Jeux Video Test du jeu Arslan - The Warriors of Legend sur PlayStation 4
Chez les développeurs d'Omega Force, papas de Dynasty Warriors, on aime bien décliner à la sauce beat'em all des licences bien connues depuis quelques années. Après notamment One Piece à partir de 2012 avec la série des Pirates Warriors, Zelda en 2014 avec Hyrule Warriors, et Dragon Quest en 2015 avec Dragon Quest Heroes, le studio a profité de l'essor de The Heroic Legend of Arslan pour nous amener Arslan - The Warriors of Legend. Sorti au Japon en octobre 2015, le soft est arrivé chez nous dès février 2016, donc suffisamment tôt pour surfer sur le succès de la première saison de l'adaptation animée diffusée d'avril à septembre 2015.
Mais commençons par le commencement, au cas où vous ne sauriez pas encore ce qu'est exactement The Heroic Legend of Arslan.
A l'origine de la saga, on trouve une série de romans entamée par Yoshiki Tanaka (le papa de l'oeuvre culte Legend of the Galactic Heroes - Ginga eiyû densetsu) en 1986 et toujours en cours. En France, le premier tome des romans est sorti en 2008 chez Calmann-Lévy, mais l'aventure s'est malheureusement arrêtée là.
Dès 1991 et 1992, l'oeuvre connaît une première adaptation animée sous la forme de deux films réalisés par Mamoru Hamatsu, cette adaptation se poursuivant ensuite en OAV jusqu'en 1995. En parallèle, entre 1991 et 1996 la mangaka Chisato Nakamura offre une première adaptation manga des romans, dans le magazine shôjo Asuka de Kadokawa.
Il faut ensuite attendre 2013 pour qu'une nouvelle adaptation arrive avec The Heroic Legend of Arslan, nouveau manga dessiné par la célèbre Hiromu Arakawa, à qui l'on doit notamment FullMetal Alchemist et Silver Spoon. En cours de parution en France chez Kurokawa, ce manga connaît dès 2015 l'adaptation animée déjà évoquée au tout début de ce test, adaptation qui connaîtra une deuxième saison cette année.
Arslan - The Warriors of Legend adapte donc cette dernière mouture animée, qui elle-même adapte le manga de Hiromu Arakawa qui se base sur les romans originaux de Yoshiki Tanaka... Ca va, vous suivez toujours ?
Tout ce blabla, c'est bien beau, mais concrètement, Arslan version Hiromu Arakawa, de quoi ça parle ? Hé bien, l'oeuvre nous plonge dans un univers fictif de type plutôt médiéval et orientalisé (on évitera de qualifier le titre d'heroic-fantasy comme on peut le voir par-ci par-là, puisque l'oeuvre ne comporte pas d'éléments merveilleux dans son univers) partagé en différents territoires : Parse, Lusitania, Sindhora, Turk...
Parmi ces territoires, les deux plus importants royaumes, Parse et Lusitania, se livrent une guerre de grande envergure. Le premier, situé à l'Est, est le plus riche et, sous l'égide de l'intimidant roi Andragoras III, poursuit son développement en se basant notamment sur le système de l'esclavage et sur une religion polythéiste. Le deuxième, à l'Ouest, cherche à étendre son influence, notamment en cherchant à étendre dans les autres royaumes sa religion monothéiste vénérant le dieu Yaldabaoth.
Arslan, encore adolescent quand commence l'aventure, est le fils d'Andragoras, et donc prince héritier du royaume de Parse. Menant une vie quelque peu privilégiée et où il n'a pas forcément conscience de tout ce qui l'entoure, il peine à trouver grâce aux yeux d'un père qui lui accorde très peu d'attention, d'autant que son apparence frêle et son maniement approximatif des armes ne rassurent pas quant à son statut d'héritier. Pourtant, son destin est voué à changer le jour où il connaît sa première expérience sur le champ de bataille. Dans les plaines d'Atropatènes, les troupes d'Andragoras sont trahies par l'un des leurs et tombent dans le piège de l'armée lusitanienne, menée par un mystérieux jeune homme dont le visage est camouflé par une masque d'argent. Les Parses sont sévèrement battus, Andragoras fait prisonnier, et tandis que l'ennemi s'apprête désormais à mettre la main sur la capitale du pays Ecbatana, Arslan est pris au piège par des assassins chargés de mettre fin à ses jours. Le jeune prince ne doit son salut qu'à l'intervention du général parse Daryun, meilleur guerrier de Parse, et protecteur d'Arslan depuis l'enfance. L'ennemi étant partout et le Royaume de Parse étant sur le point de tomber entre les mains de l'armée lusitanienne, le jeune garçon, épaulé par Daryun, n'a d'autre choix que de fuir. Mais son objectif est clair : récupérer un jour son pays et son trône. Pour cela, il devra réunir de solides alliés prêts à résister et à se soulever contre l'envahisseur, et par la même occasion pourra gagner en force et en maturité tout en ce confrontant à nombre de choses.
