Dvd Chronique animation - Magi - Adventure of Sinbad
Sorti en avril 2016, Magi : Adventure of Sinbad est l’adaptation du spin off du manga du même nom issu de la série originale d’Ohtaka Shinobu, Magi : The Labyrinth of Magic, respectivement sortis en 2013 et 2009.
L’anime est composé de 13 épisodes de 26 minutes réalisés par Lay-duce, très jeune studio s’étant également occupé de la production des séries Classroom Crisis et Fate/Grand Order — First Order.
L'animé est disponible sur Netflix en France et en Belgique.
On y raconte l’histoire d’une grande figure de la série originale, Sinbad, et plus précisément ses origines, les aventures et les obstacles qu’il a dû surmonter pour devenir le respecté roi de l’Alliance des Sept Mers qu’il est aujourd’hui.
Dans un petit village du glorieux royaume militaire de Parthevia, est né Sinbad, fils d’un célèbre vétéran de guerre repenti. Cet enfant béni des Rokh fera la connaissance d’un soldat ennemi qui, malgré le dénouement tragique de leur rencontre, lui donnera le goût de l’inconnu. Quand un mystérieux donjon apparut dans son pays, ne laissant ressortir aucun des courageux explorateurs envoyés par milliers par le royaume, Sinbad, 14 ans, saisit l’occasion d’échapper à l’enrôlement de force de l’armée pour le conquérir lui et son pouvoir, sous l’impulsion d’un mystérieux voyageur, Yunan.
Si la chronologie de cet anime n’est pas exactement établie, les aventures de Sinbad nous amènent successivement 30 et 15 ans en arrière, bien avant les péripéties d’Aladin, Ali Baba et Morgiane. On y découvre Sinbad bébé, puis adolescent, conquérir son premier donjon et acquérir Baal, ainsi que ses rencontres avec ceux qui seront ses futurs précieux partenaires de l’Alliance des Sept Mers. C’est à l’ascension de l’un de plus grands rois à laquelle nous assistons en visionnant cette série.
Le ton général de Sinbad no Bôken, malgré une entrée en matière un peu plus sérieuse, est le même que celui des débuts de Magi : The Labyrinth of Magic, c’est-à-dire humoristique et léger, sans réelle prise de tête. Sinbad est déjà le même que celui que l’on connaît adulte, ambitieux et déterminé, mais joyeux et coureur de jupons. Ses aventures, bien qu’impliquant des enjeux conséquents, restent légères quant à leurs implications et répercussions, et c’est ainsi sans trouble réellement majeur que Sinbad commencera à rassembler pouvoir, fortune et alliés.
Effectivement, comme beaucoup de spin-off précédant une série, surtout quand cette dernière est encore en cours,il ne peut prendre de trop grandes libertés et donc enjeux pour ne pas créer par la suite des incohérences avec l’oeuvre originale. De même, s’il est agréable de voir comment notre futur roi s’est forgé ses relations, la série, à une exception près, ne met en scène que des personnages actuellement peu développés dans Magi : The Labyrinth of Magic et nous ne pouvons apprécier le contraste avec leur plus jeune moi, contrairement à Sinbad. De la même manière, l’ambiance légère et la durée très courte de la série ne permettent pas des développements de personnages travaillés. Soit ces derniers ne le sont pas du tout et gardent une surface très superficielle (les compagnons de Jaf’ar et Rurumu), soit ils expérimentent un développement de personnage abrupt, hasardeux et très peu convainquant (Ja’far et dans une moindre mesure Drakon). De plus, les réels antagonistes de cette aventure sont finalement complètement effacés sans que l’on ne s’en préoccupe plus que cela.
Tous ces éléments font que malgré le plaisir apporté par la série et quelques fous rires, il ne sera que récréatif et ne provoquera pas de réelle implication majeure du spectateur. De même, l’anime se termine de façon relativement abrupte et très tôt dans le cheminement de Sinbad, avec beaucoup de questions laissées ouvertes et sans avoir introduit les personnages les plus récurrents de l’alliance et son entourage, comme Masrur, Yamraiha, Sharrkan ou encore Judal. Ces manquements dans l’histoire sont d’autant plus frustrants qu’une saison 2 n’est toujours pas —ou ne sera jamais — prévue.
Au niveau de l’animation, Magi : The Labyrinth of Magic suit de très près le style d’Ohtaka Shinobu, très coloré et détaillé. Une attention particulière est apportée aux décors, notamment aux paysages idylliques des différents pays et au cadre féérique des donjons. Sans être exceptionnelles, les scènes d’animation sont bien réalisées et à moins d’avoir des attentes précises, nous en ressortons satisfaits. L’histoire avance vite et on nous épargne de ce fait les combats interminables sans enjeux, ce qui est appréciable étant donné le peu d’importance scénaristique global de la série et sa courte durée (13 épisodes).
Du côté de la bande-son, malgré une soundtrack très convaincante, l’openig et l’ending sont décevants et très peu entraînants, ce qui est étonnant pour une série aussi rythmée et positive. De manière générale, les doublages sont très bien réalisés, mis à part la voix de Spartos, absolument affreuse à l’oreille et pas du tout convaincante.
Au final, sans être exceptionnelle, Magi : Adventure of Sinbad est une série très agréable et divertissante à regarder pour un public qui veut passer un moment de détente sans prise de tête. Elle peut s’apprécier sans avoir vu les autres saisons de Magi, même si des clins d’œil ci et là viendront nous titiller lors de son visionnage, et que les explications techniques au sujet des donjons et de la magie sont très légères. Si en fan de la série originale, vous venez pour y trouver des réponses et enjeux importants en rapport avec cette dernière, vous serez déçus, ce n’est clairement pas le but de l’anime. Ainsi, malgré une bonne qualité générale, l’appréciation finale de cette série se fera surtout en fonction de ce que le spectateur espérait trouver en la visionnant.
