Manga Rencontre avec Linco
A l'occasion de Japan Expo, Glénat lançait en grandes pompes Chroniques de Lapicyan avec la venue de son auteure Linco. Nouvelle collaboration directe entre l'éditeur et un artiste japonais, la série nous dévoila quelques-uns de ses secrets au fil d'une interview avec la mangaka.
Linco, bonjour et merci d'avoir accepté cet entretien. Qu'est-ce qui vous a attiré vers le milieu du manga ? Avez-vous suivi une formation particulière, ou êtes-vous totalement autodidacte ?
Linco: Bonjour. La première fois que j'ai eu envie de dessiner du manga, c'est en allant chez ma tante, qui en possédait beaucoup. J'ai flashé sur des chevaux, et ce sont ces animaux que j'ai commencé à dessiner, avant de passer aux humains.
Ensuite, quand j'étais au lycée, il y avait un cursus classique, et un autre dédié à une formation de design. A l'âge de 16 ans, j'ai choisi de m'orienter vers le deuxième choix. Cela m'a appris les bases du dessin. Une fois à l'université, j'ai suivi des cours de design intérieur, qui m'ont appris à dessiner des paysages. C'est à cette époque que j'ai pris un grand goût pour ce type de dessin... Désormais j'adore ça !
Comment avez-vous été repérée et contactée par Glénat, sachant que Chroniques de Lapicyan est votre première série et qu'elle n'a pas été publiée au Japon ?
En effet la série n'a pas été publiée au Japon et n'existait pas avant que Glénat me contacte. C'est Satoko Inaba, la responsable éditoriale de Glénat, qui m'a contacté après avoir vu mes fanarts. Elle m'a dit qu'elle aimait beaucoup ce que je faisais et qu'elle aimerait me proposer de dessiner un manga original.
Donc avant que Satoko Inaba vous contacte, Chroniques de Lapicyan n'existait pas du tout ?
Non, c'est vraiment après que la série est née.
Au niveau de la conception du récit, c'est Glénat qui vous a demandé de dessiner un shôjo d'aventure et de fantasy, ou étiez-vous libre dans le choix de l'univers ? L'éditeur vous a-t-il soufflé des idées ?
Quand Satoko m'a contactée, on a réfléchi ensemble sur le type d'histoire qu'on pourrait publier. Je lui ai fait plusieurs propositions dont un manga SF, un autre dans un Japon contemporain surnaturel, et ce récit un peu axé fantasy. Glénat m'a dit que vu qu'il existait déjà en France beaucoup de shôjo lycéens, ce serait intéressant de partir sur autre chose. Ce que j'ai fait avec grand plaisir !
Glénat n'est pas du tout intervenu sur la création, j'étais totalement libre dans la conception de l'univers et des personnages. Les interventions étaient plutôt d'ordre pratique: quand je soumettais les planches, on me demandait de changer la place de certains personnages ou de certains dialogues (sans les modifier pour autant), simplement pour faciliter la lecture et la traduction.
Qu'est-ce qui vous a le plus séduite dans la possibilité d'une publication directe en France ? D'ailleurs, avez-vous tout de suite été emballée ?
Je n'ai pas hésité une seule seconde, pour moi c'était une chance formidable et j'ai tout de suite accepté. La seule chose que je me suis demandée, c'est si je serais capable de mener à bien une si longue histoire.
Et depuis que vous êtes publiée en France, avez-vous tenté de vous faire publier au Japon ?
Ma grande priorité pour le moment est de dessiner ce manga jusqu'à la fin. Une fois que ce sera fait, peut-être que je tenterai de me faire publier au Japon, mais pas avant.
Comment est née en vous l'idée de Chroniques de Lapicyan ? Quelles ont été les étapes de la création de cet univers ?