Le soulèvement d'un prince déchu évoluant peu à peu pour devenir plus fort et être apte à reconquérir son royaume. Un parcours qui se construit au gré de rencontres et retrouvailles avec des alliés de plus en plus nombreux, de batailles, d'alliances et stratégies, mais aussi de thématiques fortes (les conflits de religion et l'inquisition dominée par l'horrible Bodin, la question de l'esclavage...) et de nombre de nuances (par exemple, on découvrira vite qu'Andragoras n'est pas forcément un roi bon, ou que l'homme au masque d'argent a des motivations tout à fait compréhensibles) : Yoshiki Tanaka a développé dans ses romans un univers riche, vaste et cohérent qui ont fait la réputation de sa série, on retrouve cela dans le manga de Hiromu Arakawa puis son anime, et donc, évidemment, aussi dans le jeu qui suit de près l'anime tout en ajoutant nombre de passages qui n'ont pas été adaptés dans cette version animée (en gros, le jeu s'étend de la bataille d'Atropatènes jusqu'au siège de la Porte de Saint-Emmanuel, en passant notamment par ce qui se passe du côté du royaume de Sindhora).
L'histoire qui sert de base est donc on ne peut plus solide... et se prêtait forcément bien à une adaptation en beat'em all par Omega Force, studio qui s'est fait une spécialité des jeux offrant de grandes batailles épiques sur des maps imposantes. Et celles et ceux qui connaissent bien la saga phare du développeur, Dynasty Warriors, ne seront aucunement dépaysés par un système de jeu qui en reprend la substance.
Dans la peau d'Arslan, de Daryun, et des autres personnages jouables que vous débloquerez au fil du mode Histoire, votre principal challenge au fil des scénarios sera de matraquer constamment une poignée de touches dans des ordres différents afin de faire divers combos. La touche carré est celle sur laquelle votre doigt chopera le plus de crampes, car c'est celle qui sert aux attaques de base. Combinée avec la touche triangle, celle des attaques puissantes, elle vous permettra d'effectuer la plupart des combos. Au fil des K.O., votre jauge d'attaque spéciale augmentera, et une fois remplie celle-ci vous permettra d'effectuer une attaque spéciale autrement plus puissante (l'équivalent des attaques musou dans Dynasty Warriors). Quant à la touche x, sans surprise, elle vous servira à sauter, à grimper les échelles ou à sauter sur votre cheval (avec lequel vous aurez aussi quelques interaction possible, comme les sauts ou les charges).
Bref, rien de bien complexe : on nage en plein dans du Dynasty Warriors et consorts, les habitués prendront tout ça en main avec aisance, et les novices découvriront un système de jeu intuitif, facile à prendre en main. Quant aux réfractaires des jeux type Dynasty Warriors... hé bien, il est possible que qu'ils parviennent à se laisser séduire, pour plusieurs raisons.
Dynasty Warriors et ses dérivés sont des jeux parfois critiqués par les réfractaires pour leur système de jeu dont on fait vite le tour : une fois les combos dans la tête, on se contente de les enchaîner sans forcément beaucoup de variations, si bien que le soft peut facilement apparaître répétitif. Or, les petits gars d'Omega Force ont eu ici la bonne idée d'enrichir cet Arslan avec des éléments qui lui sont réellement propres en termes de gameplay.
Ainsi, dites notamment bonjour au Chain Strike, un petit plus sympathique qui consiste a terminer un combo attaque normale/attaque puissante par une pression sur la touche R1, ce qui vous permettra de poursuivre le combo par un autre coup qui varie selon l'ordre des touches précédentes.
L'ajout le plus mémorable reste toutefois, sans doute, le concept de Mardan Rush. Apparaissant régulièrement sur la map sous forme de grands halos bleus impossibles à ne pas voir, ces espaces, parfois indispensables dans la bonne poursuite de la bataille, vous permettent, sitôt que vous y pénétrez et en appuyant sur R2, de rassembler autour de vous vos soldats pour de vastes attaques collectives que vous diriger. Au programme selon les cas, des nuées de cavaliers (très rapides mais moins maniables), de soldats à pieds (moins rapides mais beaucoup plus faciles à diriger), ou de flèches s'abattant sur les ennemis, pour un résultat à même de dégommer les portes les plus solides, les catapultes, les tours, et accessoirement tous les ennemis qui auraient le malheur de se trouver sur votre route. C'est souvent impressionnant à voir, d'autant qu'il y a en accompagnement une petite musique qui va bien, et ça devient aisément jouissif.
A cela, il faut ajouter d'autres éléments variant selon les personnages, comme le système de Weapon Art, qui permettra à chaque caractère d'effectuer des attaques qui lui sont spécifique selon l'arme qu'il utilise, ses affinités élémentaires avec elles, et bien sûr les touches pressées au combat. Pour les connaisseurs de Dynasty Warriors, disons que l'on peut rapprocher ça des attaques EX, en plus élaboré.
