.
Remerciements à Kazé Manga et à Tatsuki Fujimoto.
Bonjour Mr Fujimoto. Votre carrière est encore jeune et nous connaissons donc peu de choses de vous. Pouvez-vous commencer par vous présenter un peu ? Nous expliquer ce qui vous a attiré vers le manga, quels auteurs et mangas de votre jeunesse ont forgé ce désir de devenir mangaka, quels parcours/études vous avez suivi pour cela...
Tatsuki Fujimoto : Ce que j’aime dans le manga, c’est le fait de pouvoir laisser libre court à son imagination avec un minimum de frais. J’ai tellement de raisons et d’inspirations qui m’ont mené sur cette voix que je ne pourrais toutes vous les citer.
Nous avons lu que dès le collège, vous vous êtes inventé un magazine de prépublication de manga que vous gériez intégralement de manière fictive, que vous y aviez tout en tête et que vous y meniez jusqu’à sept récits en parallèle. Pouvez-vous nous parler de cette expérience étonnante ?
Je crois que chacun de nous s’invente des histoires en secret.
Apparemment, l’un des récits de ce magazine fictif vous a servi de base pour Fire Punch. Pouvez-vous nous en parler ? Comment vous aviez conçu cette "base" à l'époque, ce que vous y avez repris pour concevoir ensuite Fire Punch...
Fire Punch est le résultat de la fusion entre deux des titres que je m’étais inventés : Fire Sword et Hoshi no ibuki (litt. "Le souffle des étoiles").
Avant Fire Punch, vous avez fait vos débuts en 2014, avec le titre Koi no Mômoku (“L’Amour rend aveugle”) publié dans Jump SQ. Puis en 2015 et 2016 vous avez conçu deux autres histoires courtes : Yogen no Nayuta toujours dans le Jump SQ., et Sasaki-kun ga Judan Tometa dans le Shônen Jump+. Quel souvenir gardez-vous de ces premières expériences professionnelles ?
Je ne pense rien de spécial sur ces histoires courtes, si ce n’est que j’aimerais en écrire d’autres.
Vous êtes donc un artiste directement issu de la maison d'édition Shûeisha et de ses magazines estampillés Jump, où toutes vos premières œuvres ont été publiées. Comment avez-vous intégré Shûeisha ? Qu'avez-vous ressenti en vous retrouvant au sein de la plus célèbre maison d'édition japonaise de manga ? Une fois chez Shûeisha, vous a-t-on fait suivre des formations ou demandes en particulier ? Avez-vous été assistant au début de votre carrière ? Si oui, auprès de quel(s) auteur(s) ?
Le premier magazine que j’ai lu était le mensuel Jump, voilà pourquoi je me suis dirigé aussitôt vers Jump SQ.
Vos premiers mangas ont, globalement, une bonne part de surnaturel. Qu'est-ce qui vous attire dans le registre du surnaturel ?
Aucune idée…
Il paraît qu'une des influences de Fire Punch est Anpanman, un classique du manga pour enfants au Japon. Dans quelle mesure ce manga vous a influencé ?
Il y a trois aspects qui m’ont influencé pour Fire Punch : le héros qui donne des parties de son corps à manger aux autres, le fait qu’il se régénère lorsqu’on lui fait cuire une nouvelle tête, et le nom de son attaque, "An-Punch".
Y a-t-il d'autres mangas qui ont été ainsi des petites influences, et si oui dans quelle mesure ?
J’ai également été influencé par la mise en page des œuvres de M. Hideki Arai (ndlr, mangaka connu en France pour les séries Ki-Itchi!!, Ki-Itchi VS et The world is mine).
Il paraît que vous souhaitiez développer le thème du feu dans un manga depuis longtemps Pourquoi ?
Car je pense que le feu a plusieurs significations, voilà pourquoi le thème se prête parfaitement à une œuvre longue.
Fire Punch marque par son contraste entre le thème du feu et l'univers glacial où un froid extrême règne. Comment est née l'idée de réunir ces deux grands opposés que sont la glace et le feu ? Pourquoi ce choix ?
Cela m’est venu en jouant à un jeu d’énigmes, où on doit trouver des mots par évocation (Ndt : règles similaires au jeu télévisé Pyramide en France).
D'ailleurs, la série est marquée par les opposés, les contrastes : à l'instar de celui feu/glace, il y a celui fascinant sang/neige, sauvagerie/civilisation... Sont-ce des choses auxquelles vous faites très attention ? Si oui, d'où vient ce goût de jouer sur les contrastes ?
Je ne sais pas…
Le personnage principal de Fire Punch peut étonner : il est solitaire depuis le drame qui a tué ses proches, est aussi froid que le monde qui l'entoure, est pourtant enflammé et violent, est maudit et condamné à la torture... Comment un tel héros a-t-il germé dans votre esprit ?