Comme il s'agissait d'un univers fantastique, j'avais envie de dessiner des endroits qui n'existent pas et où je n'aurai peut-être jamais la chance d'aller. Avant de dessiner ce manga, j'avais déjà un fort intérêt pour les lieux et monuments classés au patrimoine de l'Unesco, pour les décors naturels et architecturaux. J'ai fait beaucoup de recherches, et je suis notamment tombée sur l'Odeleite, une rivière portugaise ressemblant à un dragon. J'ai pensé au personnage de Luli en voyant cette rivière. Il est devenu la première pierre de cet univers, que j'ai ensuite continué à bâtir ainsi.
La rivière Odeleite au Portugal. Photo de Steve Richards
Les premières rencontres de Sui et Luli permettent de mettre en évidence des relations entre humains et esprits assez variées. Des relations humains/esprits parfois teintées d'amour, ou alors nourries d'un certain respect, ou tout simplement rendues très difficiles par des traumas passés ayant nourri haine et défiance. Que souhaitez-vous véhiculer à travers ces liens très variés entre humains et esprits de la nature ?
Comme c'est un manga et que je m'exprime par le dessin, j'ai un peu de mal à m'exprimer là-dessus. Pour faire bref, des choses néfastes de notre monde se sont répercutées dans mon manga, comme les guerres que l'on voit dans les pages couleur au début du tome 1, ou la destruction de la nature. Le premier tome étant introductif, on peut avoir une vision un peu pessimiste, mais mon but est d'arriver à des choses plus optimistes, avec un message de vivre-ensemble qui, je l'espère, sera plus fort au fil des pages.
Certains costumes bénéficient d'un grand soin et s'avèrent détaillés, tout comme certaines vues des cités. On y apprécie fortement le mélange d'influences : par exemple les bâtiments et tenues de la cité de Lutoha ont quelque chose de plutôt arabique, tandis que la capitale Lesterwald semble plutôt connaître des influences européennes. Pourquoi avoir choisi de mêler ainsi les styles ?
Je n'ai pas beaucoup l'occasion de voyager, alors que j'adore découvrir les pays étrangers. Chez moi j'ai énormément de magazines sur le monde, et j'ai eu envie d'intégrer nombre d'endroits dans mon manga par plaisir.
Par exemple, la ville de Lutoha est inspirée de Fez au Maroc. Celle de Lesterwald ressemble à une ancienne ville féodale de Croatie. Ce sont des endroits que j'aime bien et que j'ai eu envie de reproduire à ma façon, tout simplement.
Le mieux serait quand même de pouvoir y aller, prendre des photos pour pouvoir ensuite mieux les dessiner, mais malheureusement c'est difficilement possible.
La série s'inscrit dans le registre du shôjo d'aventure, un style qui n'est pas le plus populaire en France dans le genre du shôjo, où l'on retrouve plus souvent des romances. Selon votre regard, comment se porte ce genre, le shôjo d'aventure, au Japon ?
Au Japon on ne catégorise pas vraiment les choses ainsi. Moi je dirais plutôt qu'il y a le genre fantasy/aventure, et qu'en sous-catégorie de celui-ci on peut mettre le shôjo d'aventure.
C'est un genre qui a son lectorat au Japon, avec d'assez nombreux titres et beaucoup de personnes qui en lisent. Évidemment ça se vend moins que les shônen, mais dans le style shôjo c'est quelque chose qui est apprécié et qui a son public.
L'existence d'esprits liés aux éléments naturels (l'eau, la rivière, le sable...) semble puiser ses sources dans un certain animisme, peut-être le shintoisme. Pourquoi ce choix ?
En tant que Japonaise, ça fait partie intégrante de ma culture. Pour les Japonais, beaucoup de choses sont habitées par des esprits, et ça m'est alors paru évident et presque involontaire que cela se retrouve dans mon manga.
Avec ce manga, on pense cerner votre goût pour la fantasy. Qu'est-ce qui vous attire le plus dans ce genre ?
Ce qui me plaît le plus, c'est la liberté totale de création qui est à portée de l'auteur. On n'est pas obligé de reproduire fidèlement des choses réelles.
Par exemple, pour Lapicyan j'ai créé un alphabet qui n'existe pas. Si je m'étais trompée en reprenant un alphabet existant, on me serait tombé dessus, alors que là je peux le faire comme je veux.
