Jeux Video Test rétro du jeu Crash Bandicoot 3
En 1998, la Playstation première du nom accueille le troisième et ultime volet de ce qui est considéré comme le cycle essentiel de l’une des sagas de jeux de plateforme les plus appréciés au monde, Crash Bandicoot 3 : Warped. Bien-sûr, d’autres volets ont suivi, souvent plus confidentiels et bien moins mis en avant, et si on garde en tête l’excellent Crash Team Racing qui même aujourd’hui n’a rien à envier à un Mario Kart moderne, la série n’a plus jamais soulevé la passion qu’à la fin des années 90.
L’histoire de ce troisième volet nous projette quelques temps après la fin du second. La chute du Super Cortex Vortex a détruit la prison dans laquelle était enfermé Uka Uka, double maléfique d’Aku Aku que ce dernier avait scellé pour sa dangerosité. Supérieur de Cortex, Uka Uka peut désormais agir pleinement pour la conquête du monde. Las de son subordonné, il lui laisse néanmoins une chance de réunir les cristaux à travers les époques grâce à la technologie inventée par le Dr Nefarious Tropy. Conscient de la nouvelle menace qui plane sur la planète, Crash et Coco Bandicoot partent à l’aventure, utilisant le système de voyage temporel pour réunir les cristaux et les gemmes.
La recette de Crash Bandicoot 2 ayant fonctionné grâce à son système de voyage libre d’une Warp Room, donnant une grande flexibilité au joueur, la voici réutilisée dans cette suite qui définit clairement son thème de voyage temporel, même si celui-ci était présent dans une moindre mesure dans le second épisode qui nous avait notamment fait voyager dans l’espace. En termes d’interface, cela ne change pas grand-chose et on se retrouve même en terrain connu dès les premières minutes du jeu à partir du moment où nous avons déjà touché aux deux premiers épisodes.
Qui dit nouvel volet dit nouveaux niveaux, et c’est là-dessus que le jeu apporte énormément de nouveauté, en choisissant notamment de renouveler très régulièrement son gameplay à partir d’une recette qui fonctionnait déjà. Ainsi, une multitude d’univers en rapport avec l’Histoire sont explorés, cela allant de l’ère préhistorique jusqu’au future fantasmé dans la fiction geek, en passant par des mondes à base d’Egypte antique et de muraille de Chine. Sur le papier, c’est surtout synonyme de renouveau dans le level-design des aventures de Crash qui propose de nombreux environnements inédits bien que surfant parfois sur des idées qui ont fait mouche précédemment. Mais avant tout, le joueur est amené à varier ses expériences à travers les gameplay divergents d’un niveau à l’autre, les concepteurs ayant eu l’idée de jouer à fond la carte des véhicules dans ce troisième opus. Si on manie régulièrement Crash comme il en est coutume, les moyens de locomotion comme les jets sous-marins, les avions ou les animaux sont régulièrement de mise, et c’est par leur biais qu’intervient fréquemment le personnage de Coco qu’il est possible de jouer. C’est à double tranchant car dès lors que le joueur n’adhère pas à un véhicule, certains niveaux seront de véritables corvées, notamment ceux à moto qui relèvent davantage de la course pure que du jeu de plateforme. Néanmoins, notre aventure est sans cesse renouvelée, une véritable force de ce Crash Bandicoot 3.
On pourrait ainsi parler très longtemps de la manière dont le jeu ponctue notre aventure tant il propose un gameplay vaste. La grande nouveauté de cet épisode trois est le déblocage de pouvoirs dès lors qu’un boss est vaincu, permettant ainsi à chacun d’accroître les possibilités dans chaque niveau et de compléter certains à 100%. Ces pouvoirs, notamment celui de courir plus vite, va de pair avec l’ultime challenge du jeu, à savoir la récolte des reliques. Une fois un niveau terminé, nous voilà libre de le refaire avec la possibilité de gagner ce troisième artefact à condition d’achever le niveau dans les temps. Notons d’ailleurs que certains défis sont très corsés et que différents grades de reliques, allant de la saphir à la platine, dépendent de notre score si bien que les plus férus de challenge feront en boucle certains niveaux afin d’obtenir la meilleure relique possible. En ce sens, la maîtrise parfaite de l’ensemble des facettes du gameplay est primordiale et ne fait qu’allonger la durée de vie du soft pour les plus têtus d’entre nous.
Et comme dans le second volet, quelques niveaux cachés sont de mise et sont même de véritables casse-tête tant ils ne sont accessibles que par le biais du hasard. C’est d’autant plus frustrant que certains bonus de ces niveaux sont incontournables pour débloquer des items clefs, comme les gemmes de couleur, aussi nombreux sont ceux qui ont dû recourir aux solutions lors de la sortie du jeu à la fin des années 90.