C’est certainement mon côté un peu maso qui souhaitait voir le personnage principal être malmené.
Les noms des personnages ne sont pas choisis au hasard : Agni, est un mot sanskrit qui signifie « feu », Luna est le nom de la sœur du Dieu du Soleil et de la Chaleur dans la mythologie romaine, Sun veut dire "Soleil" en anglais... Il y aussi des prénoms d'origine Hébreu, comme Judah et Kaela. Comment avez-vous fait ces choix de nom ?
Pour Sun, j’ai choisi ce prénom car il peut avoir beaucoup de significations. Hélas je ne peux pas vous en dire davantage sur les prénoms, sinon je vous dévoilerais la suite de l’intrigue…
La série est marquée par le thème de la vengeance. Vous-même, que pensez-vous de la notion de vengeance ?
Je pense que ce qui importe dans la vengeance, c’est surtout la façon dont elle se termine, et aussi ce que fera le personnage principal une fois sa vengeance accomplie.
Malgré son ton très dur, la série comporte des notes d'humour régulières assez noires et presque étonnantes vu le contexte. Pourquoi ce choix ?
Je ne saurais dire.
La série est publiée au Japon sur le net sur le site Jump+. Etant donné qu'elle évoque des thèmes très durs, est-ce qu'une publication sur le net vous permet une plus grande liberté pour aborder toute la tragédie et l'horreur du monde violent de Fire Punch ? Vous pose-t-on malgré tout des limites ?
Oui, exactement. Et je ne m'impose aucune limite.
A votre avis, si vous-même étiez plongé dans un monde comme celui de Fire Punch, comment survivriez-vous ? Et pensez-vous que l'humanité réagirait comme elle le fait dans Fire Punch, en retombant dans ses plus bas et primaires instincts ?
J’aimerais beaucoup prendre la place d’Agni pour vivre ses souffrances.
Vous avez un coup de crayon très brut, ardent, avec beaucoup de contrastes, et qui colle donc parfaitement à l'univers de Fire Punch. Comment avez-vous développé cette façon de dessiner ? Comment élaborez-vous vos planches (les différentes étapes, les outils de dessin utilisés...) ?
Comme tout le monde, je fais un premier jet grossier pour placer la mise en page, puis je réalise les dessins finaux, et enfin je termine par l’encrage. J’aimerais vraiment m’améliorer en dessin. Il y en a tellement qui dessinent mieux que moi.
Avez-vous des assistants ? Si oui, combien et de quoi s'occupent-ils ?
Ils travaillent à l’ancienne. Ils sont tous très motivés et veulent être publiés à leur tour, donc ce sont plus des rivaux que des assistants.
Remerciements à Kazé Manga et à Tatsuki Fujimoto.
De randomlambda, le 19 Décembre 2018 à 03h36
ca a l air d etre un gros con ce monsieur...
Je-m'en-foutisme le mec
Très décevant
... commentaires typiques de jeunes idiots qui crachent leur haine sur les gens sans réfléchir avant.
Le seul commentaire intelligent est celui de akirachan qui d'ailleurs chose amusante répond à ses propres questions et hypothèses.
Lorsqu'il y a un problème de communication cela signifie que les deux personnes sont en tort, l'un pose trop de questions d'un seul coup, l'autre essaye d'éviter le sujet (pour maintes raisons) ou est juste incapable d'exprimer ses pensées, chose que je peux comprendre, puisque c'est une oeuvre qu'il a écrit et imaginé pendant des années, souvent les idées arrivent par hasard, mais aussi souvent on peut oublier avec le temps leurs origines.
Lorsque vous faites une peinture abstraite, souvent vous y allez avec vos émotions votre expérience et votre humeur, il est donc difficile parfois difficile de décrire vos choix.
Mais si vous étiez plus attentif, vous auriez pu deviner qu'il a évité pas mal de sujet exprès pour ne pas spoil la fin :
[SPOIL]
Au lieu de corriger que Luna n'a rien à voir avec une divinité du Soleil comme indiqué par l'auteur, mais plutôt la personnification de la Lune, il a préféré se taire, éluder la question.
Donc calmez-vous, insulter c'est facile, se mettre à la place de quelqu'un est plus difficile.