Forcément, créer ce genre de choses prend du temps, mais c'est une liberté que j'apprécie.
Comment avez-vous déterminé le caractère et le look des principaux personnages, Sui et Luli ?
Luli ayant passé un long moment sous terre en prisonnier, j'ai voulu lui donner un côté peu festif, sombre, ténébreux, avec les cheveux mal coiffés. Pour contrebalancer cela, j'ai voulu créer à ses côtés une compère plus rigolote et taquine. De plus, j'adore les coupes de cheveux au carré comme la sienne.
J'ai souhaité offrir un duo qui soit à la fois en opposition et en complémentarité. J'ai aussi réfléchi au fait qu'ils allaient être souvent dessinés ensemble : leurs couleurs ont été définies de façon à ce qu'ensemble ils rendent bien.
Et comment avez-vous imaginé Kururu et les autres créatures de son espèce, ces petits rongeurs à la queue arrondie ?
Ils sont inspirés de peluches que j'aime bien, et aussi de hamsters que je gardais quand j'étais petite. Je me suis toujours dit que ce serait bien d'avoir un hamster sur son épaule, ce qui dans la réalité est impossible puisque ces animaux sont très froussards.
Ensuite, comme ils vivent dans le désert, j'ai eu l'idée de leur faire avoir une réserve d'eau dans leur queue en cas d'urgence.
Il semble qu'à côté de votre travail de mangaka, vous avez un autre métier. Quel est-il ? Parvenez-vous facilement à concilier vos deux métiers ?
J'occupe un simple emploi de vendeuse en parallèle de mon travail de mangaka. Le magasin où je travaille sait que je dessine, tout comme Glénat sait que j'ai un autre travail. Les deux parties sont assez arrangeantes, donc pour l'instant ça se passe bien. Le premier tome m'a pris beaucoup de temps parce qu'il fallait tout créer, mais je pense que le deuxième opus me prendra moins de temps.
Remerciements à Linco, à son interprète Djamel Rabahi, ainsi qu'à Satoko Inaba, Fanny Blanchard et Japan Expo pour la mise en place de cette rencontre.
Linco, bonjour et merci d'avoir accepté cet entretien. Qu'est-ce qui vous a attiré vers le milieu du manga ? Avez-vous suivi une formation particulière, ou êtes-vous totalement autodidacte ?
Linco: Bonjour. La première fois que j'ai eu envie de dessiner du manga, c'est en allant chez ma tante, qui en possédait beaucoup. J'ai flashé sur des chevaux, et ce sont ces animaux que j'ai commencé à dessiner, avant de passer aux humains.
Ensuite, quand j'étais au lycée, il y avait un cursus classique, et un autre dédié à une formation de design. A l'âge de 16 ans, j'ai choisi de m'orienter vers le deuxième choix. Cela m'a appris les bases du dessin. Une fois à l'université, j'ai suivi des cours de design intérieur, qui m'ont appris à dessiner des paysages. C'est à cette époque que j'ai pris un grand goût pour ce type de dessin... Désormais j'adore ça !
Comment avez-vous été repérée et contactée par Glénat, sachant que Chroniques de Lapicyan est votre première série et qu'elle n'a pas été publiée au Japon ?
En effet la série n'a pas été publiée au Japon et n'existait pas avant que Glénat me contacte. C'est Satoko Inaba, la responsable éditoriale de Glénat, qui m'a contacté après avoir vu mes fanarts. Elle m'a dit qu'elle aimait beaucoup ce que je faisais et qu'elle aimerait me proposer de dessiner un manga original.
Donc avant que Satoko Inaba vous contacte, Chroniques de Lapicyan n'existait pas du tout ?
Non, c'est vraiment après que la série est née.
Au niveau de la conception du récit, c'est Glénat qui vous a demandé de dessiner un shôjo d'aventure et de fantasy, ou étiez-vous libre dans le choix de l'univers ? L'éditeur vous a-t-il soufflé des idées ?