Concernant la réalisation du jeu, Naughty Dog a mis la barre très haut et a corrigé l’ensemble des défauts de la saga pour cet ultime opus. Difficile alors de trouver à redire sur la manipulation de Crash, Coco, ainsi que leurs montures même si certaines sont plus rigides que d’autres, de manière volontaire afin d’accroître la difficulté de quelques niveaux. Les graphismes, s’ils s’avèrent encore plus nets que dans le second opus, ne changent pas tellement mais les environnements sont plus marqués qu’auparavant. Le level-design global de Crash Bandicoot 3 est d’ailleurs un véritable plaisir tant il sait se renouveler tout en proposant des difficultés suffisamment bien dosées pour ne pas rendre l’aventure insurmontable et entretenir un challenge efficace quand il s’agit de partir à la chasse aux reliques.
Graphismes :
Crash Bandicoot 3 n’a absolument pas vieilli à ce niveau-là. Evidemment, les graphismes du jeu ne sont pas comparables avec ceux d’un soft nexy-gen mais la touche rétro imposée par cet opus de l’ère de la Playstation est savoureuse tant elle est colorée, bien garnie, et efficace d’un bout à l’autre, ne serait-ce pour les différentes animations de l’ensemble des personnages. La mention spéciale revient aux animations de mort, toujours aussi amusante et dont on ne se lasse pas.
Durée de vie :
Nous avons là le jeu le plus long de la trilogie. Non pas qu’il possède plus de niveaux ou s’avère plus difficile, mais l’ajout de la quête des reliques fournit un challenge suffisamment long et corsé pour qu’on passe de très longues heures sur le soft, d’autant plus qu’accéder aux plus de 100% nécessite une connaissance parfaite de chaque niveau. Le fait que l’identité du jeu soit palpable et s’associe aux multiples qualités de l’aventure, on se reprendra alors à parcourir le jeu régulièrement…
Jouabilité :
La maniabilité de Crash et Coco est fluide et quand celle-ci se corse par rapport aux montures, c’est un choix volontaire de la part des créateurs, destiné à relever la difficulté d’un niveau spécifique. A côté le ça, le gameplay propose une multitude de facettes, que ce soit par ces mêmes montures ou les pouvoirs gagnés au compte-gouttes qui permettent de parcourir quelques niveaux sous des angles diamétralement différents. Le seul risque est alors de ne pas adhérer à tel type de gameplay, ce qui peut être handicapant sur certains challenges comme les courses à moto…
Bande-son :
Toujours aussi efficace grâce à ses sonorités qui s’accordent avec le contexte de chaque niveau, la bande originale de Crash Bandicoot 3 est réussie et nous immerge dans l’aventure. Si globalement les thèmes présentés restent moins en tête que ceux du second volet, le travail sonore accompli est sans fausses notes.
Et comme pour le second épisode, celui-ci propose un doublage entièrement en français. Quelques comédiens changent, notamment celui de Cortex, ce qui n’empêche pas les comédiens de proposer un jeu efficace pour rentrer l’aventure colorée. Gageons que comme pour le second épisode, difficile d’établir la liste exacte des comédiens ayant participé à l’aventure…
Scénario :
Très basique, l’intrigue de Crash Bandicoot 3 parvient néanmoins à élargir la mythologie de la saga par l’intervention d’Uka Uka. Pour le reste, tout n’est que prétexte à introduire les voyages dans le temps et justifier les différents environnements du jeu, mais on n’en demande pas plus à un volet de Crash, d’autant plus que le scénario choisit, cette fois, de ne pas laisser Coco sur le banc de touche.
En résumé :
Alors que le second Crash Bandicoot proposait une excellente aventure en dotant la série d’un gameplay plus précis et de davantage d’identité, ce troisième épisode va encore au-delà, renouvelle les expériences que l’on pouvait avoir avec Crash, le tout en rallongeant la durée de jeu en multipliant les challenge. En reprenant les éléments de son prédécesseur et en les sublimant à travers de nouveaux niveaux intelligents et immersifs, Crash Bandicoot 3 fut un chef d’œuvre de la Playstation première à son époque et représente toujours, à l’heure actuelle, ce que la plateforme peut faire de mieux. Et quand on pense à ce qu’est devenue l’ancienne mascotte de Sony entre ses derniers softs et sa chute dans l’oubli, difficile de ne pas se replonger dans ce troisième volet avec une pointe d’amertume… Les projets de renaissance de Crash ne sont que rumeur à l’heure actuelle mais en attendant, c’est sans se lasser qu’on peut se relancer régulièrement dans les trois premières aventures, le noyau fort de la série avec Crash Team Racing.