De akirachan [1573 Pts], le 22 Juin 2017 à 17h33
Interview malheureusement très décevante. Les questions posées sont vraiment pertinentes, mais les réponses apportées sont excessivement succinctes et superficielles (et même partielles vu que certaines parties des questions sont simplement ignorées). On a tout juste, à quelques rares endroits, des ébauches de pistes intéressantes, comme lorsqu'il parle des diverses significations du feu. Mais la plupart du temps, les questions semblent presque être éludées. Je comprends que certains points soient compliqués à expliquer (l'attirance pour le surnaturel par ex. --> on n'arrive pas toujours à mettre le doigt précisément sur les raisons qui nous font aimer certaines choses). Je comprends aussi le fait de ne pas répondre pour éviter de ''spoiler'' (mais ça ne concerne qu'une seule question dans le lot à vue de nez...). Cela dit, renoncer à donner le moindre élément de réponse, en se débarrassant juste de la question avec un ''je ne sais pas'' ou équivalent (pas une fois mais trois), ça donne une assez mauvaise impression, comme si l'auteur n'avait même pas essayé de faire un effort. Alors oui, on peut imaginer qu'il était épuisé et débordé (tout à fait plausible), ou qu'il était tellement mal à l'aise et démuni face à l'exercice qu'il n'a pas trouvé quoi dire même après s'être longuement pris la tête (pourquoi pas...). Mais le résultat, c'est que cette interview, qui aurait pu être géniale, est plus frustrante qu'autre chose. J'ai plus appris en lisant les questions que les réponses. Peut-être aurait-il mieux valu pour l'auteur de refuser l'interview (mais a-t-il eu le choix ?) plutôt que d'y répondre de façon aussi bâclée car au bout du compte, cela risque de lui faire plus de mal que de bien en termes d'image (il n'y a qu'à voir les quelques insultes auxquelles il a déjà droit).
De Hitsuji [5896 Pts], le 22 Juin 2017 à 10h12
J'ai toujours trouvé les réponses des mangakas trop succintes, mais alors là, c'est le pompon ! O_o On sent quand même qu'il n'avait pas (ou plus) envie de répondre...
De kowazoe, le 22 Juin 2017 à 09h18
Euh, c'est quoi cette interview ? vous posez 4 questions par question et c'est à peine s'il répond à l'une d'entre elle... Très décevant.
De Akuro [3096 Pts], le 22 Juin 2017 à 00h37
Très impatient de découvrir l'univers de Fire Punch.
De Busta03 [8 Pts], le 21 Juin 2017 à 22h54
De Busta03 [8 Pts], le 21 Juin 2017 à 22h54
De Koiwai [12807 Pts], le 21 Juin 2017 à 22h11
Les aléas des interviews par mail... On a eu des réponses intéressantes avec Usamaru Furuya et Takafumi Adachi, et proches du néant avec Tatsuki Fujimaki... Mais il faut bien se dire qu'il y a peut-être plein de raisons derrière ces réponses très pauvres : la jeunesse d'un auteur encore en tout début de carrière et pas forcément habitué à cet exercice, le manque de temps (d'autant que visiblement il a donné un paquet d'interviews mail pour plusieurs médias, peut-être que ça l'a complètement débordé), la timidité, la peur de trop en dire et de spoiler... On peut tout imaginer.
Le problème des interviews par mail est l'impossibilité de rebondir et de demander des approfondissements. D'après ce que j'ai compris, les autres médias français qui ont eu une interview mail se sont retrouvés avec le même type de réponse. C'est sûr que c'est frustrant d'avoir des réponses comme ça quand on a passé un certain temps à essayer de faire des questions pointues, mais c'est le jeu.
Dans tous les cas, insulter un auteur en le traitant de con juste sur la base d'une interview mail qui ne donne aucune idée de la sympathie et de l'implication ou non du gars, c'est justement ça qui est très con.
De Busta03 [8 Pts], le 21 Juin 2017 à 21h33
De Nomentsu, le 21 Juin 2017 à 21h10
Bon bon sans être forcément très agressif, j'ai quand même l'impression qu'il se sentait pas trop de répondre, peut-être qu'il est vraiment à fond dans son manga, peut-être qu'il avait pas envie, je trouve par contre inutile de rager et de juger la personne sur une interview...
De Armin [0 Pts], le 21 Juin 2017 à 20h56
De Busta03 [8 Pts], le 21 Juin 2017 à 20h17
De Zeik [2187 Pts], le 21 Juin 2017 à 18h53
L'auteur ne parait pas vraiment à l'aise : il répond peu à des questions nécessitant une longue réponse et ne développe pas beaucoup. Mais je comprends ^^
Un auteur est dans son monde et le contact avec les autres n'est pas toujours aisé (Oui, j'extrapole). Mais cela ne me décourage pas du tout et me donne encore plus envie de plonger dans son univers !
Enfin pour terminer, quand on créait soi-même une oeuvre (comme moi), ses réponses courtes sur ses inspirations et le pourquoi du comment font sourire car on n'arrive pas vraiment à toujours cerner ces choses-là !
Hâte d'aller dans ma librairie pour lire Fire Punch!
De reso, le 21 Juin 2017 à 18h43
ca a l air d etre un gros con ce monsieur...