L’anime est composé de 13 épisodes de 26 minutes réalisés par Lay-duce, très jeune studio s’étant également occupé de la production des séries Classroom Crisis et Fate/Grand Order — First Order.
L'animé est disponible sur Netflix en France et en Belgique.
On y raconte l’histoire d’une grande figure de la série originale, Sinbad, et plus précisément ses origines, les aventures et les obstacles qu’il a dû surmonter pour devenir le respecté roi de l’Alliance des Sept Mers qu’il est aujourd’hui.
Dans un petit village du glorieux royaume militaire de Parthevia, est né Sinbad, fils d’un célèbre vétéran de guerre repenti. Cet enfant béni des Rokh fera la connaissance d’un soldat ennemi qui, malgré le dénouement tragique de leur rencontre, lui donnera le goût de l’inconnu. Quand un mystérieux donjon apparut dans son pays, ne laissant ressortir aucun des courageux explorateurs envoyés par milliers par le royaume, Sinbad, 14 ans, saisit l’occasion d’échapper à l’enrôlement de force de l’armée pour le conquérir lui et son pouvoir, sous l’impulsion d’un mystérieux voyageur, Yunan.
Si la chronologie de cet anime n’est pas exactement établie, les aventures de Sinbad nous amènent successivement 30 et 15 ans en arrière, bien avant les péripéties d’Aladin, Ali Baba et Morgiane. On y découvre Sinbad bébé, puis adolescent, conquérir son premier donjon et acquérir Baal, ainsi que ses rencontres avec ceux qui seront ses futurs précieux partenaires de l’Alliance des Sept Mers. C’est à l’ascension de l’un de plus grands rois à laquelle nous assistons en visionnant cette série.
Le ton général de Sinbad no Bôken, malgré une entrée en matière un peu plus sérieuse, est le même que celui des débuts de Magi : The Labyrinth of Magic, c’est-à-dire humoristique et léger, sans réelle prise de tête. Sinbad est déjà le même que celui que l’on connaît adulte, ambitieux et déterminé, mais joyeux et coureur de jupons. Ses aventures, bien qu’impliquant des enjeux conséquents, restent légères quant à leurs implications et répercussions, et c’est ainsi sans trouble réellement majeur que Sinbad commencera à rassembler pouvoir, fortune et alliés.
Effectivement, comme beaucoup de spin-off précédant une série, surtout quand cette dernière est encore en cours,il ne peut prendre de trop grandes libertés et donc enjeux pour ne pas créer par la suite des incohérences avec l’oeuvre originale. De même, s’il est agréable de voir comment notre futur roi s’est forgé ses relations, la série, à une exception près, ne met en scène que des personnages actuellement peu développés dans Magi : The Labyrinth of Magic et nous ne pouvons apprécier le contraste avec leur plus jeune moi, contrairement à Sinbad. De la même manière, l’ambiance légère et la durée très courte de la série ne permettent pas des développements de personnages travaillés. Soit ces derniers ne le sont pas du tout et gardent une surface très superficielle (les compagnons de Jaf’ar et Rurumu), soit ils expérimentent un développement de personnage abrupt, hasardeux et très peu convainquant (Ja’far et dans une moindre mesure Drakon). De plus, les réels antagonistes de cette aventure sont finalement complètement effacés sans que l’on ne s’en préoccupe plus que cela.
Tous ces éléments font que malgré le plaisir apporté par la série et quelques fous rires, il ne sera que récréatif et ne provoquera pas de réelle implication majeure du spectateur. De même, l’anime se termine de façon relativement abrupte et très tôt dans le cheminement de Sinbad, avec beaucoup de questions laissées ouvertes et sans avoir introduit les personnages les plus récurrents de l’alliance et son entourage, comme Masrur, Yamraiha, Sharrkan ou encore Judal. Ces manquements dans l’histoire sont d’autant plus frustrants qu’une saison 2 n’est toujours pas —ou ne sera jamais — prévue.
Au niveau de l’animation, Magi : The Labyrinth of Magic suit de très près le style d’Ohtaka Shinobu, très coloré et détaillé. Une attention particulière est apportée aux décors, notamment aux paysages idylliques des différents pays et au cadre féérique des donjons. Sans être exceptionnelles, les scènes d’animation sont bien réalisées et à moins d’avoir des attentes précises, nous en ressortons satisfaits. L’histoire avance vite et on nous épargne de ce fait les combats interminables sans enjeux, ce qui est appréciable étant donné le peu d’importance scénaristique global de la série et sa courte durée (13 épisodes).
Du côté de la bande-son, malgré une soundtrack très convaincante, l’openig et l’ending sont décevants et très peu entraînants, ce qui est étonnant pour une série aussi rythmée et positive. De manière générale, les doublages sont très bien réalisés, mis à part la voix de Spartos, absolument affreuse à l’oreille et pas du tout convaincante.
Au final, sans être exceptionnelle, Magi : Adventure of Sinbad est une série très agréable et divertissante à regarder pour un public qui veut passer un moment de détente sans prise de tête. Elle peut s’apprécier sans avoir vu les autres saisons de Magi, même si des clins d’œil ci et là viendront nous titiller lors de son visionnage, et que les explications techniques au sujet des donjons et de la magie sont très légères. Si en fan de la série originale, vous venez pour y trouver des réponses et enjeux importants en rapport avec cette dernière, vous serez déçus, ce n’est clairement pas le but de l’anime. Ainsi, malgré une bonne qualité générale, l’appréciation finale de cette série se fera surtout en fonction de ce que le spectateur espérait trouver en la visionnant.