Pour le reste, signalons le système de missions, qui nous largue un peu moins au milieu des maps que dans un Dynasty Warriors. En effet, dans chaque map, vous devrez suivre des objectifs bien précis qui vous ferons progresser. Et pour chaque objectif, vous serez D, C, B, A ou S selon des critères prédéfinis : effectuer tel nombre de K.O, accomplir l'objectif en tel temps... Pour celles et ceux qui veulent collectionner tous les S, cela promet de rallonger la durée de vie.
Enfin, à tout ça, s'ajoutent deux autres points importants.
Tout d'abord, l'évolution des personnages, bien sûr. Au gré des batailles, ceux-ci gagnent en niveaux (au total, il y a 50 niveaux), et donc acquièrent petit à petit plus de points d'attaque/défense/santé, mais aussi plus de combos et plus de jauges d'attaques spéciales, comme dans tout beat'em all d'Omega Force qui se respecte.
Ensuite, il y a tout ce qui concerne les préparatifs d'avant bataille, à commencer par les "skill cards", des cartes très diverses et très variées (comptez-en plus de 300 différentes !) que vous pourrez récupérer durant les batailles, pour ensuite les équiper sur vos personnages afin de leur conférer divers bonus (augmentation de l'attaque, du rang d'attaque, de la défense, de la santé, de l'efficacité de certains coups spécifiques, et bien d'autres choses). Etant donné que l'on peut équiper trois cartes par personnage (ceux-ci pouvant s'équiper de cartes plus puissantes au fil de leur montée de niveaux) et qu'il y a plus de 300 cartes différentes, les possibilités sont très, très nombreuses. Evoquons aussi les recettes, pouvant être débloquée dans les niveaux du mode Histoire en accomplissant certaines conditions, et pouvant être utilisées dans le Mode Libre : achetez un truc à manger, et cela vous conférera un bonus dans la bataille à venir.
Pour résumer, on peut dire que chaque personnage peut utiliser plusieurs armes pour autant de styles de combat différents, d'autant qu'il faut y ajouter les affinités élémentaires qui modifient les combos et les systèmes de cartes et de nourriture qui permettent de personnaliser les combattants. Mine de rien, ça diversifie pas mal les choses.
A part ça, que dire ? Hé bien, sans doute quelques mots concernant le rendu graphique. On a beau avoir des maps où il faut dégommer les ennemis par centaines, on a un rendu qui parvient à rester très lisible, chose devenue une spécialité des développeurs à force de faire des beat'em all. Et là où l'on pouvait craindre que la réalisation en cell-shading atténue cette lisibilité, c'est le contraire qui a lieu. Par ailleurs, ce choix du cell-shading amène au rendez-général un aspect très "anime", conférant une grande fidélité graphique à l'oeuvre de base et au design de Hiromu Arakawa. Parlons d'ailleurs de ce design, impeccable tant il offre des personnages variés, aisément identifiables, souvent forts en gueule, et ayant tous leur propre allure (du frêle Arslan à l'énigmatique "Silver Mask", en passant par l'élégant Narsus, le robuste Daryun, la belle Faranghis, la loli de service Alfarid, le chauve maigrelet Tus...). Les décors, là aussi fidèles à l'anime, s'avèrent suffisamment détaillés pour nous plonger dans l'ambiance de façon immersive.
Alors, cet Arslan - The Warriors of Legend remplit-t-il sa mission sans faillir ? Hé bien, malheureusement non, car même si le jeu est efficace dans son genre, il possède des limites, à commencer par son mode Histoire. Bien scénarisé par l'intermédiaire de nombreuses séquences cinématiques et de blablas entre les personnages, ce mode sait se faire immersif, mais frustre parfois, tant on peut avoir l'impression de passer plus de temps à lire les textes de scénario et à voir les cinématiques qu'à jouer réellement. parfois, c'est très long, trop long entre chaque bataille... d'autant plus qu'il n'y a que 26 scénarios (plutôt bref pour un beat'em all d'Omega Force), que certains s'avèrent vraiment très courts (il est possible d'en finir quelques-uns en même pas deux minutes...), et que (comme on pouvait s'y attendre puisque le manga est encore très peu avancé et que l'anime n'en est qu'à sa première saisons) le final n'a rien d'une conclusion, reste entièrement ouvert. Cela appelle bien sûr une suite, espérons donc voir dans quelque temps un Arslan - The Warriors of Legend 2.
Frustration d'autant plus forte que même s'il y a 15 personnages jouables, la majorité d'entre eux ont un rôle moindre au cours du scénario. Ainsi, vous passerez l'essentiel du temps à vous battre avec Arslan et Daryun, ce qui est logique, mais il y a de quoi pester quand on voit le déséquilibre entre ces deux-là et les autres : nos deux héros sont mis à l'honneur 15-20 fois au total, contre 4-5 fois pour Narsus, Elam ou Fanranghis, et moins pour les autres. Le comble étant sans doute pour la pauvre Alfarid, avec qui vous ne combattrez qu'une seule fois en mode Histoire, sur un très, très court laps de temps.