L’histoire de ce troisième volet nous projette quelques temps après la fin du second. La chute du Super Cortex Vortex a détruit la prison dans laquelle était enfermé Uka Uka, double maléfique d’Aku Aku que ce dernier avait scellé pour sa dangerosité. Supérieur de Cortex, Uka Uka peut désormais agir pleinement pour la conquête du monde. Las de son subordonné, il lui laisse néanmoins une chance de réunir les cristaux à travers les époques grâce à la technologie inventée par le Dr Nefarious Tropy. Conscient de la nouvelle menace qui plane sur la planète, Crash et Coco Bandicoot partent à l’aventure, utilisant le système de voyage temporel pour réunir les cristaux et les gemmes.
La recette de Crash Bandicoot 2 ayant fonctionné grâce à son système de voyage libre d’une Warp Room, donnant une grande flexibilité au joueur, la voici réutilisée dans cette suite qui définit clairement son thème de voyage temporel, même si celui-ci était présent dans une moindre mesure dans le second épisode qui nous avait notamment fait voyager dans l’espace. En termes d’interface, cela ne change pas grand-chose et on se retrouve même en terrain connu dès les premières minutes du jeu à partir du moment où nous avons déjà touché aux deux premiers épisodes.
Qui dit nouvel volet dit nouveaux niveaux, et c’est là-dessus que le jeu apporte énormément de nouveauté, en choisissant notamment de renouveler très régulièrement son gameplay à partir d’une recette qui fonctionnait déjà. Ainsi, une multitude d’univers en rapport avec l’Histoire sont explorés, cela allant de l’ère préhistorique jusqu’au future fantasmé dans la fiction geek, en passant par des mondes à base d’Egypte antique et de muraille de Chine. Sur le papier, c’est surtout synonyme de renouveau dans le level-design des aventures de Crash qui propose de nombreux environnements inédits bien que surfant parfois sur des idées qui ont fait mouche précédemment. Mais avant tout, le joueur est amené à varier ses expériences à travers les gameplay divergents d’un niveau à l’autre, les concepteurs ayant eu l’idée de jouer à fond la carte des véhicules dans ce troisième opus. Si on manie régulièrement Crash comme il en est coutume, les moyens de locomotion comme les jets sous-marins, les avions ou les animaux sont régulièrement de mise, et c’est par leur biais qu’intervient fréquemment le personnage de Coco qu’il est possible de jouer. C’est à double tranchant car dès lors que le joueur n’adhère pas à un véhicule, certains niveaux seront de véritables corvées, notamment ceux à moto qui relèvent davantage de la course pure que du jeu de plateforme. Néanmoins, notre aventure est sans cesse renouvelée, une véritable force de ce Crash Bandicoot 3.
On pourrait ainsi parler très longtemps de la manière dont le jeu ponctue notre aventure tant il propose un gameplay vaste. La grande nouveauté de cet épisode trois est le déblocage de pouvoirs dès lors qu’un boss est vaincu, permettant ainsi à chacun d’accroître les possibilités dans chaque niveau et de compléter certains à 100%. Ces pouvoirs, notamment celui de courir plus vite, va de pair avec l’ultime challenge du jeu, à savoir la récolte des reliques. Une fois un niveau terminé, nous voilà libre de le refaire avec la possibilité de gagner ce troisième artefact à condition d’achever le niveau dans les temps. Notons d’ailleurs que certains défis sont très corsés et que différents grades de reliques, allant de la saphir à la platine, dépendent de notre score si bien que les plus férus de challenge feront en boucle certains niveaux afin d’obtenir la meilleure relique possible. En ce sens, la maîtrise parfaite de l’ensemble des facettes du gameplay est primordiale et ne fait qu’allonger la durée de vie du soft pour les plus têtus d’entre nous.
Et comme dans le second volet, quelques niveaux cachés sont de mise et sont même de véritables casse-tête tant ils ne sont accessibles que par le biais du hasard. C’est d’autant plus frustrant que certains bonus de ces niveaux sont incontournables pour débloquer des items clefs, comme les gemmes de couleur, aussi nombreux sont ceux qui ont dû recourir aux solutions lors de la sortie du jeu à la fin des années 90.
Concernant la réalisation du jeu, Naughty Dog a mis la barre très haut et a corrigé l’ensemble des défauts de la saga pour cet ultime opus. Difficile alors de trouver à redire sur la manipulation de Crash, Coco, ainsi que leurs montures même si certaines sont plus rigides que d’autres, de manière volontaire afin d’accroître la difficulté de quelques niveaux. Les graphismes, s’ils s’avèrent encore plus nets que dans le second opus, ne changent pas tellement mais les environnements sont plus marqués qu’auparavant. Le level-design global de Crash Bandicoot 3 est d’ailleurs un véritable plaisir tant il sait se renouveler tout en proposant des difficultés suffisamment bien dosées pour ne pas rendre l’aventure insurmontable et entretenir un challenge efficace quand il s’agit de partir à la chasse aux reliques.
