Dvd Chronique Animation - Eromanga Sensei
Masamune Izumi est un lycéen auteur de light novel. Un jour, lors d'un live-drawing de son illustrateur, Masamune fait une découverte : celui qui se fait appeler Eromanga Sensei n'est autre que sa petite sœur...
La série animée Eromanga sensei est à l'origine un light novel de Fushimi Tsukasa paru en 2013.
Produit par A-1 picture, l'anime a commencé sa diffusion en avril 2017 au japon. En France, la série est prise en charge par Wakanim.
Avec Eromanga sensei, Fushimi Tsukasa reprend les mêmes ingrédients que sa précédente série avec un fort penchant lolicon en bonus. Comme dans Oreimo on retrouve une relation frère-sœur ambiguë qui baigne surtout dans l'humour. Mais Eromanga sensei aborde aussi un sujet un peu plus sérieux : L'hikikomori. Ce terme, apparut au Japon au début des années 1990 désigne des adolescents se cloitrent dans leur chambre pour ne plus en sortir (parfois pendant des années). Le problème est traité avec légèreté en présentant l'hikomori sous les traits de Sagiri : une collégienne mignonne et jolie.
L'évolution de Sagiri, son ouverture vers le monde extérieur, est sans doute le gros point positif de l'anime. C'est soigné et ça se fait par étape. Les personnages sont dans l'ensemble très classiques, mais le tempérament de Sagiri est peu courant dans le sens où il s'agit d'une fillette qui joue le rôle de la perverse de service. Toutefois, sa jeunesse peut troubler, autant que l'attirance qu'éprouve Masamune, un lycéen pour cette fillette. On n'a un peu de mal à s'attacher à la romance naissante entre le frère et la sœur et on se demande comment cela pourrait par la suite évoluer. Interrogation d'autant plus légitime que Masamune n'a pas l'air d'être mécontent d'avoir autant de filles qui lui tourne autour !
A bien regarder, Eromanga Sensei souffre de pas mal de défauts. Le scénario semble forcé au possible. Les épisodes sont parfois sans queue ni tête et la série finit par être longue. On dirait presque que Fushimi Tsukasa avait un cahier des charges à remplir, car tous les clichés du genre sont de la partie : le sister complex, la tsundere, le harem ou encore la lolita ! Le cumul des stéréotypes discrédite totalement l'anime et on ne peut s'empêcher de remarquer le réalisme total dans cette série : Non, il n'est pas normal que deux gamins restent seuls livrés à eux-mêmes avec un tuteur au loin. Quand bien même le plus vieux serait un auteur connu.
En parlant de ça, le fait de ne pas avoir le contenu des livres de Masamune est aussi assez frustrant ! On doit ainsi se contenter de quelques « ouah ! » et de mimiques pour s'en faire une idée ! Il est dommage que le sujet du light novel soit aussi superficiellement traité. Cela aurait pu faire un bon sujet pourtant ! Mais on voit surtout une grosse pub pour des light novel archi connus tel que Sword Art Online et l'auteur ne se gêne pas pour faire de la promo ses propres créations.
Le onzième épisode (sous réserve de ne pas s'être lassé avant) vaut en revanche le coup d'œil. On en apprend davantage sur le passé de Masamune et de Sagiri. Un passé commun d'avant leur rencontre. Muramasa ne serait finalement pas la première fan de Masamune ! Si Sagiri semble au courant, on peut se demander si elle l'annoncera à son frère. Rien n'est sûr mais cela pourrait renforcer leurs sentiments réciproques. Du côté de l'animation, on ne peut faire aucun reproche (normal venant de A-1 Picture). Il n'y aucun problème de proportions et le ecchi est pour une fois bien dosé dans un anime de ce genre. On nous offre un joli fan service agréable à voir.
Pour ce qui est des seiyus on peut notamment s'arrêter sur la voix de Yamada Elf, notre loli de service. Si elle vous semble familière, c'est parce qu'il s'agit de l'idole Minami Takahashi qui fait partie du groupe AKB48.