Bien que plaisant à suivre, le Mode Histoire possède donc des limites évidentes qui tendent à frustrer. Heureusement, cela est en partie compensé par le Mode Libre, qui amène 21 scénarios extra permettant d'approfondir certains passages, et ayant chacun leur personnage-clé. Couplés aux 26 scénarios du Mode Histoire et accessoirement aux deux niveaux de tutoriel, cela nous amène à un total de 49 niveaux différents, ce qui n'est pas si mal. Evidemment, dans ce Mode Libre, vous pouvez effectuer le scénario que vous désirez avec le personnage que vous voulez. Et du coup, vous pouvez vous faire quelques jolis trip schizophrènes, par exemple en combattant Hilmes avec Hilmes, en sauvant Alfarid avec Alfarid, ou en alliant Daryun et Daryun pour aller bastonner l'ennemi (aaaah, l'incohérence typique des modes libres). Reste qu'au bout du compte, il y a encore un autre élément qui, lui, constitue une frustration qui ne pourra être évacuée : l'absence de certains personnages forts en gueule en tant que personnages jouables. Parmi les 15 retenus, heureusement qu'il y a quand même Hilmes/Silver Mask, qui se débloque après la fin du Mode Histoire. Mais on regrette de ne pas pouvoir contrôler Arzang, Sam, ou encore Etoile... Peut-être dans un futur 2ème jeu ?
Notons que les Modes Histoire et Libre sont également disponibles en online, ce qui amène encore d'autres possibilités.
Les deux autres modes, eux, sont deux modes non-jouables que l'on retrouve également dans les Dynasty Warriors.
Le Mode Gallerie vous permettra de consulter les personnages, leur niveau, leurs costumes (pouvant être changés), mais aussi les vidéos, les événements, les différents scénarios, la liste des cartes (indiquant si vous les avez gagnées ou si elles sont encore bloquées), et des wallpapers aux couleurs des différents caractère.
Quant au Mode Encyclopédie, il porte bien son nom. Avec ses 44 personnages présentés, ses 67 définitions sur des termes et lieux spécifiques de ce vaste univers, sa chronologie des événements s'étendant sur 20 ans, et ses mises en relation entre les différents termes, on a quelques choses de passionnant à suivre si l'on veut en apprendre plus sur l'univers d'Arslan... et si l'on n'est pas allergique à l'Anglais.
En effet, retenez que le Français est absent du jeu. Les voix sont en Japonais, et tous les textes sont en Anglais. Si cela peut vous rassurer, l'Anglais utilisé ici est simple à comprendre. Et dans tous les cas, les voix japonaises, c'est un plus.
Scénario :
Solide et diablement bien mis en scène, le Mode Histoire nous fait suivre avec immersion la riche aventure d'Arslan et des nombreux personnages qu'il croise, la majorité d'entre eux étant bien campée... même si l'on regrette que certains soient beaucoup trop en retrait, et que ce scénario passionnant ne dure pas plus longtemps avant de nous laisser sur son final ouvert.
Graphismes :
Le choix du cell-shading s'est avéré astucieux, tant le rendu typé "anime" est plaisant à l'oeil et fidèle à l'oeuvre qu'elle adapte. Que ce soit côté personnages ou côté décors, il y a eu un bel effort, tandis que côté mouvements ça privilégie la rapidité.
Jouabilité :
Des combinaisons de touches faciles à prendre en main, jouissives pour les uns et répétitives pour les autres : on est dans du pur Dynasty Warriors-like, à ceci près qu'Omega Force a tout de même eu à coeur d'apporter des enrichissements et des variantes conférant au jeu une certaine unicité.
Bande-son :
Si l'on regrette que certaines musiques reviennent trop par rapport à d'autre, il y a dans l'ensemble de cette bande-son quelque chose de délicieusement épique, variant entre le dépaysement et le rythmé collant aux batailles.
Durée de vie :
Pour un beat'em all d'Omega Force, le Mode Histoire est court. Mais dès qu'on y couple le Mode Libre, les objectifs secondaires en batailles, l'envie de faire monter de niveaux les personnages, ou les cartes et recettes à collectionner, on trouve vite pas mal de petites choses qui confèrent finalement au jeu une durée de vie honnête.
En résumé :
Avec son univers épique parsemé de riche batailles et de grands enjeux, The Heroic Legend Arslan avait, de base, absolument tout ce qu'il faut pour un Dynasty Warriors-like. Les développeurs d'Omega Force ne s'y sont pas trompés en délivrant un jeu qui, malgré ses limites, en a suffisamment sous le coude pour se démarquer un peu du schéma de son modèle et trouver ses propres qualités. Si l'on n'est pas hermétique à 100% aux beat'em all de ce type, le jeu présente aisément de quoi passer un bon moment.