Quand Satoko m'a contactée, on a réfléchi ensemble sur le type d'histoire qu'on pourrait publier. Je lui ai fait plusieurs propositions dont un manga SF, un autre dans un Japon contemporain surnaturel, et ce récit un peu axé fantasy. Glénat m'a dit que vu qu'il existait déjà en France beaucoup de shôjo lycéens, ce serait intéressant de partir sur autre chose. Ce que j'ai fait avec grand plaisir !
Glénat n'est pas du tout intervenu sur la création, j'étais totalement libre dans la conception de l'univers et des personnages. Les interventions étaient plutôt d'ordre pratique: quand je soumettais les planches, on me demandait de changer la place de certains personnages ou de certains dialogues (sans les modifier pour autant), simplement pour faciliter la lecture et la traduction.
Qu'est-ce qui vous a le plus séduite dans la possibilité d'une publication directe en France ? D'ailleurs, avez-vous tout de suite été emballée ?
Je n'ai pas hésité une seule seconde, pour moi c'était une chance formidable et j'ai tout de suite accepté. La seule chose que je me suis demandée, c'est si je serais capable de mener à bien une si longue histoire.
Et depuis que vous êtes publiée en France, avez-vous tenté de vous faire publier au Japon ?
Ma grande priorité pour le moment est de dessiner ce manga jusqu'à la fin. Une fois que ce sera fait, peut-être que je tenterai de me faire publier au Japon, mais pas avant.
Comment est née en vous l'idée de Chroniques de Lapicyan ? Quelles ont été les étapes de la création de cet univers ?
Comme il s'agissait d'un univers fantastique, j'avais envie de dessiner des endroits qui n'existent pas et où je n'aurai peut-être jamais la chance d'aller. Avant de dessiner ce manga, j'avais déjà un fort intérêt pour les lieux et monuments classés au patrimoine de l'Unesco, pour les décors naturels et architecturaux. J'ai fait beaucoup de recherches, et je suis notamment tombée sur l'Odeleite, une rivière portugaise ressemblant à un dragon. J'ai pensé au personnage de Luli en voyant cette rivière. Il est devenu la première pierre de cet univers, que j'ai ensuite continué à bâtir ainsi.
Les premières rencontres de Sui et Luli permettent de mettre en évidence des relations entre humains et esprits assez variées. Des relations humains/esprits parfois teintées d'amour, ou alors nourries d'un certain respect, ou tout simplement rendues très difficiles par des traumas passés ayant nourri haine et défiance. Que souhaitez-vous véhiculer à travers ces liens très variés entre humains et esprits de la nature ?
Comme c'est un manga et que je m'exprime par le dessin, j'ai un peu de mal à m'exprimer là-dessus. Pour faire bref, des choses néfastes de notre monde se sont répercutées dans mon manga, comme les guerres que l'on voit dans les pages couleur au début du tome 1, ou la destruction de la nature. Le premier tome étant introductif, on peut avoir une vision un peu pessimiste, mais mon but est d'arriver à des choses plus optimistes, avec un message de vivre-ensemble qui, je l'espère, sera plus fort au fil des pages.
Certains costumes bénéficient d'un grand soin et s'avèrent détaillés, tout comme certaines vues des cités. On y apprécie fortement le mélange d'influences : par exemple les bâtiments et tenues de la cité de Lutoha ont quelque chose de plutôt arabique, tandis que la capitale Lesterwald semble plutôt connaître des influences européennes. Pourquoi avoir choisi de mêler ainsi les styles ?
Je n'ai pas beaucoup l'occasion de voyager, alors que j'adore découvrir les pays étrangers. Chez moi j'ai énormément de magazines sur le monde, et j'ai eu envie d'intégrer nombre d'endroits dans mon manga par plaisir.
Par exemple, la ville de Lutoha est inspirée de Fez au Maroc. Celle de Lesterwald ressemble à une ancienne ville féodale de Croatie. Ce sont des endroits que j'aime bien et que j'ai eu envie de reproduire à ma façon, tout simplement.
Le mieux serait quand même de pouvoir y aller, prendre des photos pour pouvoir ensuite mieux les dessiner, mais malheureusement c'est difficilement possible.