Pour conclure, on peut être un peu déçu de la fin de cette première saison. Cette coupure (assez brutale) peut s'expliquer par le fait que le light novel est cours d'écriture ! Si nous attendons donc la saison 2, nous n'aurons aucun mal à passer à une autre série en attendant.
La série animée Eromanga sensei est à l'origine un light novel de Fushimi Tsukasa paru en 2013.
Produit par A-1 picture, l'anime a commencé sa diffusion en avril 2017 au japon. En France, la série est prise en charge par Wakanim.
Avec Eromanga sensei, Fushimi Tsukasa reprend les mêmes ingrédients que sa précédente série avec un fort penchant lolicon en bonus. Comme dans Oreimo on retrouve une relation frère-sœur ambiguë qui baigne surtout dans l'humour. Mais Eromanga sensei aborde aussi un sujet un peu plus sérieux : L'hikikomori. Ce terme, apparut au Japon au début des années 1990 désigne des adolescents se cloitrent dans leur chambre pour ne plus en sortir (parfois pendant des années). Le problème est traité avec légèreté en présentant l'hikomori sous les traits de Sagiri : une collégienne mignonne et jolie.
L'évolution de Sagiri, son ouverture vers le monde extérieur, est sans doute le gros point positif de l'anime. C'est soigné et ça se fait par étape. Les personnages sont dans l'ensemble très classiques, mais le tempérament de Sagiri est peu courant dans le sens où il s'agit d'une fillette qui joue le rôle de la perverse de service. Toutefois, sa jeunesse peut troubler, autant que l'attirance qu'éprouve Masamune, un lycéen pour cette fillette. On n'a un peu de mal à s'attacher à la romance naissante entre le frère et la sœur et on se demande comment cela pourrait par la suite évoluer. Interrogation d'autant plus légitime que Masamune n'a pas l'air d'être mécontent d'avoir autant de filles qui lui tourne autour !
A bien regarder, Eromanga Sensei souffre de pas mal de défauts. Le scénario semble forcé au possible. Les épisodes sont parfois sans queue ni tête et la série finit par être longue. On dirait presque que Fushimi Tsukasa avait un cahier des charges à remplir, car tous les clichés du genre sont de la partie : le sister complex, la tsundere, le harem ou encore la lolita ! Le cumul des stéréotypes discrédite totalement l'anime et on ne peut s'empêcher de remarquer le réalisme total dans cette série : Non, il n'est pas normal que deux gamins restent seuls livrés à eux-mêmes avec un tuteur au loin. Quand bien même le plus vieux serait un auteur connu.
En parlant de ça, le fait de ne pas avoir le contenu des livres de Masamune est aussi assez frustrant ! On doit ainsi se contenter de quelques « ouah ! » et de mimiques pour s'en faire une idée ! Il est dommage que le sujet du light novel soit aussi superficiellement traité. Cela aurait pu faire un bon sujet pourtant ! Mais on voit surtout une grosse pub pour des light novel archi connus tel que Sword Art Online et l'auteur ne se gêne pas pour faire de la promo ses propres créations.
Le onzième épisode (sous réserve de ne pas s'être lassé avant) vaut en revanche le coup d'œil. On en apprend davantage sur le passé de Masamune et de Sagiri. Un passé commun d'avant leur rencontre. Muramasa ne serait finalement pas la première fan de Masamune ! Si Sagiri semble au courant, on peut se demander si elle l'annoncera à son frère. Rien n'est sûr mais cela pourrait renforcer leurs sentiments réciproques. Du côté de l'animation, on ne peut faire aucun reproche (normal venant de A-1 Picture). Il n'y aucun problème de proportions et le ecchi est pour une fois bien dosé dans un anime de ce genre. On nous offre un joli fan service agréable à voir.
Pour ce qui est des seiyus on peut notamment s'arrêter sur la voix de Yamada Elf, notre loli de service. Si elle vous semble familière, c'est parce qu'il s'agit de l'idole Minami Takahashi qui fait partie du groupe AKB48.
Pour conclure, on peut être un peu déçu de la fin de cette première saison. Cette coupure (assez brutale) peut s'expliquer par le fait que le light novel est cours d'écriture ! Si nous attendons donc la saison 2, nous n'aurons aucun mal à passer à une autre série en attendant.