Graphismes :
Crash Bandicoot 3 n’a absolument pas vieilli à ce niveau-là. Evidemment, les graphismes du jeu ne sont pas comparables avec ceux d’un soft nexy-gen mais la touche rétro imposée par cet opus de l’ère de la Playstation est savoureuse tant elle est colorée, bien garnie, et efficace d’un bout à l’autre, ne serait-ce pour les différentes animations de l’ensemble des personnages. La mention spéciale revient aux animations de mort, toujours aussi amusante et dont on ne se lasse pas.
Durée de vie :
Nous avons là le jeu le plus long de la trilogie. Non pas qu’il possède plus de niveaux ou s’avère plus difficile, mais l’ajout de la quête des reliques fournit un challenge suffisamment long et corsé pour qu’on passe de très longues heures sur le soft, d’autant plus qu’accéder aux plus de 100% nécessite une connaissance parfaite de chaque niveau. Le fait que l’identité du jeu soit palpable et s’associe aux multiples qualités de l’aventure, on se reprendra alors à parcourir le jeu régulièrement…
Jouabilité :
La maniabilité de Crash et Coco est fluide et quand celle-ci se corse par rapport aux montures, c’est un choix volontaire de la part des créateurs, destiné à relever la difficulté d’un niveau spécifique. A côté le ça, le gameplay propose une multitude de facettes, que ce soit par ces mêmes montures ou les pouvoirs gagnés au compte-gouttes qui permettent de parcourir quelques niveaux sous des angles diamétralement différents. Le seul risque est alors de ne pas adhérer à tel type de gameplay, ce qui peut être handicapant sur certains challenges comme les courses à moto…
Bande-son :
Toujours aussi efficace grâce à ses sonorités qui s’accordent avec le contexte de chaque niveau, la bande originale de Crash Bandicoot 3 est réussie et nous immerge dans l’aventure. Si globalement les thèmes présentés restent moins en tête que ceux du second volet, le travail sonore accompli est sans fausses notes.
Et comme pour le second épisode, celui-ci propose un doublage entièrement en français. Quelques comédiens changent, notamment celui de Cortex, ce qui n’empêche pas les comédiens de proposer un jeu efficace pour rentrer l’aventure colorée. Gageons que comme pour le second épisode, difficile d’établir la liste exacte des comédiens ayant participé à l’aventure…
Scénario :
Très basique, l’intrigue de Crash Bandicoot 3 parvient néanmoins à élargir la mythologie de la saga par l’intervention d’Uka Uka. Pour le reste, tout n’est que prétexte à introduire les voyages dans le temps et justifier les différents environnements du jeu, mais on n’en demande pas plus à un volet de Crash, d’autant plus que le scénario choisit, cette fois, de ne pas laisser Coco sur le banc de touche.
En résumé :
Alors que le second Crash Bandicoot proposait une excellente aventure en dotant la série d’un gameplay plus précis et de davantage d’identité, ce troisième épisode va encore au-delà, renouvelle les expériences que l’on pouvait avoir avec Crash, le tout en rallongeant la durée de jeu en multipliant les challenge. En reprenant les éléments de son prédécesseur et en les sublimant à travers de nouveaux niveaux intelligents et immersifs, Crash Bandicoot 3 fut un chef d’œuvre de la Playstation première à son époque et représente toujours, à l’heure actuelle, ce que la plateforme peut faire de mieux. Et quand on pense à ce qu’est devenue l’ancienne mascotte de Sony entre ses derniers softs et sa chute dans l’oubli, difficile de ne pas se replonger dans ce troisième volet avec une pointe d’amertume… Les projets de renaissance de Crash ne sont que rumeur à l’heure actuelle mais en attendant, c’est sans se lasser qu’on peut se relancer régulièrement dans les trois premières aventures, le noyau fort de la série avec Crash Team Racing.
De tsubasadow [4303 Pts], le 02 Mai 2016 à 16h36
Le meilleur Crash Bandicoot et de loin. Qu'est ce que j'ai pu y jouer à celui-là ainsi qu'à Crash Team Racing et Crash Bash avec mes cousins :) Des excellents souvenirs! Quel dommage qu'il ait disparu aussi vite qu'il a marché à l'époque...
De Blood [2541 Pts], le 26 Avril 2016 à 17h50
Crash Bandicoot a complètement disparu de la circulation dès que Naughty Dog a cessé de les développer... Si je préfère à titre personnel le deuxième volume, sur lequel j'ai passé des heures et des heures pour atteindre les 100 %, ce Warped est clairement un jeu bien supérieur à tous les points de vue, surtout graphique. Les décors de certains niveaux (notamment ceux dans les pyramides ou les pays arabes) sont juste fabuleux de textures et de couleurs vibrantes. Un jeu essentiel de cette époque !
PS : un test de CTR serait une bonne idée aussi :-)