La série s'inscrit dans le registre du shôjo d'aventure, un style qui n'est pas le plus populaire en France dans le genre du shôjo, où l'on retrouve plus souvent des romances. Selon votre regard, comment se porte ce genre, le shôjo d'aventure, au Japon ?
Au Japon on ne catégorise pas vraiment les choses ainsi. Moi je dirais plutôt qu'il y a le genre fantasy/aventure, et qu'en sous-catégorie de celui-ci on peut mettre le shôjo d'aventure.
C'est un genre qui a son lectorat au Japon, avec d'assez nombreux titres et beaucoup de personnes qui en lisent. Évidemment ça se vend moins que les shônen, mais dans le style shôjo c'est quelque chose qui est apprécié et qui a son public.
L'existence d'esprits liés aux éléments naturels (l'eau, la rivière, le sable...) semble puiser ses sources dans un certain animisme, peut-être le shintoisme. Pourquoi ce choix ?
En tant que Japonaise, ça fait partie intégrante de ma culture. Pour les Japonais, beaucoup de choses sont habitées par des esprits, et ça m'est alors paru évident et presque involontaire que cela se retrouve dans mon manga.
Avec ce manga, on pense cerner votre goût pour la fantasy. Qu'est-ce qui vous attire le plus dans ce genre ?
Ce qui me plaît le plus, c'est la liberté totale de création qui est à portée de l'auteur. On n'est pas obligé de reproduire fidèlement des choses réelles.
Par exemple, pour Lapicyan j'ai créé un alphabet qui n'existe pas. Si je m'étais trompée en reprenant un alphabet existant, on me serait tombé dessus, alors que là je peux le faire comme je veux.
Forcément, créer ce genre de choses prend du temps, mais c'est une liberté que j'apprécie.
Comment avez-vous déterminé le caractère et le look des principaux personnages, Sui et Luli ?
Luli ayant passé un long moment sous terre en prisonnier, j'ai voulu lui donner un côté peu festif, sombre, ténébreux, avec les cheveux mal coiffés. Pour contrebalancer cela, j'ai voulu créer à ses côtés une compère plus rigolote et taquine. De plus, j'adore les coupes de cheveux au carré comme la sienne.
J'ai souhaité offrir un duo qui soit à la fois en opposition et en complémentarité. J'ai aussi réfléchi au fait qu'ils allaient être souvent dessinés ensemble : leurs couleurs ont été définies de façon à ce qu'ensemble ils rendent bien.
Et comment avez-vous imaginé Kururu et les autres créatures de son espèce, ces petits rongeurs à la queue arrondie ?
Ils sont inspirés de peluches que j'aime bien, et aussi de hamsters que je gardais quand j'étais petite. Je me suis toujours dit que ce serait bien d'avoir un hamster sur son épaule, ce qui dans la réalité est impossible puisque ces animaux sont très froussards.
Ensuite, comme ils vivent dans le désert, j'ai eu l'idée de leur faire avoir une réserve d'eau dans leur queue en cas d'urgence.
Il semble qu'à côté de votre travail de mangaka, vous avez un autre métier. Quel est-il ? Parvenez-vous facilement à concilier vos deux métiers ?
J'occupe un simple emploi de vendeuse en parallèle de mon travail de mangaka. Le magasin où je travaille sait que je dessine, tout comme Glénat sait que j'ai un autre travail. Les deux parties sont assez arrangeantes, donc pour l'instant ça se passe bien. Le premier tome m'a pris beaucoup de temps parce qu'il fallait tout créer, mais je pense que le deuxième opus me prendra moins de temps.
Remerciements à Linco, à son interprète Djamel Rabahi, ainsi qu'à Satoko Inaba, Fanny Blanchard et Japan Expo pour la mise en place de cette rencontre.
De hinata26 [1584 Pts], le 23 Août 2016 à 18h26
J'ai eu l'occasion de la rencontrer à Hayaku Shop lors de sa venue en France. ^^
Elle est très sympa et merci aussi à sa traductrice de m'avoir fait l'interprète ! :)