Mais commençons par le commencement, au cas où vous ne sauriez pas encore ce qu'est exactement The Heroic Legend of Arslan.
A l'origine de la saga, on trouve une série de romans entamée par Yoshiki Tanaka (le papa de l'oeuvre culte Legend of the Galactic Heroes - Ginga eiyû densetsu) en 1986 et toujours en cours. En France, le premier tome des romans est sorti en 2008 chez Calmann-Lévy, mais l'aventure s'est malheureusement arrêtée là.
Dès 1991 et 1992, l'oeuvre connaît une première adaptation animée sous la forme de deux films réalisés par Mamoru Hamatsu, cette adaptation se poursuivant ensuite en OAV jusqu'en 1995. En parallèle, entre 1991 et 1996 la mangaka Chisato Nakamura offre une première adaptation manga des romans, dans le magazine shôjo Asuka de Kadokawa.
Il faut ensuite attendre 2013 pour qu'une nouvelle adaptation arrive avec The Heroic Legend of Arslan, nouveau manga dessiné par la célèbre Hiromu Arakawa, à qui l'on doit notamment FullMetal Alchemist et Silver Spoon. En cours de parution en France chez Kurokawa, ce manga connaît dès 2015 l'adaptation animée déjà évoquée au tout début de ce test, adaptation qui connaîtra une deuxième saison cette année.
Arslan - The Warriors of Legend adapte donc cette dernière mouture animée, qui elle-même adapte le manga de Hiromu Arakawa qui se base sur les romans originaux de Yoshiki Tanaka... Ca va, vous suivez toujours ?
Tout ce blabla, c'est bien beau, mais concrètement, Arslan version Hiromu Arakawa, de quoi ça parle ? Hé bien, l'oeuvre nous plonge dans un univers fictif de type plutôt médiéval et orientalisé (on évitera de qualifier le titre d'heroic-fantasy comme on peut le voir par-ci par-là, puisque l'oeuvre ne comporte pas d'éléments merveilleux dans son univers) partagé en différents territoires : Parse, Lusitania, Sindhora, Turk...
Parmi ces territoires, les deux plus importants royaumes, Parse et Lusitania, se livrent une guerre de grande envergure. Le premier, situé à l'Est, est le plus riche et, sous l'égide de l'intimidant roi Andragoras III, poursuit son développement en se basant notamment sur le système de l'esclavage et sur une religion polythéiste. Le deuxième, à l'Ouest, cherche à étendre son influence, notamment en cherchant à étendre dans les autres royaumes sa religion monothéiste vénérant le dieu Yaldabaoth.
Arslan, encore adolescent quand commence l'aventure, est le fils d'Andragoras, et donc prince héritier du royaume de Parse. Menant une vie quelque peu privilégiée et où il n'a pas forcément conscience de tout ce qui l'entoure, il peine à trouver grâce aux yeux d'un père qui lui accorde très peu d'attention, d'autant que son apparence frêle et son maniement approximatif des armes ne rassurent pas quant à son statut d'héritier. Pourtant, son destin est voué à changer le jour où il connaît sa première expérience sur le champ de bataille. Dans les plaines d'Atropatènes, les troupes d'Andragoras sont trahies par l'un des leurs et tombent dans le piège de l'armée lusitanienne, menée par un mystérieux jeune homme dont le visage est camouflé par une masque d'argent. Les Parses sont sévèrement battus, Andragoras fait prisonnier, et tandis que l'ennemi s'apprête désormais à mettre la main sur la capitale du pays Ecbatana, Arslan est pris au piège par des assassins chargés de mettre fin à ses jours. Le jeune prince ne doit son salut qu'à l'intervention du général parse Daryun, meilleur guerrier de Parse, et protecteur d'Arslan depuis l'enfance. L'ennemi étant partout et le Royaume de Parse étant sur le point de tomber entre les mains de l'armée lusitanienne, le jeune garçon, épaulé par Daryun, n'a d'autre choix que de fuir. Mais son objectif est clair : récupérer un jour son pays et son trône. Pour cela, il devra réunir de solides alliés prêts à résister et à se soulever contre l'envahisseur, et par la même occasion pourra gagner en force et en maturité tout en ce confrontant à nombre de choses.
Le soulèvement d'un prince déchu évoluant peu à peu pour devenir plus fort et être apte à reconquérir son royaume. Un parcours qui se construit au gré de rencontres et retrouvailles avec des alliés de plus en plus nombreux, de batailles, d'alliances et stratégies, mais aussi de thématiques fortes (les conflits de religion et l'inquisition dominée par l'horrible Bodin, la question de l'esclavage...) et de nombre de nuances (par exemple, on découvrira vite qu'Andragoras n'est pas forcément un roi bon, ou que l'homme au masque d'argent a des motivations tout à fait compréhensibles) : Yoshiki Tanaka a développé dans ses romans un univers riche, vaste et cohérent qui ont fait la réputation de sa série, on retrouve cela dans le manga de Hiromu Arakawa puis son anime, et donc, évidemment, aussi dans le jeu qui suit de près l'anime tout en ajoutant nombre de passages qui n'ont pas été adaptés dans cette version animée (en gros, le jeu s'étend de la bataille d'Atropatènes jusqu'au siège de la Porte de Saint-Emmanuel, en passant notamment par ce qui se passe du côté du royaume de Sindhora).
L'histoire qui sert de base est donc on ne peut plus solide... et se prêtait forcément bien à une adaptation en beat'em all par Omega Force, studio qui s'est fait une spécialité des jeux offrant de grandes batailles épiques sur des maps imposantes. Et celles et ceux qui connaissent bien la saga phare du développeur, Dynasty Warriors, ne seront aucunement dépaysés par un système de jeu qui en reprend la substance.
Dans la peau d'Arslan, de Daryun, et des autres personnages jouables que vous débloquerez au fil du mode Histoire, votre principal challenge au fil des scénarios sera de matraquer constamment une poignée de touches dans des ordres différents afin de faire divers combos. La touche carré est celle sur laquelle votre doigt chopera le plus de crampes, car c'est celle qui sert aux attaques de base. Combinée avec la touche triangle, celle des attaques puissantes, elle vous permettra d'effectuer la plupart des combos. Au fil des K.O., votre jauge d'attaque spéciale augmentera, et une fois remplie celle-ci vous permettra d'effectuer une attaque spéciale autrement plus puissante (l'équivalent des attaques musou dans Dynasty Warriors). Quant à la touche x, sans surprise, elle vous servira à sauter, à grimper les échelles ou à sauter sur votre cheval (avec lequel vous aurez aussi quelques interaction possible, comme les sauts ou les charges).
Bref, rien de bien complexe : on nage en plein dans du Dynasty Warriors et consorts, les habitués prendront tout ça en main avec aisance, et les novices découvriront un système de jeu intuitif, facile à prendre en main. Quant aux réfractaires des jeux type Dynasty Warriors... hé bien, il est possible que qu'ils parviennent à se laisser séduire, pour plusieurs raisons.
Dynasty Warriors et ses dérivés sont des jeux parfois critiqués par les réfractaires pour leur système de jeu dont on fait vite le tour : une fois les combos dans la tête, on se contente de les enchaîner sans forcément beaucoup de variations, si bien que le soft peut facilement apparaître répétitif. Or, les petits gars d'Omega Force ont eu ici la bonne idée d'enrichir cet Arslan avec des éléments qui lui sont réellement propres en termes de gameplay.
Ainsi, dites notamment bonjour au Chain Strike, un petit plus sympathique qui consiste a terminer un combo attaque normale/attaque puissante par une pression sur la touche R1, ce qui vous permettra de poursuivre le combo par un autre coup qui varie selon l'ordre des touches précédentes.
L'ajout le plus mémorable reste toutefois, sans doute, le concept de Mardan Rush. Apparaissant régulièrement sur la map sous forme de grands halos bleus impossibles à ne pas voir, ces espaces, parfois indispensables dans la bonne poursuite de la bataille, vous permettent, sitôt que vous y pénétrez et en appuyant sur R2, de rassembler autour de vous vos soldats pour de vastes attaques collectives que vous diriger. Au programme selon les cas, des nuées de cavaliers (très rapides mais moins maniables), de soldats à pieds (moins rapides mais beaucoup plus faciles à diriger), ou de flèches s'abattant sur les ennemis, pour un résultat à même de dégommer les portes les plus solides, les catapultes, les tours, et accessoirement tous les ennemis qui auraient le malheur de se trouver sur votre route. C'est souvent impressionnant à voir, d'autant qu'il y a en accompagnement une petite musique qui va bien, et ça devient aisément jouissif.
A cela, il faut ajouter d'autres éléments variant selon les personnages, comme le système de Weapon Art, qui permettra à chaque caractère d'effectuer des attaques qui lui sont spécifique selon l'arme qu'il utilise, ses affinités élémentaires avec elles, et bien sûr les touches pressées au combat. Pour les connaisseurs de Dynasty Warriors, disons que l'on peut rapprocher ça des attaques EX, en plus élaboré.
Pour le reste, signalons le système de missions, qui nous largue un peu moins au milieu des maps que dans un Dynasty Warriors. En effet, dans chaque map, vous devrez suivre des objectifs bien précis qui vous ferons progresser. Et pour chaque objectif, vous serez D, C, B, A ou S selon des critères prédéfinis : effectuer tel nombre de K.O, accomplir l'objectif en tel temps... Pour celles et ceux qui veulent collectionner tous les S, cela promet de rallonger la durée de vie.
Enfin, à tout ça, s'ajoutent deux autres points importants.
Tout d'abord, l'évolution des personnages, bien sûr. Au gré des batailles, ceux-ci gagnent en niveaux (au total, il y a 50 niveaux), et donc acquièrent petit à petit plus de points d'attaque/défense/santé, mais aussi plus de combos et plus de jauges d'attaques spéciales, comme dans tout beat'em all d'Omega Force qui se respecte.
Ensuite, il y a tout ce qui concerne les préparatifs d'avant bataille, à commencer par les "skill cards", des cartes très diverses et très variées (comptez-en plus de 300 différentes !) que vous pourrez récupérer durant les batailles, pour ensuite les équiper sur vos personnages afin de leur conférer divers bonus (augmentation de l'attaque, du rang d'attaque, de la défense, de la santé, de l'efficacité de certains coups spécifiques, et bien d'autres choses). Etant donné que l'on peut équiper trois cartes par personnage (ceux-ci pouvant s'équiper de cartes plus puissantes au fil de leur montée de niveaux) et qu'il y a plus de 300 cartes différentes, les possibilités sont très, très nombreuses. Evoquons aussi les recettes, pouvant être débloquée dans les niveaux du mode Histoire en accomplissant certaines conditions, et pouvant être utilisées dans le Mode Libre : achetez un truc à manger, et cela vous conférera un bonus dans la bataille à venir.
Pour résumer, on peut dire que chaque personnage peut utiliser plusieurs armes pour autant de styles de combat différents, d'autant qu'il faut y ajouter les affinités élémentaires qui modifient les combos et les systèmes de cartes et de nourriture qui permettent de personnaliser les combattants. Mine de rien, ça diversifie pas mal les choses.
A part ça, que dire ? Hé bien, sans doute quelques mots concernant le rendu graphique. On a beau avoir des maps où il faut dégommer les ennemis par centaines, on a un rendu qui parvient à rester très lisible, chose devenue une spécialité des développeurs à force de faire des beat'em all. Et là où l'on pouvait craindre que la réalisation en cell-shading atténue cette lisibilité, c'est le contraire qui a lieu. Par ailleurs, ce choix du cell-shading amène au rendez-général un aspect très "anime", conférant une grande fidélité graphique à l'oeuvre de base et au design de Hiromu Arakawa. Parlons d'ailleurs de ce design, impeccable tant il offre des personnages variés, aisément identifiables, souvent forts en gueule, et ayant tous leur propre allure (du frêle Arslan à l'énigmatique "Silver Mask", en passant par l'élégant Narsus, le robuste Daryun, la belle Faranghis, la loli de service Alfarid, le chauve maigrelet Tus...). Les décors, là aussi fidèles à l'anime, s'avèrent suffisamment détaillés pour nous plonger dans l'ambiance de façon immersive.
Alors, cet Arslan - The Warriors of Legend remplit-t-il sa mission sans faillir ? Hé bien, malheureusement non, car même si le jeu est efficace dans son genre, il possède des limites, à commencer par son mode Histoire. Bien scénarisé par l'intermédiaire de nombreuses séquences cinématiques et de blablas entre les personnages, ce mode sait se faire immersif, mais frustre parfois, tant on peut avoir l'impression de passer plus de temps à lire les textes de scénario et à voir les cinématiques qu'à jouer réellement. parfois, c'est très long, trop long entre chaque bataille... d'autant plus qu'il n'y a que 26 scénarios (plutôt bref pour un beat'em all d'Omega Force), que certains s'avèrent vraiment très courts (il est possible d'en finir quelques-uns en même pas deux minutes...), et que (comme on pouvait s'y attendre puisque le manga est encore très peu avancé et que l'anime n'en est qu'à sa première saisons) le final n'a rien d'une conclusion, reste entièrement ouvert. Cela appelle bien sûr une suite, espérons donc voir dans quelque temps un Arslan - The Warriors of Legend 2.
Frustration d'autant plus forte que même s'il y a 15 personnages jouables, la majorité d'entre eux ont un rôle moindre au cours du scénario. Ainsi, vous passerez l'essentiel du temps à vous battre avec Arslan et Daryun, ce qui est logique, mais il y a de quoi pester quand on voit le déséquilibre entre ces deux-là et les autres : nos deux héros sont mis à l'honneur 15-20 fois au total, contre 4-5 fois pour Narsus, Elam ou Fanranghis, et moins pour les autres. Le comble étant sans doute pour la pauvre Alfarid, avec qui vous ne combattrez qu'une seule fois en mode Histoire, sur un très, très court laps de temps.
Bien que plaisant à suivre, le Mode Histoire possède donc des limites évidentes qui tendent à frustrer. Heureusement, cela est en partie compensé par le Mode Libre, qui amène 21 scénarios extra permettant d'approfondir certains passages, et ayant chacun leur personnage-clé. Couplés aux 26 scénarios du Mode Histoire et accessoirement aux deux niveaux de tutoriel, cela nous amène à un total de 49 niveaux différents, ce qui n'est pas si mal. Evidemment, dans ce Mode Libre, vous pouvez effectuer le scénario que vous désirez avec le personnage que vous voulez. Et du coup, vous pouvez vous faire quelques jolis trip schizophrènes, par exemple en combattant Hilmes avec Hilmes, en sauvant Alfarid avec Alfarid, ou en alliant Daryun et Daryun pour aller bastonner l'ennemi (aaaah, l'incohérence typique des modes libres). Reste qu'au bout du compte, il y a encore un autre élément qui, lui, constitue une frustration qui ne pourra être évacuée : l'absence de certains personnages forts en gueule en tant que personnages jouables. Parmi les 15 retenus, heureusement qu'il y a quand même Hilmes/Silver Mask, qui se débloque après la fin du Mode Histoire. Mais on regrette de ne pas pouvoir contrôler Arzang, Sam, ou encore Etoile... Peut-être dans un futur 2ème jeu ?
Notons que les Modes Histoire et Libre sont également disponibles en online, ce qui amène encore d'autres possibilités.
Les deux autres modes, eux, sont deux modes non-jouables que l'on retrouve également dans les Dynasty Warriors.
Le Mode Gallerie vous permettra de consulter les personnages, leur niveau, leurs costumes (pouvant être changés), mais aussi les vidéos, les événements, les différents scénarios, la liste des cartes (indiquant si vous les avez gagnées ou si elles sont encore bloquées), et des wallpapers aux couleurs des différents caractère.
Quant au Mode Encyclopédie, il porte bien son nom. Avec ses 44 personnages présentés, ses 67 définitions sur des termes et lieux spécifiques de ce vaste univers, sa chronologie des événements s'étendant sur 20 ans, et ses mises en relation entre les différents termes, on a quelques choses de passionnant à suivre si l'on veut en apprendre plus sur l'univers d'Arslan... et si l'on n'est pas allergique à l'Anglais.
En effet, retenez que le Français est absent du jeu. Les voix sont en Japonais, et tous les textes sont en Anglais. Si cela peut vous rassurer, l'Anglais utilisé ici est simple à comprendre. Et dans tous les cas, les voix japonaises, c'est un plus.
Scénario :
Solide et diablement bien mis en scène, le Mode Histoire nous fait suivre avec immersion la riche aventure d'Arslan et des nombreux personnages qu'il croise, la majorité d'entre eux étant bien campée... même si l'on regrette que certains soient beaucoup trop en retrait, et que ce scénario passionnant ne dure pas plus longtemps avant de nous laisser sur son final ouvert.
Graphismes :
Le choix du cell-shading s'est avéré astucieux, tant le rendu typé "anime" est plaisant à l'oeil et fidèle à l'oeuvre qu'elle adapte. Que ce soit côté personnages ou côté décors, il y a eu un bel effort, tandis que côté mouvements ça privilégie la rapidité.
Jouabilité :
Des combinaisons de touches faciles à prendre en main, jouissives pour les uns et répétitives pour les autres : on est dans du pur Dynasty Warriors-like, à ceci près qu'Omega Force a tout de même eu à coeur d'apporter des enrichissements et des variantes conférant au jeu une certaine unicité.
Bande-son :
Si l'on regrette que certaines musiques reviennent trop par rapport à d'autre, il y a dans l'ensemble de cette bande-son quelque chose de délicieusement épique, variant entre le dépaysement et le rythmé collant aux batailles.
Durée de vie :
Pour un beat'em all d'Omega Force, le Mode Histoire est court. Mais dès qu'on y couple le Mode Libre, les objectifs secondaires en batailles, l'envie de faire monter de niveaux les personnages, ou les cartes et recettes à collectionner, on trouve vite pas mal de petites choses qui confèrent finalement au jeu une durée de vie honnête.
En résumé :
Avec son univers épique parsemé de riche batailles et de grands enjeux, The Heroic Legend Arslan avait, de base, absolument tout ce qu'il faut pour un Dynasty Warriors-like. Les développeurs d'Omega Force ne s'y sont pas trompés en délivrant un jeu qui, malgré ses limites, en a suffisamment sous le coude pour se démarquer un peu du schéma de son modèle et trouver ses propres qualités. Si l'on n'est pas hermétique à 100% aux beat'em all de ce type, le jeu présente aisément de quoi passer un bon moment.
De Steph121 [1069 Pts], le 17 Mai 2016 à 14h24
J'ai testé la démo PS4, et j'ai trouvé que l'absence de sous-titre francais était un gros moins. Pour suivre l'histoire et comprendre les différents objectif, le temps de comprendre le texte tout petit en pleine action avant qu'il ne s'efface pour sa suite...
De NoWhereMan, le 17 Mai 2016 à 11h21
Très bon jeu, dommage que la version PS3 n'ait pas les honneurs d'une édition physique (d'autant que le prix du dématérialisé est assez élevé) et que les multiples (et onéreux) DLC soient nécessaires pour profiter totalement du titre.